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BOURBON L'ARCHAMBAULT

Allier - Auvergne - Rhône - Alpes

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C'est à Bourbon l'Archambault que se situe au XIIème siècle le Roman de Flamenca, belle histoire d'amour écrite en occitan !...

FOCUS

DépartementAllier
LocalitéBourbon l'Archambault
Code postal03160
Population2700 h. env.
ArrondissementMoulins
Altitudes moyennes215m.321m.
GentilésBourbonnais / Bourbonnaises
Typecommune rurale
Cours d'eauLa Burge (sous-terrain)
Mairie04 70 67 00 08

La ville d'eaux du Bocage bourbonnais peut s'enorgueillir d'être le berceau de la dynastie des Bourbons, car avant de régner, les Bourbons ont gravi une à une les marches du pouvoir, depuis le Xème siècle, où un obscur Aymar apparaît au château de  Bourbon, alors aux frontières des royaumes des Francs et d'Aquitaine. Déjà, en 761, les troupes de Pépin le Bref avaient sévi à Bourbon en s'emparant des fortifications et en les brûlant. Le château-fort érigé par la suite allait ainsi abriter les premiers seigneurs de Bourbon, qui durent construire leur domaine à la force de l'épée, mais aussi avec l'intelligence des mariages et d'une certaine fidélité au roi de France. La lignée des Archambaud de Bourbon, apparue dès 959, va se perpétuer jusqu'en 1249, le temps d'asseoir l'autorité féodale sur un territoire de plus en plus vaste, qui représentera, à la fin du XIIIe siècle l'essentiel du département de l'Allier d'aujourd'hui. L'alliance de Béatrix de Bourbon et du sixième fils de Saint-Louis, Robert de Clermont, marquera une étape importante, puisque la fleur de lis entre alors dans les armoiries des Bourbon. Leur fils Louis sera le premier duc de Bourbon, le domaine devenant duché pairie en 1327.

Le château-fort de Bourbon devint alors une forteresse imprenable de quinze grosses tours que Louis II, en pleine guerre de cent ans, renforça encore, notamment par la fameuse tour Qui qu'en Grogne qui domine la ville. Un siècle plus tard, le duc Jean II, relayé à sa mort par Pierre et Anne de Beaujeu, fit ériger la superbe Sainte-Chapelle, sœur et rivale de celle de Paris, pour magnifier les Reliques apportées à Bourbon en 1287 par Robert de Clermont. Depuis longtemps, les barons et ducs de Bourbon vivent au château de Moulins, sont enterrés dans l'abbatiale de Souvigny, mais veillent à toujours embellir le château de Bourbon, qui reste une forteresse militaire. L'annexion du Bourbonnais à la couronne de France, en 1527, sonna le glas de l'édifice, qui abritait néanmoins les chanoines chargés par le pape de veiller sur les Saintes-Reliques.

La Révolution donna le coup de grâce au château, devenu carrière florissante, jusqu'à ce que Achille Allier, jeune poète et écrivain, auteur du volumineux Ancien Bourbonnais, en appelle en 1832 à l'autorité royale pour préserver les trois tours nord du château, la tour Qui qu'en grogne servant alors de prison municipale. Il est difficile de s'imaginer aujourd'hui la puissance militaire du château de Bourbon, qui renaît néanmoins à la vie grâce aux animations touristiques confiées à une association dynamique. Le nom de cette ville évoque à la fois le dieu Celte Borvo, protecteur des thermes, et les premiers sires de Bourbon, les Archambault.  Ses eaux appréciées depuis les Romains, jaillissent à 55° et leurs effets sont recommandés dans le traitement des rhumatismes, les paralysies et la rééducation fonctionnelle. Remises à la mode par Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, les eaux de Bourbon attirèrent, à la suite, nombre de personnes les plus illustres du XVIIème siècle, dont Mme de Montespan, favorite du Roi Soleil, qui y mourut, disgraciée, en 1707. Trente ans durant, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord passa le mois d'août  dans la cité, trouvant dans les eaux de la station prises en douche et en bains le meilleur gage de l'entretien de sa bonne santé. Sa piscine particulière perpétue encore aujourd'hui le souvenir de son passage sous le nom de "Bain du Prince"...

