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ISSOIRE
(Puy-de-Dôme)

Code Postal : 63500 - Population : 14500 h. (environ)
Altitudes moyennes : 314 m. - 542 m
Habitants : les issoiriens ou issoriens
Mairie04 73 89 03 54

 

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Issoire aux portes du Sud...

Issoire est idéalement située dans le département du Puy-de-Dôme, en plaine et au confluent de l’Allier et de la Couze Pavin. A 25 minutes au sud de Clermont-Ferrand, Issoire est au bord de l’autoroute A75 qui transporte chaque année des milliers des vacanciers vers le Sud. D’ailleurs, on dit qu’Issoire est la porte du sud. Son architecture toute en couleurs, ses toits de tuiles, son climat doux et ensoleillé y sont pour beaucoup. Longtemps "Bonne ville d’Auvergne", la ville a toujours été un lieu de commerces et de foires. Aujourd’hui, la richesse de son patrimoine matériel et immatériel lui vaut le label Plus Beau Détour de France. Issoire, centre industriel important depuis la seconde guerre mondiale, entourée d'une riche campagne, se situe sur les bord de la Couze de Pavin. La vieille ville a gardé son plan ancien, les boulevards d’aujourd’hui ont remplacé les fortifications d’hier. En flânant dans les rues, vous découvrirez la Tour de l’Horloge, l’ancien beffroi communal, édifiée au XVème siècle et dotée d’une façade en pierre de Volvic de 1840. Des expositions y sont organisées à l’année et le belvédère offre un point de vue unique sur la ville et les massifs environnants : le Sancy, la chaîne des Puys, le Cézallier...

Eaux et jardins

Grâce à la proximité de la Couze Pavin, la ville bénéficie depuis plusieurs siècles d’un important réseau d’eau. Vous croiserez certainement les biefs ou canaux qui irriguent vergers, prés et jardins. En été, le square René Cassin, traversé par la Couze Pavin, en face de l’abbatiale, offre un agréable moment de fraîcheur. A 600 mètres du centre-ville, le château d’Hauterive du XVIIème et XVIIIème siècles abrite des jardins labellisés jardins remarquables. La promenade y est des plus agréables, dans les jardins à la française, les potagers en terrasse et les cabinets de verdure. Visite également des dépendances (fournil, cuvage, cave, glacière).

HISTOIRE

Au Moyen-âge, Issoire dût son développement à l'abbatiale Saint-Austremoine. A côté des moines, la vie urbaine s'organisa avec une bourgeoisie spécialisée dans le commerce des foires et disposant de revenus de riches terres avoisinantes. Après 1460, des familles issoiriennes qui avaient remplacé leurs activités marchandes par le négoce de l'argent, accédèrent à la gestions des finances royales et parfois, à des hautes responsabilités. En 1515, Thomas Bohier général des finances de Normandie, acquérait la seigneurie de Chenonceau. En 1515, Antoine Duprat fut nommé chancelier de François Ier et le resta pendant vingt ans. En 1540, un ancien moine jacobin allemand convertit les consuls à la foi luthérienne. Parmi les nouveaux adeptes se trouvait Jean Brugière, le receveur du cens. Lebailli, voulant faire un exemple, le condamna à être brûlé vif. Sa fermeté devant la mort engendra toutefois de nombreuses conversions. Issoire devint "une petite Genève" où coula le sang de nombreux martyrs de la foi nouvelle. La Renaissance connut une période agité, après 1540, quand l'intransigeance entre les catholiques et les calvinistes entraîna de terribles réactions. Issoire fut mise a feu et à sang en 1575 par le capitaine protestant Merle, puis en 1577, par le frère du roi très catholique Henri III.

Le capitaine Merle (1548-1590)

Issu d'une famille d'Uzès, noble mais désargentée, Merle embrassa de bonne heure la carrière des armes. Il se signala par une bravoure extraordinaire. Après la Saint Barthélemy, il mena une lutte sans merci contre les catholiques. Le 15 octobre 1575, il prit Issoire, puis démolit les tours de l'église. L'armée catholique du Duc d'Anjou, frère du roi, reprit la ville en 1577 et lui fit subir un sac effroyable et y met le feu.

Le chien de la chienne

Pendant le règne de Henri IV, le gouverneur de la place, Allègre, était fort intime avec la marquise d'Estrées, mère de la fameuse Gabrielle, favorite du béarnais. Apprenant qu'une bourgeoise l'avait traitée de femme de plâtre, elle fit pendre le mari. Une nuit, la foule excédée, envahit le palais du gouverneur et le tua dans son lit, ainsi que la marquise. "Nous avons tué le chien et la chienne", disaient les gens d'Issoire.

