Basilique Notre-Dame du Port
Notre-Dame-du-Port est une église collégiale de facture romane, qualifiée tardivement de basilique, située à Clermont-Ferrand dans le quartier du Port entre la place Delille et la cathédrale. Du Xème siècle à la Révolution, elle fut desservie par une communauté de chanoines, séculiers dès avant le XIIIème siècle. Elle est classée monument historique depuis 18401. En 1998, elle a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco au titre de l'inscription des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Patrimoine mondial de l'UNESCO (ouvert tous les jours de 8h à 19h).
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Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption
Située au cœur du centre historique de Clermont-Ferrand, la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption s'élève majestueusement sur le plateau central de la ville. L'entrée principale donne sur la rue des gras, Rue commerçante très animée, qui est bordée par la jolie place de la Victoire et sa fontaine aux lions. De style gothique et sous influence romane, la cathédrale est reconnaissable à sa couleur noire, propre à sa construction en pierre de Volvic. Les deux flèches, d'une hauteur de 108 m, sont visibles depuis le puy de Dôme. A ne pas manquer, les vitraux et les fresques qui font la richesse de cet édifice. Place de la Victoire (ouvert de 9h à 19h).
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Église Notre-Dame de Prospérité
En voyant ce superbe édifice gothique, on oublie trop souvent que les habitants de Montferrand durent se contenter d'une modeste chapelle castrale pendant près de deux siècles. Construite au tout début du XIIème siècle par le comte Guillaume VI et brûlée en 1126 par les armées du roi Louis VI le Gros, cette chapelle comtale fût remontée peu de temps après...
Montferrand (ouvert tous les jours de 8h à 12h et de 14h à 19h).
Église Saint-Pierre des Minimes
Vaste édifice classique surmonté d'un dôme. A l'intérieur on peut admirer de belles boiseries. L'église Saint-Pierre-des-Minimes est située rue des Minimes, et( l'entrée est sur la place de Jaude. L'église a été construite au XVIIème siècle pour servir d'église au couvent des Minimes. Son style est classique. L'église fut agrandie au XIXème siècle par Jean Teillard. Les sculptures intérieures sont dues à Henri Gourgouillon.
Commencée dès 1630 ( l'ancien couvent des Minimes ) à l’époque où les couvents s’installaient un peu partout en Europe. Clermont accueillit alors les pères Minimes dans un établissement construit grâce à la générosité de Marguerite Saulnier, veuve de François Lecourt, seigneur de Montdory. L’endroit n’était pas très salubre : situé en bas de la ville, entre les méandres de la Tiretaine qui sillonnent le quartier, et au bord de la place de Jaude alors encombrée de déchets. L'église fut successivement modifiée, détruite, reconstruite et enfin achevée de 1895 à 1897, par Teillard, qui lui rajouta son dôme si caractéristique, l'église Saint Pierre Les Minimes, sévère, lourde et mal proportionnée n'est pas vraiment un édifice majeur, mais sa silhouette pataude de lave noire s'harmonise plutôt bien avec les flèches gothiques de son illustre grande sœur, la cathédrale Notre Dame de l'Assomption. De belles boiseries (1736) sont toutefois dignes de la visite. La chapelle a été édifiée en lave andésite, avec sobriété et même sévérité selon les principes de vie des pères Minimes. Sous l’injonction des habitants, il fut décidé cependant d’agrémenter la façade lourde et froide, en lui adjoignant, en 1731, deux clochers furent détruits en 1734 pour, en 1742, en construire un seul qui s’écroula et qui fut reconstruit plus solidement immédiatement. En 1790, la chapelle des Minimes fut fermée et le monastère vidé de ses habitants. En 1793, les membres de la société jacobine investirent la chapelle pour s’y réunir, ce qui lui évita la démolition. En revanche, l’église Saint Pierre qui se trouvait à l’emplacement du marché actuel fut détruite en 1796. Elle transmit son nom à la chapelle des Minimes après la Révolution, lorsque les paroisses furent reconstituées. En 1857, la toiture de la nef fut surélevée et l’on y ajouta un petit campanile orné des clés de Saint-Pierre. De 1895 à 1897, l’église fut agrandie. L’architecte Teillard fit construire le chœur puis la croisée de transept en la surmontant d’un dôme et en supprimant le clocher construit en 1742.
