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VICHY VILLE D'EAU

Allier - Auvergne - Rhône - Alpes

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Une ville mosaïque. Cité thermale et culturelle...

FOCUS

DépartementAllier
Code postal03200
Population25300 h. (environ)
ArrondissementVichy
Altitude moyennes243 m. -317 m.
Typecommune urbaine
GentilésVichysois - Vichysoises
ThermalismeLes Thermes Callou,
Les Thermes des Dômes,
Les Célestins.
Mairie04 70 30 17 17

Vichy, née de la passion de Napoléon III pour cette station, ce sont aussi d’innombrables résidences et villas, édifiées au début du siècle par la haute société, qui venait rafraîchir ses étés dans le Bourbonnais. Un mois de bain méritait autre chose qu’un séjour à l’hôtel : chacun fit construire, en fonction de ses origines, de ses fantasmes, la ville était là inventer, tout était donc possible.  Cela nous vaut aujourd’hui une mosaïque étonnante où l’on passe, sans coup férir, de la copie du Ca Gustinian de Venise à un castel néogothique, d’un pavillon baroque à un chalet anglais. Il suffit de lever le nez pour  succomber au charme des multiples moulures, des balcons de fer forgé, des toitures monumentales d’où émergent parfois quelques tourelles médiévales.

Comment ne pas se rappeler alors que  c’est dans ce périmètre que s’est joué, quatre ans durant, le destin de la France. L’hôtel du Parc, siège du régime dirigé par Pétain, entre 1940 et 1944, reste l’un des lieux qui attisent le plus la curiosité du nouvel arrivant. Ce passé, Vichy n’en a plus peur et elle désire, de plus en plus, l’analyser avec lucidité. Cette légende noire n’enlève rien au mystère de cette cité qui sait faire de ses dimanches des jours de fête, en ouvrant boutiques et cafés. Et nombreux sont les visiteurs qui s’en viennent là prendre leur part de rêve, soustraits, pour quelques heures, à la marche du temps, dans cette ville ordonnée comme pour une éternelle soirée de bal impérial,

Cette cité se nourrit de lumière, réticente qu'elle est aux frimas montagnards et aux brumes de l'Allier. Elle aspire le printemps à grandes goulées ; ce printemps qui s’engouffre par toutes les allées paisibles de ses parcs centenaires, taquinant l’ombre des vieilles ruelles lovées autour de l’église Saint-Blaise jusqu’au plus sombre des grands hôtels particuliers du quartier thermal. Passé l’ Allier, la magie opère déjà : partout, dentelles de pierre et de métal, façades de briques ou de bois, parcs et sources se côtoient et s’ordonnent en décors féeriques. La ville ne quitte jamais ses habits de lumière, jusqu’au soir venu, où un coucher de soleil irradie la rivière d’un crépuscule de Riviera. C’est au petit matin, au long de la ceinture verte, qui accompagne l’ Allier, que l’on saisit d’abord l’âme de Vichy. 

Le parc Napoléon, planté d’essences rares, émaillé de bâtisses singulières, accueille en ses rondeurs lascives les premières promenades des baigneurs. Au-delà du parapet, la rivière se fait mer intérieure et retentit des coups de pelle des équipages d’aviron. Plus loin, des voiliers de lac helvétique croisent au large d’une guinguette encore endormie et frôlent quelques péniches languissantes. La réputation de Vichy, alliant santé, culture, sport, raffinement n'est plus à faire : sur la rive droite de l’Allier, la ville avec son activité culturelle, ses parcs aux essences rares, et, sur la rive gauche, un vaste espace consacré au sport.

Dédiée à l'eau...


L'Allier est devenue la chasse
gardée de l'aviron.


La curieuse source des Lys

Avec cent-quarante hectares de parcs, Vichy est une véritable ville à la campagne. Station réputée parmi les premières cités thermales d'Europe, la station se niche au cœur de la montagne bourbonnaise, à la lisière du parc des volcans d'Auvergne et au centre d'une région riche en découvertes. La ville affiche un héritage historique surprenant : des bâtiments de l'époque coloniale et orientale avec ses anciennes demeures privées de Napoléon III. Époques mêlées, styles architecturaux riches et contrastés... Elle réunit tous les avantages d′une destination de tourisme idéale pour un séjour en balnéothérapie : environnement privilégié d′eau et d′espaces verts, activités culturelles et sportives et nombreux hébergements. Les installations de la ville (Centre thermal Les Dômes, hôtels Ibis et Novotel) se consacrent à le remise en forme et offrent les propriétés exceptionnelles des eaux thermales pour le bien-être. Vichy séduit par la mise en scène de son histoire impériale, ses promenades à l'ombre des arbres séculaires du parc Napoléon III, et ses soirées dans le cadre prestigieux de l'Opéra.

