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CATHÉDRALE NOTRE-DAME de l'Assomption - Clermont-Ferrand
Puy de Dôme - Auvergne - Rhône Alpes
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Somptueuse dans sa robe grise, la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, emblème gothique,
règne en majesté sur Clermont-Ferrand et fait la fierté de ses habitants !...
FOCUS |
Département | Puy-de-Dôme |
Localité | Clermont-Ferrand |
Code postal | 63000 |
Adresse | Place de la Victoire |
Époque | XIIème siècle |
Type | Cathédrale |
Style | art roman auvergnat |
Culte | catholique - romain |
Diocèse | Archidiocèse de Clermont |
Protection | classé au titre des monuments historiques en 1862. |
Contact | 04 73 98 65 00 |
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La Cathédrale de Clermont-Ferrand fut mise en chantier en 1248, pour s'achever en 1902... Cependant, Viollet le Duc termina la façade occidentale en 1884. En 1794, la Cathédrale faillit être détruite par les révolutionnaires, c'est un Bénédictin, Verdier-Latour, qui réussit à les retenir, en faisant admettre que la Cathédrale conviendrait parfaitement aux rassemblements populaires.
C'est ainsi que l'édifice fut préservé...
Place qui termine la Rue des Gras porte le nom de ce défenseur du patrimoine. Élancée comme une flèche noire, la Cathédrale Notre - Dame, emblème de la Ville, fut très longtemps, un véritable espace commercial. Au cours du XVIème siècle, les autorités de l'église, accordèrent le droit aux marchands d'installer leurs étals sur le parvis. La dernière échoppe disparut vers 1890. La construction de cette œuvre est inspirée des cathédrales de l'Île de France et sa couleur noir est due à la lave de Volvic, il faut noter que c'est la seule grande cathédrale construite avec ce matériau. Après la destruction des voûtes et le comblement d'une grande partie par les fondations de l'église gothique, et d'autres dégâts au cours desquels les murs de la chapelle furent éventrés pour éventrer les placards et ouvrir de nouveaux sarcophages et créer des accès. Les maçonneries de la cathédrale furent effectuées dans le mortier et des pierres taillées à la demande avec du mortier à liant blanc empreints de petits grains de pouzzolane noir. Le mobilier de la crypte présente aussi un grand intérêt. Il comprend :
- Un sarcophage en marbre du IVème siècle qui servait d'autel dans le transept nord de la cathédrale avant la Révolution. Il fut acheté en 1793 pour être transformé en abreuvoir. Récupéré après la tourmente, il servit d'autel pour la chapelle des Carmes Deschaux avant d'être transporté dans la crypte de la cathédrale en 1960. Sur la façade principale, les sujets se suivent en frise continue, encadrant la figure de la défunte dans l'attitude de l'orante, les bras levés vers le ciel, accueillie par saint Pierre et saint Paul. Ce mobilier constitue un précieux témoin des premiers temps du christianisme en Auvergne.
- Un sarcophage du Vème ou VIème siècle, trouvé sous le dallage de la cathédrale en 1822, montre le Christ et les apôtres insérés dans des niches délimitées par des colonnettes. - Des fragments de corniches et de modillons à copeaux en grès de Chaptuzat, qui devaient orner la cathédrale d'Etienne II. De belles peintures murales datant du début du XIIIème ornant la partie tournante du déambulatoire auquel on accède par un petit tunnel creusé dans les fondations gothiques. Elles furent exécutées à la demande de la famille à qui l'on avait concédé l'usage d'une des chapelles. Elles représentent le Sermon sur la Montagne et la multiplication des pains, puis, presque effacée, l'Annonciation. En face : une Vierge en majesté qui faisait partie d'une Adoration des mages. Les autres scènes sont indistinctes.
LA CATHÉDRALE PRIMITIVE
Au Vème siècle, Namatius, évêque de la cité des Arvernes, fit bâtir une première cathédrale obtenant ainsi que le culte chrétien sorte du quartier appelé par Grégoire de Tours le "vicus christianorum" (actuel quartier Saint-Alyre) dans son Historia francium du VIème siècle. Namatius dédia cet édifice aux saints Vital et Agricol, dont on fit venir les reliques de Ravenne. La description faite par Grégoire de Tours indique que l’église, la plus ancienne construite intra muros, était de plan basilical, ornée de marbre, possédait une nef et deux collatéraux. Elle a 150 pieds de long (43,5 m), 60 de large (17,4 m) et 50 de haut (14,5 m), possède 42 fenêtres, 70 colonnes et 8 portes.