Église Saint-Joseph
Le 28 mars 2009, un incendie criminel endommagea gravement cette église Saint Joseph, située sur la paroisse Saint Luc, Rue de Strasbourg, à Clermont, entraînant sa fermeture pour plusieurs mois. Des boiseries de valeur furent à jamais perdues et d’autres œuvres furent abîmées par les fumées : ainsi le buffet des prestigieuses orgues, dues au facteur Charles Anneessens, dont la première tranche de restauration venait de s’achever ; le buffet avait été inauguré en novembre 2008.
(ouvert tous les jours de 8h à 18h30 et le dimanche de 8h à 12h).
Église Saint-Eutrope
L'église Saint-Eutrope est une ancienne collégiale catholique située rue Sainte-Claire à Clermont-Ferrand. Elle est classée monuments historiques depuis 1846
(ouvert tous les jours de 8h à 19h et le dimanche de 8h à 12h).
Église Saint-Genès les Carmes
Rue Neuve des Carmes
Sous le nom de Saint Genès, archidiacre puis évêque d’Auvergne né en 600, associé à celui de l’ordre des Carmes apparu vers 1160, l’église de Saint Genès des Carmes (rue des Carmes) cache mille ans d’histoire trouble et bouleversée. Histoire et visite de cette très jolie petite église possédant une des plus belles acoustiques de la ville et qu’aujourd’hui la ruine menace, de style gothique méridional, elle comporte une large nef unique et une magnifique abside...
Chapelle des Cordeliers
Cette église s'inscrit dans un groupe d'églises franciscaines à nef unique caractéristique de la prééminence de cet ordre mendiant au cours du XIIIème siècle. En 1263, Bernard de la Tour, comte de Boulogne, fit don du terrain. La chapelle aurait été fondée en 1273. Le chœur de l'église servit de sépulture pour la famille de la Tour. Ne reste de cet ensemble monastique, hormis une peinture murale à l'entrée de ce qui correspondait au réfectoire, que l'église. Du décor intérieur, ne subsiste que des colonnettes et chapiteaux apparaissant par endroit. Cet édifice reste le seul exemplaire en Auvergne du système de voûtes sexpartites. Les quelques arcades du cloître qui restent côté cour remontent au XVIIIème siècle. En façade, percements avec deux lancettes et rosaces polylobées. De la fin du XIIIème siècle, elle abrite désormais un pôle multimédia ainsi que des espaces d'expositions. L'église des Cordeliers s'inscrit dans un groupe d'églises franciscaines à nef unique caractéristique de la prééminence de cet ordre mendiant au cours du XIIIème siècle en milieu urbain. En 1263, Bernard de la Tour, comte de Boulogne, fit don du terrain. La chapelle aurait été fondée en 1273. Le chœur de l'église servit de sépulture pour la famille de la Tour. Avec la vente du couvent des Cordeliers comme bien national à la Révolution, les bâtiments disparaissent peu à peu, remplacés par des constructions fonctionnelles et sans souci d'intégration. Ne reste de cet ensemble monastique, hormis une peinture murale à l'entrée de ce qui correspondait au réfectoire, que l'église. L'édifice fut dénaturé par la destruction partielle de la voûte vers 1854; par le compartimentage du volume pour l'installation des services d'archives en 1806 ; par des restaurations. Du décor intérieur, ne subsiste que des colonnettes et chapiteaux apparaissant par endroit. L'emplacement du jubé est discernable par quelques vestiges au rez-de-chaussée. Cet édifice reste le seul exemplaire en Auvergne du système de voûtes sexpartites. Les quelques arcades du cloître qui restent côté cour remontent au XVIIIème siècle. En façade, percements avec deux lancettes et rosaces polylobées...
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Autres édifices religieux
(non documentés)
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Églises, chapelles, paroisses (confession catholique, protestante)
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