En amont du pont de Bellevue, les rives se font plus sauvages. Côté parc, en traversant le boulevard, le pavillon des Célestins est un lieu très couru par les Vichyssois. De passage sous la coupole percée de verrières, ils viennent là faire provision d’eau ou s’y désaltèrent. On est là au pied de la butte originelle, où se déploie un entrelacs de ruelles, toutes convergentes vers la nouvelle église, étonnante construction de béton du siècle dernier, enchâssée dans les immeubles voisins. A quelques pas, on découvre une drôle de petite maison, clôturée de bric et de broc et qui fut celle d’ Albert Londres, le journaliste au long cours. Ici, c’est la vie de quartier, entre la boucherie et le bistrot du coin, bien loin des fastes voisins du parc des Sources.

On redescend en direction de l’opéra au milieu de petites pensions et d’hôtels familiaux, bardés de terrasses qui accueillent les apéritifs d’habitués. En contrebas, Vichy prend ses quartiers d’été, entièrement dédiée au plaisir et au confort. Autour du parc des Sources, la  ville se fait rêve, alignant à plaisir des édifices aux décors fastueux. Siège suprême du raffinement, l’opéra, ex-grand casino, est une merveille architecturale. Construit en 1865 par Charles Badger, il fut agrandi en 1897 pour faire face à l’afflux de spectateurs. Temple Art nouveau habilité d’or et d’ivoire, la salle d’opéra, récemment restaurée, peut accueillir 1 000 personnes, avec une programmation de qualité. Au pied de l’escalier d’honneur, le parc attire curistes et promeneurs, couples amoureux ou solitaires contemplatifs : tout Vichy passe ici, empruntant à l’occasion la galerie couverte qui court jusqu’au hall des sources, où émergent, en six points, une eau bienfaitrice. A quelques pas de là se dresse la coupole du grand établissement thermal, fantaisie orientale du début du siècle, vernissée de terre cuite qui fait pendant aux deux minarets des tours de refroidissement, en surplomb de la façade principale. Plus loin, ce sont les nouveaux thermes Callou, temple high-tech du thermalisme moderne.


Le parc thermal est un véritable
poumon vert au cœur de la cité.

2000 ans de thermalisme...

L’Auvergne, berceau du volcanisme

L’Auvergne, ce fut d’abord un vieux massif cristallin (granit) qui aurait pu avoir une vie paisible... Mais c’était sans compter sur les mouvements tectoniques à la surface de la Terre qui ont bousculé le vieux socle de granit et provoqué des failles permettant à la lave de jaillir et de créer les volcans. Les Monts du Cantal, le Mont-Dore et la Chaîne des Puys dessinent un paysage haut en couleur et l’identité d’une région de caractère !

Volcans et thermalisme

Favorisée par ce contexte géologique hors du commun avec de multiples gisements hydrominéraux, l’eau de Vichy est une des eaux les plus riches en vertus médicinales. Son long parcours, à travers la Chaîne des Puys et la Limagne, la charge en gaz et en principes minéraux actifs.

Vichy, reine des villes d’eaux

Pendant l’Antiquité, les Romains l’utilisaient déjà pour ses propriétés médicinales. D’ailleurs, ils avaient réussi à capter trois sources (Hôpital, Chomel et Lucas). Depuis, les archéologues n’ont cessé de découvrir des vestiges de l’ancienne ville gallo-romaine dans le sous-sol de Vichy. C’est au XVIIe siècle que l’on redécouvre en Europe la vertu des eaux minérales. Près de deux siècles plus tard, Vichy sera sacrée Reine des villes d’eaux et deviendra le haut-lieu des rendez-vous mondains de toute l’Europe !

Les sources...

À l’heure actuelle, neuf sources sont encore en exploitation. Cinq d’entre elles, qui jaillissent, naturellement sont utilisées pour les cures de boissons : Célestins, Chomel, Grande-Grille, Hôpital, Lucas.
Ce sont les plus anciennes de Vichy. Mais l’exploitation des établissements thermaux a obligé d’accroître cette ressource. Quatre forages supplémentaires permettent d’alimenter en eau thermale les établissements thermaux de Vichy. La plus connue de toutes, la Source des Célestins, émerge à 22°C. Elle porte le nom d’un couvent de l’ordre des Célestins fondé en 1410 par Louis II de Bourbon. Cette eau, aux bienfaits multiples, notamment sur la digestion, est présente sur les tables de plus de 40 pays.

La Source thermale de l’Hôpital, jaillissant à 34°C, dans un bassin gallo-romain doit son nom à l’ancien hôpital de Vichy qui jouxtait la source. Longtemps disponible en pharmacie, à l’odeur soufrée, cette eau est utilisée pour les troubles digestifs, gastriques et intestinaux.

La Source thermale Lucas, rattachée au domaine thermal par le baron du même nom, médecin-inspecteur des eaux de Vichy, émerge à 27°C. Elle, aussi utilisée en cure de boisson, a de nombreuses vertus anti-inflammatoires. Cela lui vaut d’ailleurs sa présence dans de nombreux soins dermatologiques des Laboratoires Vichy.