L'agglomération antique de Bourbon se trouvait dans la cité des Bituriges et dépendait ainsi à cette époque de Bourges (Avaricum). La ville est traversée par plusieurs voies romaines reliant Bourges à Autun, Lyon et Clermont-Ferrand. Traces d'un ancien temple dédié à Apollon (à l'emplacement de l'église Saint-Georges). Ancienne capitale de la seigneurie de Bourbon (avant Moulins), la ville doit son nom à ses seigneurs, dont neuf portèrent le nom d'Archambault, pendant une période qui alla du Xème au XIIème siècle (le 1er vivait en 959 ; le second en 1018 ; le 3ème en 1064 ; le 4ème en 1075 ; le 5ème en 1096 ; le 6ème en 1099 ; le 7ème en 1177 ; le 8ème en 1200 ; le 9ème en 1249). Pendant la Révolution française, la ville prit le nom de Burges-les-Bains, rappelant à la fois la petite rivière qui traverse la commune et l'activité thermale qui en faisait la réputation.

HISTOIRE

Les trois dynasties de Bourbon

La première étaient les sires de Bourbon, qui s'éteignirent par les mâles en 1171, puis par les femmes en 1216. Leurs armoiries sont: "D'or au lion de gueules, et à l'orle de huit coquilles d'azur". Par le mariage de la dernière descendante de cette famille, Mahaut de Bourbon avec Guy de Dampierre, cette terre passa à une branche d'une des familles de Dampierre en 1196. Le fils de Guy de Dampierre et de Mahaut de Bourbon, Archambaud VIII, prit le nom et les armes de sa mère, de Bourbon, ainsi que ses descendants, éteints vers 1287: la Maison de Bourbon-Dampierre s'éteignit par les mâles en 1249 puis par les femmes vers 1287. Par le mariage de la dernière de cette famille, Agnès de Bourbon-Dampierre (morte vers 1287), avec Jean de Bourgogne (1231-1267), cette importante seigneurie passa à leur fille Béatrice de Bourgogne (1257-1310), dame de Bourbon, puis à son mari Robert de Clermont (1256-1317), dixième et avant-dernier enfant de saint Louis, ainsi possédant la terre de Bourbon par "le droit de la femme (de iure uxoris). La troisième maison de Bourbon accéda au trône de Navarre en 1555 puis au trône de France en 1589 par Henri IV. Ses armoiries sont : d'azur, fleurs-de-lys d'or sans nombre, l'écu brisé d'un bâton ou cotice de gueules, brochant sur le tout, avec couronne de fils de France.
L'appellation maison de Bourbon fut ensuite été reprise pour qualifier la maison de France tout entière, officiellement depuis le 29 juin 1768, date de décès d'Hélène de Courtenay (1689-1768), avec laquelle s'éteignit la branche de Courtenay, extinction qui faisait de la maison de France la seule branche dynaste issue des ducs de Bourbon.

Epoque médiévale

L’activité thermale de Bourbon-l’Archambault à l’époque médiévale était connue grâce au Roman de Flamenca, roman courtois écrit en langue d’oc. Flamenca était la fille de Guy, comte de Nemours, et l’épouse de Archambault, seigneur de Bourbon. La très belle femme ayant instillé la jalousie dans le cœur de son époux, fut enfermée dans la tour la plus isolée du château. Elle n’en sortait qu’étroitement surveillée pour la messe et pour ses bains dans les sources chaudes. Un jeune et brave chevalier, Guillaume, frère du comte de Nevers, éperdument amoureux de Flamenca, résolut de s’en faire aimer. Se faisant passer pour un clerc, il put creuser un passage secret entre sa chambre et les bains où venait Flamenca. Ce manège durait depuis 4 mois quand Archambault, pris de remords, décida de rendre la liberté à sa femme. Flamenca mit alors fin à cette liaison pour ne pas trahir la confiance retrouvée de son époux. Guillaume revint comme chevalier et triompha lors de joutes qui lui valurent l’amitié d’Archambault et l’écharpe de Flamenca.

Renaissance.

