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SAINTE CHAPELLE (Puy-de-Dôme)
Boulevard Chancelier de L'Hospital
Riom - 63200
Contact04 73 38 99 94 |
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Construite à l'emplacement d'un ancien oratoire édifié du temps d'Alphonse de Poitiers (1241-1271), la Sainte-Chapelle reste le seul élément visible du palais que se fît construire Jean de Berry entre 1370 et 1403. Confiée aux architectes Gui de Dammartin et Pierre Juglar, la construction de la Sainte-Chapelle débuta vers 1395 pour s'achever par la toiture en 1403. Faisant appel à une main d'œuvre nombreuse et hautement qualifiée, ceux-ci travaillèrent avec des maçons, des tailleurs de pierre et un maître d'œuvre connu sous le nom de Hugues Foucher. D'autres noms de réputation moindre apparaissent sur les comptes du duc Jean de Berry (parmi ceux-ci, on trouve Hugues Joly, Colin de Juvigny, Jehan Besançon et Perrin Chilebeau).
Ce chantier, qui dura en tout et pour tout huit ans, fût exécuté dans le plus pur style gothique flamboyant. En 1416, à la mort du duc Jean de Berry, le comté d'Auvergne (et donc la ville de Riom et son palais) devient la propriété des Bourbon par le mariage de Marie de Berry (fille cadette de Jean de Berry) avec Jean Ier de Bourbon. Commandé par leur fils Charles Ier de Bourbon, l'ensemble des vitraux qui ornent l'intérieur de l'édifice semble dater des années 1450-1456. Faisant partie des terres d'Anne de Beaujeu et Pierre II de Bourbon, la chapelle du palais voit en 1488 l'arrivée d'un collège de prêtres. Les bulles du pape Innocent VIII transforment ce collège en chapitre collégial placé sous le vocable de Saint-Louis à la date du 15 janvier 1491. Souvent détérioré au cours des XVIIème et XVIIIème siècles (1686, 1716 et 1756), les verrières sont enfin restaurées par le peintre-verrier Etienne Thévenot en 1850. L'intérieur, également touché par la pose d'un planché intermédiaire en 1827, fût heureusement réparé après la destruction de celui-ci en 1851.
Faisant inévitablement penser à la Sainte-Chapelle de Paris, mais aussi à celle du château d'Aigueperse (63), cette Sainte-Chapelle reste l'unique monument de ce type entrepris par le duc Jean de Berry (l'autre, qui se trouvait à Bourges, fût malheureusement détruite). S'étirant sur environ 72 mètres de long, le bâtiment en pierre de Volvic est composé de trois travées terminées par un chevet pentagonal auquel on a ajouté deux petits oratoires de chaque côté. S'élevant sur un mur d'environ sept mètres de haut, les grande verrières sont séparées par des contreforts terminés par des pinacles munis de gargouilles. La toiture en ardoise, de plan très incliné, est séparée de la maçonnerie par une balustrade de pierre qui court tout le long de l'édifice. En dessous, prend place une corniche finement moulurée sur laquelle on peut voir une frise faite de feuillages. Couronnant la balustrade, des épis de faitières de plus pur style flamboyant encadrent un cadran d'horloge en fer forgé.
Culte : Catholique romain,
Type : chapelle,
Rattachement : Diocèse de Clermont,
Début de la construction : 1394
Fin des travaux : 1403,
Style dominant : Gothique flamboyant,
Vitraux : XVème siècle.
Sur les dix saintes chapelles édifiées du XIIIème au XVIème siècles sur le modèle de celle du Palais de la Cité à Paris, trois demeurent dans le Puy-de-Dôme (Aigueperse, Vic le Comte et Riom). Elles sont le témoignage d’un passé flamboyant et constituent un patrimoine rare et exceptionnel. |
Le portail situé dans la première travée de droite conserve une partie de sa décoration d'origine malgré les amputations du XIXème siècle. Sur celui-ci apparaissent encore de beaux piédroits soutenant un arc en anse de panier et un tympan orné de beaux quadrilobes. De part et d'autre du portail sont conservées des niches surmontées de dais finement ciselés et voutés d'ogives. Les statues, aujourd'hui disparues, représentaient probablement Saint-Thomas et Saint-Louis.
A l'intérieur, la nef longue de trois travées et le chœur de plan pentagonal, sont surmontés d'une voûte d'ogive sexpartite partagée en deux par une lierne longitudinale. S'élevant à plus de 15 mètres, cette voûte est ornée de clefs figurants Dieu le Père, divers saints, les armes du duc de Berry et le blason d'Auvergne. Parmi les saints représentés, on retrouve Pierre tenant une clef, Jacques s'appuyant sur son bâton de pèlerin, André portant sa croix et Paul armé d'un glaive. Soutenant la poussée exercée par la voûte, les piles de la nef et les colonnettes du chœur sont les seuls éléments de pierre à former les murs intérieurs. Le reste, constitué de grandes baies, apporte lumière et décoration. Ces baies, constituées de quatre lancettes tréflées, sont surmontées par un réseau de six quadrilobes et de mouchettes latérales.
Les vitraux, placés à l'intérieur des baies, furent commandés par Charles Ier de Bourbon vers 1450 à un atelier probablement venu de Bourges. Concentré dans le chœur pentagonal, ces verrières s'ornent de grands personnages figurant, entre autres, Charles Ier et son épouse Agnès de Bourgogne présentés à la Vierge par leur saint patron. Sur les autres vitraux sont représentés les douze apôtres et les prophètes ainsi qu'un ensemble de blasons. Sur les vitraux des oratoires prennent place quatre saintes et quatre Pères de l'Eglise (Ambroise, Grégoire, Jérôme et Augustin). Les personnages se déployant sur la totalité des vitraux sont habillés de vêtements luxueux et particulièrement colorés (dominantes de bleu et de rouge) . Le décor dans lequel évolue tous ces saints et ces monarques reflète bien le goût de l'époque pour le style flamboyant. La totalité des personnages est en effet surmontée de dais finement sculptés.