Le Vème siècle fut marqué par la présence et le rayonnement de l'évêque Sidoine Apollinaire, poète et homme politique, gendre d'Avitus, l'un des derniers empereurs romains. Entre 470 et 475, il organisa la défense de la ville de Clermont face aux attaques répétées des troupes wisigothes du roi Euric qui finirent par l'emporter.
La cathédrale primitive fut détruite en 760 par Pépin le Bref, et restaurée par l’évêque Adalbertus entre 764 et 768. De nouveau détruite lors des raids normands en 915, c’est l’évêque Étienne II, ancien abbé de Conques et frère du vicomte de Clermont, qui entreprirent de la reconstruire en style roman.
LA CATHÉDRALE ROMANE
Construction
L’évêque Étienne II fit bâtir, par Alleaume, une troisième cathédrale, romane, qui fut consacrée à la Vierge en 946. Elle passa pour un modèle inégalé et servit probablement de prototype à de nombreuses églises d'Auvergne. C'est au XIème siècle que la cathédrale connut une période d'enrichissement, alors que les évêques de Clermont obtinrent le droit de battre monnaie de la part de Guillaume V d'Auvergne, privilège qu'ils conservèrent jusqu'à François Ier. Au XIIème siècle, l'abbé Suger la nomma Sainte-Marie épiscopale pour la distinguer de Sainte-Marie principale à savoir Notre-Dame du Port ce qui donna à penser à l'historien clermontois Ambroise Tardieu que cette dernière pourrait avoir servi de cathédrale après les attaques normandes du Xème siècle.
La crypte
La crypte découverte en 1885 est particulièrement mutilée avec des voûtes détruites, des excavations pour y installer des sarcophages et les fondations de la cathédrale gothique. On peut restituer son plan d'origine vers l'an mil et on sait par un texte du moine Helgaud de l'abbaye de Saint-Benoît sur Loire qu'elle servit de modèle à la crypte de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans édifiée par le roi Robert le Pieux et consacrée en 1029. Le centre de la crypte est organisé à partir de trois confessions donnant sur une salle carrée constituée de trois nefs couverte de voûtes d'arêtes reposant sur des colonnes. Cet espace est prolongé par un chœur un peu moins large. Ce chœur comprend deux niches semi-circulaires et une carrée contenant l'autel avec une fenêtre meurtrière ouverte dans l'axe.
Cet ensemble est contourné par une galerie étroite ou déambulatoire périphérique avec de chaque côté un accès vers la salle centrale et l'église supérieure. Sur la partie tournante restée intacte sont accrochées quatre chapelles pratiquement carrées dont la porte est désaxée. Devenues chapelles funéraires elles furent agrandies au XIIème ou au début du XIIIème siècle. Elle possède un sarcophage du IVème siècle en marbre blanc.
Statue de la Vierge
C’est au Xème siècle à Clermont qu’apparut la toute première statue d’une vierge en majesté. Vers 946, Étienne II, ancien évêque de Conques, commanda une statue reliquaire pour la Vierge, peut-être inspirée de la statue-reliquaire de sainte Foy dorée à l’or fin, fabriquée sans doute au IXème siècle. Cette première statue, destinée à orner l’autel de la nouvelle cathédrale, est sans doute l’archétype des vierges romanes auvergnates. Cette statue-reliquaire avait une tête en vermeil entourée de pierreries, son corps étant recouvert de plaques d’or, d’argent et de cuivre, et la chaire était rehaussée d’or et de pierres précieuses.
Détruite et fondue pour la monnaie de Paris pendant la révolution, sa trace fut retrouvée dans le Codex Claramontanus de la bibliothèque de Clermont-Ferrand. Le Codex, copié au XIème siècle en latin, décrit, par l’intermédiaire du diacre Arnaud racontant la vision de Robert, abbé de Mozac, les circonstances de la réalisation de la statue : "Il dédia la cathédrale en l’honneur de la Mère de Dieu toujours vierge, et la fit si belle qu’en nos temps on n’en trouverait pas de pareille dans tout l’univers". Au verso de la page se trouve un dessin à la plume représentant la statue. La Vierge est assise sur un trône, l’enfant sur les genoux, représenté avec une tête adulte. Les mains sont démesurées.