Les Capucins s’installèrent à Bourbon-l’Archambault en 1621. Les baigneurs, à l’instar de Mme de Sévigné, logeaient dans leur couvent. Compte tenu du délabrement des anciens thermes romains, les aménagements des sources débutèrent sous le règne du roi Henri III (1551 – 1589), qui ordonna le captage des eaux. Le développement de l’activité thermale se fit surtout à l’initiative de Gaston d’Orléans (1608 -1660), frère de Louis XIII (1601-1643), qui vint en cure en 1640, 1641, 1642, 1645, 1647 et 1649. Il fait construire à cette époque le Logis du Roy, qui servait à la fois d’établissement thermal et de logement pour l’Intendant des Eaux. Les thermes sont alors placés sous la direction du médecin de la cour Charles de l’Orme, qui contribuera à l’essor de la station en envoyant en cure de nombreux personnages importants de la cour et des milieux littéraires. En 1644, Anne d’Autriche fonda l’hôpital de la Charité destiné à accueillir les soldats invalides. Il comportait plusieurs salles destinées à leur hébergement, une chapelle, une apothicairerie, une bibliothèque, une infirmerie, une lingerie, une boulangerie, deux réfectoires, deux caves et une écurie. La Maison de retraite, ainsi que l’hôpital militaire, qui fonctionna de 1845 à 1965, furent considérés comme la prolongation du premier hôpital.

Époque révolutionnaire

Les Capucins quittèrent Bourbon l’Archambault en 1790 et le couvent fut vendu comme bien national. Après une interruption presque totale durant la Révolution, l’activité thermale revit le jour sous le Consulat (1799-1804) grâce à Talleyrand, fidèle curiste pendant une trentaine d’années. Le Dr. Faye fut nommé médecin inspecteur en 1801 (an IX). L’année suivante, le gouvernement envisagea d’affermer les eaux de Bourbon-l’Archambault par bail à long terme. Le Logis du Roy fit l’objet de travaux de réparations exécutés par l’ingénieur Coinchon en 1803 (an XI).

XIXème siècle (70 ans de vicissitudes)

Dès le début de l’année 1810, l’État envisagea la construction d’un nouvel établissement thermal à Bourbon l’Archambault. Le ministre de l’Intérieur envoya un même courrier au médecin inspecteur et au maire, leur demandant un bilan des activités de l’époque, un état des lieux du Logis du Roy, de l’hébergement proposé aux baigneurs, ainsi qu’un projet de construction de nouveaux thermes (capacité, différentes fonctions, emplacement, budget). Le bilan détaillé du Dr Faye, rédigé le 16 février 1810, mentionnait la venue aux eaux de quatre cents individus, dont deux cents à l’hôpital, cent dans des maisons particulières et cent accompagnants. Les maladies traitées étaient des paralysies, des rhumatismes goûteux, des coliques hépatiques et des vices hémorroïdaires et menstruels. Le maire conçut le lendemain un grand projet, un nouvel établissement à la gloire de l’Empereur Napoléon Ier, qui concentrait l’ensemble des fonctions de la ville thermale : promenades couvertes, cuisines, salles à manger, salles de réunion, ailes de logement pour les malades, remises, écuries, bains renouvelés, création d’une très belle place sur laquelle régnerait le plaisir du Bain Napoléon.

Cette première démarche ne fut pas suivie d’effet. Des travaux de réfection du Logis de Roy furent menés en 1812. Les terres des Capucins furent rachetées à partir de 1824 à l’initiative de Talleyrand qui fit aménager un parc et construire un premier casino. L’établissement de jeux et salon de lecture est édifié en 1830 par François Agnety, architecte départemental de l’Allier. Ce pavillon fut agrandi en 1856, puis démoli en 1881 à l’occasion de la construction du nouvel Etablissement Thermal de Charles Le Cœur. L’Etat sembla à nouveau s’intéresser aux thermes de Bourbon l’Archambault en 1838. Le ministre des travaux publics nomme Louis Esmonnot (successeur d’Agnety) architecte de l’établissement thermal de Bourbon-l’Archambault et le chargea de rédiger un avant-projet et un devis approximatif des travaux envisagés, ceci en vue de tirer le meilleur parti possible des sources, et surtout de faire sortir cet établissement thermal de l'état stationnaire où il était depuis longtemps tombé. Pourtant, un problème s’élevait : le projet n'était pas soutenu par le docteur Faye. Le ministre demanda donc au Préfet de régler la question médicale avant d’envisager la construction du bâtiment. La lettre du ministre provoqua la démission de Faye. Le Dr. Pierre-Émile Regnault fut nommé médecin-intendant des Eaux cette même année. Jusqu’à sa mort en 1862, il ne cessera de monter des dossiers, d’écrire aux différents ministres, préfets, banquiers, de leur présenter ses études et projets, de rédiger des notices ou livres pour expliquer la situation de la station. Ce fut son fils, le docteur Pierre-Paul Regnault, nommé en 1879 médecin Inspecteur des Eaux, qui verra la réalisation du bâtiment.

