Le Petit Versailles Auvergnat...
FOCUS |
Commune |
Parentignat |
Département |
Puy-de-Dôme |
Code postal |
63500 |
Adresse |
7, Place du Château |
Début construction |
23 octobre 1707 |
Fin construction |
XVIIIème siècle |
Propriétaire initial |
Famille De Lastic |
Propriétaire actuel |
Anne François III De Lastic |
Langue(s) parlée(s) |
français, anglais |
Contact |
04 73 89 33 00 |
Protection |
Classé M.H (1972) |
|
|
Le château de Parentignat, baptisé le "Petit Versailles d’Auvergne" par Henri Pourrat est un passage obligé pour le visiteur curieux. Épargné à la Révolution, il abrite aujourd’hui l’une des plus importantes collection privée de peintures de grands maîtres français des XVIIème et XVIIIème siècles. La visite vous permet de découvrir les différentes enfilades des salons, la salle à manger, les chambres d’apparats qui conservent encore une grande partie de leur mobilier d’origine et la bibliothèque avec ses 20 000 volumes reliés.
Une promenade parmi les arbres du magnifique parc à l’anglaise complétera agréablement votre visite au cœur de l’Auvergne.
Classé monument historique, le Château, est membre de la Demeure Historique, des Vieilles Maisons Françaises et de la Route des Châteaux d'Auvergne... La visite vous permettra de découvrir les différentes enfilades des salons, la salle à manger, les chambres d’apparats qui conservent encore une grande partie de leur mobilier d’origine et la bibliothèque avec ses 20 000 volumes. Une promenade parmi les arbres du magnifique parc à l’anglaise complètera agréablement votre visite.
HISTOIRE
C’est en 1707 que Jean-Antoine de Lastic, chevalier seigneur et prieur de Bredon, acheta la Seigneurie de Parentignat aux héritiers de Maximilien de Sommyèvre au profit de son neveu François II de Lastic, marquis de Sieujac, pour la somme de 45 000 livres. La demeure de Sommyèvre, englobée aujourd'hui dans l'aile gauche du château, se composait alors d'un corps de bâtiment carré flanqué de quatre tours dont seules les deux tours nord subsistent. Le village s'étendait à l'emplacement actuel de la cour d'honneur. À partir de 1710, François II entreprit une importante campagne d'achat des maisons environnantes (plus de 170 contrats de ventes furent recensés dans les archives de Parentignat), afin de dégager le château et commencer sa construction. Un jardin à la française fut créé. Il dépensa en construction et en achats plus de 100 000 livres entre 1710 et 1720. Parentignat avait alors la réputation d'être une des demeures les plus "richement meublée" de la province". Son fils Anne- François III ne vint en Auvergne que pour y régler ses affaires, et le château fut laissé plus ou moins à l’abandon. Il meurt en 1772. On retrouve les traces d'un mobilier somptueux dans un inventaire daté de cette époque, dont subsistent encore quelques pièces.
Ce n'est qu'en 1780 qu'Anne-François IV, lieutenant général des Armées du Roi, entreprit une importante campagne de travaux et donna à Parentignat l'allure que nous lui connaissons aujourd'hui. Le corps de bâtiment central fut probablement terminé à cette époque, tout comme l'ensemble des toitures mansardées. Il acheta une carrière de marbre afin de construire l'escalier d'honneur. D’un caractère qualifié de "difficile", il se retira de la cour en 1779 et passa le plus clair de son temps en Auvergne. Le château fut épargné par la révolution, sans doute grâce aux idées "libérales" de François IV et ,plus tard, au dévouement du régisseur du domaine Monsieur Herbot. François IV combattit sous les ordres de Lafayette puis de Dumouriez. Une inscription subsiste sur le moulin qui remercie "le citoyen LASTIC d'avoir érigé à ses frais un atelier de salpêtre libre et Républicain". Il mourut à Parentignat en 1794. Ce n'est qu'en 1802 que sa belle fille, veuve de Anne-François V, née Louise Hyacinthe de Montesquiou Fézensac, belle sœur d'Anne de Montesquiou et nourrice du Roi de Rome, engagea des travaux de conservation sommaires et créa le parc à l'Anglaise tel qu'il est connu aujourd'hui.