La cathédrale gothique
En 1248, l'évêque Hugues de la Tour décida de lancer le chantier d'une nouvelle cathédrale, s'inspirant de la Sainte-Chapelle, qui avait fait son émerveillement lors d'un passage à Paris. Construire une église dans le prestigieux style gothique du Nord lui permettrait ainsi d'affirmer sa suprématie sur une ville qui avait été remise au pouvoir épiscopal juste quelques décennies auparavant. Façade tripartite en largeur avec les deux tours percées de baies géminées composées de deux lancettes coiffées de quadrilobes, d'hexalobes et d'octalobes.
Le chantier fut confié à Jean Deschamps à qui l'on doit aussi les cathédrales de Narbonne et de Limoges. Inspiré par Beauvais et Amiens, il réalisa des plans originaux :
- les fenêtres n'occupent pas tout l'espace disponible entre les supports et ne possèdent pas d'arcs formerets,
- les ogives sont à pénétration directe sous la voûte,
- le plan elliptique des piliers du rond-point du chœur laisse toute la lumière des fenêtres absidiales pénétrer dans le sanctuaire,
- les débords de la terrasse permettent de faire le tour des arcs-boutants.
La principale originalité de l'édifice est le matériau utilisé : la pierre de Volvic, de type trachy-andésitique qui donne une couleur sombre et dont la résistance permit d'élever des piliers d'une grande sveltesse. Cette particularité lui valut le surnom de Cathédrale des charbonniers par les frères Goncourt.
Jean Deschamps travailla de 1248 à 1287 sur le chœur, dans lequel Saint-Louis vint marier son fils, le futur Philippe le Hardi, avec Isabelle d'Aragon. Le roi finança peut-être pour cette occasion, une partie des vitraux qui paraissent sortir du même atelier que ceux de la Sainte-Chapelle. Le chœur, le transept et le début de la nef furent achevés vers 1295. Pierre Deschamps prit la succession de son père jusqu'en 1325, poussant les travaux au-delà de la croisée de transept. De 1325 à 1340, les tours des bras de transept furent élevées par un maître d'œuvre inconnu...
LES ORGUES
La cathédrale de Clermont-Ferrand possède un grand orgue et un orgue de chœur, tous les deux construits par le facteur Joseph Merklin. Le grand orgue fut construit en 1877, en remplacement d'un orgue Ducroquet dont il réutilise des éléments. Il comporte 42 jeux, répartis sur trois claviers et un pédalier. Modifié plusieurs fois au fil des décennies, l'orgue devenu partiellement néo-classique et classé Monument Historique a été reconstitué dans sa disposition d'origine, sous la direction de la DRAC et par la manufacture Saby et Olaf Dalsbaek, de 2004 à 2009, à la suite de l'initiative du technicien-conseil Roland Galtier.
Le grand orgue ayant ainsi perdu tous ses apports ultérieurs a été béni lors de la messe du dimanche 23 septembre 2012, avec le concours des organistes titulaires François Clément et Didier Coudert. A défaut de l'accord de la DRAC, l'instrument reste toujours en attente d'inauguration. Un premier orgue de chœur avait déjà été construit par la manufacture Merklin-Schütze, en 1856. En 1887, Merklin construisit un nouvel orgue de chœur en conservant toutefois l'ancien buffet. L'ancienne partie instrumentale de 1856 intégra un nouveau buffet à la tribune de l'église Saint-Pierre-les-minimes de Clermont-Ferrand. L'actuel orgue de chœur de la cathédrale, de 17 jeux répartis sur deux claviers et un pédalier, restauré en 2010 par la manufacture Simon, fût l'un des premiers instruments français à employer une transmission électromécanique.
La crypte de la Cathédrale est ouverte aux visiteurs en d'été
SERVICES A PROXIMITÉ
- Commerces,
- Restaurants, brasseries,
- Parking (payant).
DATES ET HORAIRES DES VISITES
Heures d'ouverture de l'Office de tourisme (sur réservation pour les groupes),
de mi-juillet à fin août, visites guidées de la cathédrale et de son quartier, sous la conduite d'un guide-conférencier agréé par le ministère de la Culture.
les mardis et vendredis à 11h (durée 1h).
Édifice classé au titre des monuments historiques en 1862.
■ Visite(s)
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