Esmonnot réalisa un nouveau projet en 1843, qui fut amélioré et retravaillé pendant 12 ans. L’Etat demanda à Esmonnot un troisième projet en 1873. Le 8 octobre 1878, le gouvernement était disposé à faire le nécessaire pour donner à l'établissement thermal de Bourbon tout le développement qu'il comporte. La priorité fut cependant donnée aux établissements de Bourbonne et d'Aix-en-Savoie, en cours de travaux. L'accord de construction du Grand Etablissement Thermal fut enfin donné en 1880 par le Ministre du Commerce dont dépendait le thermalisme, sous la présidence de Jules Grévy. Coup de théâtre : Charles Le Cœur fut nommé le 5 mai 1880 architecte de l'Etablissement Thermal, et Louis Désiré Esmonnot écarté de la construction des thermes. Le nouvel Etablissement thermal fut construit entre 1881 et 1885.

PATRIMOINE


Le Casino

Nouveau Parc, Jardin de Montespan

Le Bourbonnais rejoignit la couronne de France en 1531, quelques années avant l’accession au trône de la maison des Bourbons, en la personne d’Henri IV. La fin d’une époque pour la cité. Le château fut délaissé au profit de la cour parisienne. Cependant, les élites en firent un lieu de villégiature et de soins très couru. Après la guérison de Monsieur, frère de Louis XIII, ce dernier ordonna des travaux de captage et la construction d’un établissement de bains, le Logis du Roy, sis place des Thermes et actuel Office de Tourisme. Trois puits et des bassins furent pratiqués pour offrir plus de confort. Le règne de Louis XIV marqua l’apogée des Thermes. Parmi les curistes, on remarqua Boileau, Mme. de Sévigné, le Grand Condé et surtout fidèle parmi les fidèles, Mme de Montespan. La favorite du roi, encore en cour lors de son premier séjour, vint fréquemment à Bourbon L'Archambault ;  la cité, le temps d’une saison, devenait alors une annexe de Versailles, avec ses rumeurs, ses petits scandales et ses grands secrets. Le parc offre, au Nord-est, une vue magnifique sur le promontoire où s'élevait jadis l'imposante forteresse, protégée par vingt tours. La rue des Trois Maures le relie au parc de l'établissement thermal traversé par les Allées Montespan.

Le Château

Louis II de Bourbon fit du château de Bourbon, une véritable demeure princière dont il ne reste, depuis sa démolition à partir de 1793, que les trois tours du Nord. Chacune d'elles possède deux salles voûtées de belles ogives. On peut accéder à leur sommet par un escalier à vis, et bénéficier ainsi de vues différentes sur les alentours. Du sommet de la tour de gauche (Vierge Noire, cadran solaire, jacquemart) la vue s'étend sur la ville, l'étang avec son moulin et le Bourbonnais) Tête de pont du duché d’Aquitaine face au royaume de France, Pépin, dit le Bref, réduisit la première forteresse établie là. A l’aube du millénaire, la ville échoit aux Bourbons, qui bâtissent un formidable château. Nanti de 24 tours, baigné par les eaux d’un étang de 35 hectares, il ne fut jamais pris. Dans l’enceinte, une chapelle accueillait les saintes reliques " Fragments de la Vraie Croix ", "Épine de la Sainte Couronne" ramenées des croisades. Une seconde chapelle, copie conforme de celle de Paris, succéda à la première au XVIème siècle. En 1793, l’abbé Petit - Jean, apprenant le saccage imminent des lieux par les révolutionnaires, sauva les reliques en utilisant un souterrain. Il les mura dans l’église paroissiale qui, depuis, en est dépositaire. Le château fut également gravement endommagé, brûlé et transformé en carrière de pierre. Nombreux sont les édifices alentour incluant des éléments de la vieille forteresse.
C’est un jeune écrivain, Achille Allier qui, le premier, attira l’attention sur le triste destin du bâtiment. Aujourd’hui subsistent trois tours de défense, propriété du comte de Paris, et la tour "Qui-qu’en-Grogne", ainsi nommée car construite en dépit de l’hostilité de la population locale. Cette dernière dut son salut à son utilisation comme prison durant la période révolutionnaire. Le reste du plateau fut colonisé par le village. Du sommet du château, on distingue parfaitement les contours de l’ensemble ; ici l’ébauche d’une tour transformée en terrasse, là l’ancien moulin, alimenté par l’étang.