DESCRIPTION
La chapelle de style gothique flamboyant est à nef unique de trois travées et voûtée d'ogives. La poussée des voûtes est équilibrée par des contreforts extérieurs. La chapelle est éclairée par neuf baies. Deux petits oratoires permettaient au duc et à la duchesse de suivre les offices. Une cheminée chauffait les oratoires. La devise du duc était sculptée sur leurs manteaux : "Ursine", "le tems venra".
La chapelle mesure 23,3 m de long, 9,1 m de large et 15,3 m de hauteur à la clé de voûte. Elle présente trois travées de longueur égale à la moitié de la portée, soit 4,55 m. Le chevet, orienté, au sud, est pentagonal, chaque pan étant de longueur égale à la longueur d'une travée. Elle est faite en pierre volcanique de Volvic, couverte d'ardoise. Un chemin de ronde de 72 m de long fait le tour de la chapelle.
La chapelle avait deux entrées. Un premier accès se faisait par la grande salle du château, aujourd'hui disparu. Le second accès se trouve sur la façade est de la première travée. Une annexe de trois niveaux avec un escalier à vis a été construite contre la façade ouest de la première travée permettant au duc d'accéder à son oratoire privé.
MOBILIER
Le mur du fond est décoré d'une tapisserie d'Aubusson en 1820 quand la salle d'audience de la 2e chambre est installée dans la chapelle.
VITRAUX
Les vitraux furent réalisés pour les neuf baies de la nef et de l'abside, vers 1450-60, commandés par Charles Ier de Bourbon, le petit-fils de Jean de Berry, à des verriers berruyers. Des dégradations des vitraux furent signalées aux XVIIème et XVIIIème siècles. En janvier 1686, Amable Boy, vitrier à Riom, fut chargé de remplacer les morceaux cassés ou manquants par du verre blanc de Lorraine ou du verre de couleur en suivant le dessin initial. En 1727, les verrières furent à nouveau endommagées par le vent et nécessitèrent une importante intervention. Les travaux de réparation furent adjugés le 6 février 1729 à Pierre Chardonnet, vitrier à Riom avec la participation d'Amable Boy. Les travaux s'achevèrent en janvier 1731 mais entraînèrent une modification importante quant à la disposition des vitraux.
Le peintre verrier Étienne Thevenot présenta un rapport sur l'état détaillé du bâtiment et des vitraux avec un projet de restauration. La restauration des vitraux de la partie supérieure qui comprend des éléments importants du titrage original fut jugée facile. Pour les parties inférieures qui ont disparu, il fut présenté deux propositions. La première consistait à y placer les blasons des Bourbons et de leurs alliances portés par deux anges. La seconde consistait à y placer des personnages dans le style et la continuité des registres supérieurs. Les discussions pour savoir qui devait payer ces restaurations, le ministère de l'Intérieur ou celui de la Justice, entraînèrent une dégradation encore plus importante des vitraux. En 1850, on colla du papier sur les verrières pour éviter des chutes. La restauration de la chapelle commença en 1850 et se poursuivit par les vitraux en 1853-56 par le maitre verrier Étienne Thevenot.
ÉQUIPEMENTS & SERVICES
- Parking autocars,
- Visites individuelles guidées.
DATES ET HORAIRES DES VISITES
Visites libres du 1er au 30 septembre (du mercredi au vendredi de 15h00 à 17h00).
Renseignements "Animation du Patrimoine"
Fermée le week-end et jours fériés..
La chapelle est classée monument historique le 25 mars 1842
■ Visite(s) conseillée(s)
• La ville de Riom
• La verrerie des Marais à Riom
• Le Musée Régional d'Auvergne à Riom
• Le Musée de la moto
• Le Musée Francisque Mandet à Riom
Mais aussi...
La Maison des Consuls
Ce bâtiment, du XVIème siècle, comporte cinq arcades aux rez-de-chaussée. Les fenêtres du premier étage supportent une élégante frise au-dessus de laquelle sont disposés deux bustes de femmes et deux bustes d'empereurs romains.
La Tour de l'Horloge
Située au cœur du centre ancien et plus particulièrement au Coin des Taules, la Tour de l’Horloge est un ancien beffroi, symbole des libertés communales acquises grâce à la charte de franchise de 1270. Reconstruit à la Renaissance sur sa base médiévale, la Tour de l’Horloge représente aujourd’hui le symbole architectural de la ville. Au sommet, la tour octogonale porte un cadran solaire et une salamandre, emblème de François Ier, qui rappelle que Riom fut ville royale de 1521 à 1532. Du haut de la tour (128 marches), une vue panoramique permet de découvrir un superbe panorama sur la ville et ses alentours… une table d’orientation vous permettra d’observer sous un nouvel angle les monuments riomois, la rue du Commerce, la plaine de Cerey.
L'Église Notre-Dame du Mathuret
De style gothique languedocien, elle a été édifiée à partir de 1308 puis remaniée et agrandie au XIXème siècle. Le portail néogothique porte une copie de la Vierge à l'oiseau dont l'original, polychrome, datant de la fin du XIVème siècle, est conservé à l'intérieur. Elle fut sauvée à la Révolution par la corporation des bouchers qui la cachèrent dans une cave.
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