Sa fille Octavie, unique héritière de Parentignat, épousa en 1807 un lointain cousin, Pierre Annet-François Joseph de Lastic Vigouroux. En 1822, un incendie dû à la négligence d'un palefrenier des Haras Nationaux, locataires de l’aile nord du château à partir de 1816, détruisit tout l'étage mansardé ainsi qu'une grande partie du mobilier d'origine qui avait été relégué au grenier pour être remplacé par des meubles de l'époque. Une restauration sommaire fut entreprise et une nouvelle période de laisser-aller s'étendit jusqu'en 1870. C'est alors qu'Henriette de Valin, veuve d'Annet-François VII de Lastic entreprit de nombreux travaux de rénovation. Jean de Lastic son fils entreprit à son tour la restauration du monument à partir de 1888. Les dômes, aujourd’hui restaurés en tuiles, furent créés et les toitures recouvertes d'ardoises. La mansarde de l'aile Sud fut entièrement reconstruite à l'identique. Jean de Lastic ne s'arrêta pas à la restauration de l'extérieur et du parc qui avait souffert de plusieurs décennies d'abandon, il créa des salons au rez-de-chaussée, la bibliothèque et aménagea également les chambres d’apparat du premier étage.
Parentignat traversa la première partie du XXème siècle sans subir de transformations majeures. Annet-François XI de Lastic, fils aîné de Jean et sa femme née Claude de Saint-Genys y effectuèrent de nombreux travaux de conservation. A la mort de Annet-François VIII en 1970, leur neveu et fils adoptif Georges de Lastic Saint-Jal entreprit de nombreux et très importants travaux de restauration de toitures, fondations, drainage. Il recréa entièrement le parc qui avait été laissé à l'abandon. Les travaux se poursuivirent depuis, toitures, électricité, peintures… Les grandes salles du premier étage abritent aujourd'hui une partie de la collection de George de Lastic avec la volonté d'offrir un parcours de plus en plus étendu au visiteur.
GALERIE
La collection Georges de Lastic est une série très importante d’œuvres d'art ayant appartenu à l'historien d'art Georges de Lastic et actuellement conservées au château familial de la famille de Lastic. Elle est à ce jour une des plus grandes collection de tableaux de peintres français des XVIIème et XVIIIème siècles.
LE PARC
Le style "à l'anglaise" du parc, naturellement intégré à la campagne environnante, date de la fin du XVIIIème siècle. Auparavant, un dessin "à la française" de facture simple, en accord avec l'architecture du château, occupait toute la partie aujourd'hui engazonnée. A l'emplacement des rosiers, une balustrade limitait la terrasse; au centre, un escalier en pierres à double volée de marches conduisait au niveau du jardin composé de petits compartiments géométriques avec un bassin circulaire au centre et un grand bassin au fond. Au-delà s'étendait un alignement d'arbres "en patte d'oie". Sur la gauche un potager était ordonné dans le même esprit et, à droite, un verger.
Après la Révolution, on supprima la balustrade et l'escalier, on creusa l'étang en ménageant une île; la terre extraite fut talutée contre la terrasse pour créer le plan incliné actuel, et les parterres de buis furent remplacés par du gazon. Des arbres de haute futaie subsistent encore près de la balustrade, à gauche de l'escalier.
ÉQUIPEMENTS ET SERVICES
- Parking à proximité (voitures et autocars),
- Salle d'exposition,
- Animaux domestiques acceptés,
- Location de salles,
- Boutique,
- Accès Internet Wifi.
DATES ET
HORAIRES DES VISITES
Ouvert du mercredi au dimanche en juin et septembre de 10h30 à 12h30 et de
14h00 à 18h00.
Horaires de visite : 11h00, 14h30 et 16h30.
Ouvert lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche du 1er juillet au 31
août.
Horaires de visite: 11h00, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30.
Groupes, sur rendez-vous (04 73 89 33 00)
Zoom au survol de l'image |
|
Séminaires, réunion de travail.
■ Visite(s)
conseillée(s)
• La ville d'Issoire
• Le musée de la minéralogie à Issoire
• L'Abbatiale Saint-Austremoine à Issoire
• Le Centre d'Art Roman Georges Duby à Issoire
• La Tour de l'Horloge (4, Rue du Ponteil à Issoire) : entrez dans la Renaissance, remontez le temps jusqu'en 1500, époque foisonnante, planétaire, européenne, mutante, artistique, féroce
Mais aussi...
• Le pont suspendu sur l'Allier à Parentignat (2ème quart du XIXème siècle)
|