Église Saint-Georges

Élevée au XIIème siècle, remaniée et agrandie au XVème, puis au XIXème, on y remarque de beaux chapiteaux dont celui des Anges Musiciens dans l'angle du croisillon gauche... Avant de devenir église paroissiale elle était la chapelle d'un prieuré de moniales bénédictines venues s'installer à Bourbon au milieu du XIIème siècle. Sobre construction de style roman bourguignon, ses bas côtés furent élargis au XVème siècle par l'adjonction de deux chapelles. Par la suite l'église eut a souffrir de la Révolution et de l'usure du temps. Elle fut réhabilitée à la fin du XIXème siècle après trois campagnes de restaurations. La nef fut prolongée par un chœur précédé de deux nouvelles travées et entouré d'un déambulatoire d'où partent trois chapelles rayonnantes. De 1864 à 1866, le clocher détruit par la foudre, fut reconstruit et le transept fut prolongé par deux chapelles. Dans son état actuel l'Église forme un ensemble harmonieux mis en valeur par les grands arbres et les massifs fleuris du Square de l'Église.

VISITES

Le quartier de la Sainte Chapelle

Il correspond à l'enceinte de la forteresse médiévale. Dès la fin du XVème siècle des particuliers ont construit des maisons adossées aux remparts ou bâties sur les vestiges de tours, en surplomb au-dessus de l'étang et de la ville dont la maison des chanoines (propriété de la ville) et les résidences des officiers de la forteresse. Particulièrement pittoresques elles donnent un fort cachet au quartier tout comme l'École municipale de musique et la Tour Qui Qu'en Grogne, autres propriétés municipales.

PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE

- Gaston d’Orléans (1608-1660),
- Mme de Montespan (1640 - décédée en 1707 à Bourbon), favorite de Louis XIV. Premier séjour en 1676,
- La Marquise de Sévigné (1626-1696),
- Le Prince de Talleyrand-Périgord (1754-1838) : pendant une trentaine d’années,
- Henriette d’Angleterre,
- Le Grand Condé (1621-1686),
- Boileau (1636-1711). Il écrivit à Racine pour dépeindre le traitement thermal,
- Fénelon (1651-1715),
- Scarron (1610-1660) chante Bourbon-l’Archambault,
- Camille Saint-Saëns (1835-1921),
- Le Président Doumer (1857-1932).

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Château de Bourbon l'Archambault
• Les thermes de Bourbon l'Archambault
• Le patrimoine en valeur à Bourbon l'Archambault
• Le souterrain de La Burge à Bourbon l'Archambault
• Le Musée Augustin Bernard (Il occupe l'ancien établissement thermal, ou "Logis du Roy", bâti par Gaston d'Orléans)
• La grande histoire des Bourbons

Mais aussi...

• Franchesse : (560 habitants) à cheval sur les vallées de la Bieudre et de la Burge, Franchesse est un haut-lieu gastronomique dominé par sa belle église romane,
• Ygrande : (950 habitants) Église du XIIème dotée d'une des plus belles flèches en pierre de la région, terre d'écrivains (Emile Guillaumin, Camille Gagnon), Ygrande domine le bocage,
• La Forêt de Gros Bois : où l'on retrouve les vestiges de l'abbaye de Grammont,
• Château du Plessis à Autry-Issards : ruines du château de la fin du XVème siècle (pas de visites)...

26.10.2022

 

 

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