PATRIMOINE CULTUREL

Le centre d'Art Roman Georges Duby (Parvis Raoul Ollier)

Le Centre d'art roman Georges-Duby est situé à l'emplacement de l'ancienne abbaye bénédictine qui, au Moyen Âge, jouxtait l'abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire. Il a pour mission de favoriser la connaissance et la mise en valeur du patrimoine roman, avec ses espaces d'accueil, de vidéo, de recherche, de documentation et de divertissement. Situé à deux pas du centre ville le Centre d'art roman Georges-Duby renferme les vestiges de l'ancienne abbaye bénédictine qui, au Moyen Âge, jouxtait l'église. Ouvert durant l’été de mai à octobre, il a pour mission de favoriser la connaissance et la mise en valeur du patrimoine roman, avec ses espaces d'accueil, de documentation, d'expositions et d'animations destiné au public le plus large. Le Centre rassemble ainsi les souvenirs d'un passé riche et authentique, joints au désir de préserver et de transmettre un patrimoine culturel important. Il tisse, à travers les siècles, un lien entre le passé, le présent et l'avenir de l'Homme.

Chaque été à la fin du mois de juillet, un festival d'art roman est organisé par l'association Terres Romanes d'Auvergne. À cette occasion, concerts, spectacles, expositions, ateliers d'initiation, stages, excursions et randonnées sont proposés au public. Un colloque international d'art roman clôture chaque automne la Saison Romane.

INDUSTRIES

En 1974, des techniciens soviétiques commencent le montage pour Interforge d’une presse géante d’une puissance de 65 000 tonnes inaugurée en 1977. Fortech (anciennement Forgeal) dispose également de quatre presses, la plus puissante étant de 20 000 tonnes. Issoire s’affirme dès lors comme le leader européen et le second mondial dans la production des tôles de forte épaisseur destinées au marché aéronautique. En plus de sa moderne École Nationale de Sous-officiers de l'Armée de Terre, Issoire compte d'importante usines, métallurgiques concentrées dans la zone industrielle (Nord-est). Deux fournissent des pièces métalliques matricées et forgées: Fortech-Airforge, spécialisée dans la production des pièces en aluminium et titane destinées à l'aéronautique; Interforge, dont la presse géante est la plus puissante du monde occidental (65 000 t.). Issoire est aussi, surtout, la capitale de la transformation de l'aluminium ou d'alliages légers en produits semi élaborés destinés également à l'aéronautique; en 1994, son usine Péchinay-Rhénalu couvrait, à elle seule, les besoins de l'Europe de l'Ouest. Issoire-Aviation fabrique des éléments d'équipement en matériaux composites ou en chaudronnerie fine.

SPORT AÉRONAUTIQUE

Au début des années 1960 un aérodrome réputé dans les milieux aéronautiques fut mis en place. L’aérodrome issoirien bénéficie de conditions idéales permettant les records d’altitude pour les spécialistes du vol à voile. La présence militaire se maintient toujours à Issoire avec la création au début des années 60 de l’École des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre (EATAT) qui prit, par la suite, le nom d'École d'Enseignement Technique de l'Armée de Terre (E.E.T.A.T.) puis d’École Nationale Technique des Sous-officiers d’Active (ENTSOA). Dissoute en 1998, elle fut aussitôt remplacée par le 28ème Régiment de Transmissions, premier régiment de l’armée de terre française. Le centre de vol à voile de l'aérodrome d'Issoire-le-Broc, au Sud-est de la ville, attire de nombreux vélivoles français et étrangers qui viennent profiter de la force ascensionnelle des courants atmosphériques locaux, capable d'élever à plus de 10.000 mètres des planeurs largués à 800 mètres d'altitude.

FESTIVITÉS

- Foire aux fleurs, aux chevaux, à la cochonnaille,
- Fêtes médiévales, de la pomme, de l'alambic, de la grenouille, du mouton, de l'âne, du fromage Saint-Nectaire,
- Marché tous les samedi matin de 8h à 12h30.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La Tour de l'Horloge (4, Rue du Ponteil) : entrez dans la Renaissance, remontez le temps jusqu'en 1500, époque foisonnante, planétaire, européenne, mutante, artistique, féroceEn savoir plus sur la Tour de l'Horloge à Issoire (Puy-de-Dôme)
• L'Abbatiale Saint-AustremoineVoir le château de Parentignat à Issoire (Puy-de-Dôme)
• Le Centre d'Art Roman Georges Duby à Issoire
• Le musée de la minéralogieVoir le musée de la minéralogie à Issoire...

Mais aussi...

• Le château de Parentignat
• Les Salles Jean Hélion : depuis 1985, le Centre culturel Nicolas Pomel est devenu le théâtre d’expositions d’art moderne et contemporain accueillies dans les salles Jean-Hélion,

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