Au Hall des Sources, jaillit la Source thermale Chomel à 43°C. Réceptionnée dans un puits en béton de l’époque gallo-romaine, c’est la plus chargée en silice organique. À noter, elle sert également à l’extraction des sels de Vichy un des éléments de la célèbre Pastille de Vichy.

Enfin, la Source thermale de la Grande-Grille, qui est à 39°C, tient son appellation de la grille de fer qui empêchait les animaux de s’approcher trop près...

Les établissement thermaux...


Le chalet de l'Impératrice

Les Thermes Callou

Tel un immense voilier, tout de verre vêtu, le site des Thermes Callou accueille tout curiste désireux d'effectuer une cure thermale de trois semaines, conventionnée par la Sécurité sociale. Depuis 1990, sur 600 m2, cet endroit se consacre exclusivement aux Affections rhumatologiques puis aux Affections digestives et métaboliques - Surcharge pondérale.

Les Thermes des Dômes

Soins médicaux, soins spécialisés dans le bien-être et la relaxation... Les Thermes des Dômes vous invitent tout simplement à vous détendre pendant qu'une équipe médicale et paramédicale s'occupe de vous. Envie d'une cure de remise en forme ? Échappez-vous jusqu'à nous !

Le Thermal Spa Les Célestins

Le troisième volet des Thermes de Vichy est tout simplement le plus grand Spa d'Europe qui vous ouvre les bras. Prenez ici rendez-vous avec l'excellence. Lieu magique, doux mariage entre le blanc et l'azur, la pureté s'offre à vous avec sérénité. D'un luxe raffiné et discret, le Thermal Spa Les Célestins vous initie à la relaxation, à la détoxification, à la régénérescence de vos sens... Divine escale pour un instant de plénitude absolue de tout votre être !

 

Visite(s) Conseillée(s)


• La ville de Vichy
• Galerie photos
• Le Musée Municipal Médiathèque Valéry Larbaud
• Propriétés des eaux de Vichy
• L'Opéra de Vichy

Mais aussi...

Les sources

Parc des Sources
Source Grande Grille
Source de l'hôpital
Source des Célestins
Source de Chomel

- Jardin Secret Parc - Médiathèque Valéry Larbaud,
- Les Chalets Napoléon - 107, Boulevard des États Unis,
- Les Thermes Callou - Centre Thermal de Callou,
- Les Thermes Centre des Dômes - Centre Thermal des Dômes,
- L'Observatoire des poissons - Boulevard Franchet d'Esperey,
- La Source de Chomel - Parc des Sources,
- La Source de l'Hôpital - Parc des Sources,
- La Source des Célestins - Boulevard Président Kennedy,
- La Station Thermale de Vichy - 132, Boulevard des États Unis,
- Les parcs de l'Allier,
- La Maison de Mme. de Sévigné (*),
- La Maison du Bailliage,
- L'Église Saint-Blaise,
- La Maison du Missionnaire,
- La Bibliothèque de Valéry Larbaud,
- La Maison du Missionnaire.

(*) En 1584, la famille Gravier acquérait une propriété qui appartenait à la famille Doultre depuis 15291, au bord de l'Allier. François Gravier, vers 1624, fit détruire les bâtiments qui s'y trouvaient dont la tour dit de Ramas et fit construire une partie de l'actuel pavillon. En 1821, la famille Ravin-Charcot en devint propriétaire. La porte du Pont fut détruite en 1841 et remplacée par un logis avec belvédère. La maison accueillait alors des hôtes venant prendre les eaux à Vichy. Pour faire de la publicité à sa maison, Mme Ravin-Charcot prétend que c'est ici que la marquise de Sévigné était descendue lors de ses deux séjours à Vichy, en 1676 et 1677, où elle était venue faire soigner ses rhumatismes. Mme Ravin-Charcot a fait apposer un panneau au-dessus de la porte, puis une plaque de marbre rappelant son passage. Elle désigne même la chambre où la marquise aurait dormi. Mais il existe de forts doutes sur ce récit, les historiens penchant plutôt pour un séjour de la marquise à l'auberge de la Croix-Blanche toute proche, où se trouve aujourd'hui l'Ermitage.

En 1905, le pavillon prit le nom d'hôtel de Sévigné, devenant un des établissements de luxe de Vichy. Il reprit son nom d'hôtel de Sévigné quelques années plus tard sous l'impulsion de son nouveau propriétaire, M. Risler. Par la suite Joseph Aletti, propriétaire de plusieurs hôtels de luxe et un des promoteurs de la station thermale, en prit la direction. Pendant la Première Guerre mondiale, le pavillon de Sévigné fut réquisitionné comme plusieurs autres hôtels de la ville, pour être transformé en hôpital temporaire. Lors des dix premiers jours de juillet 1940, le pavillon abrita les appartements du président de la République Albert Lebrun avant que celui-ci ne quitte Vichy. Il devint ensuite la résidence privée du maréchal Pétain (il y résida principalement l'été, demeurant à l'hôtel du Parc l'hiver) et le lieu où se tiennent les conseils des ministres du gouvernement de Vichy. Il redevient un hôtel de luxe jusqu'à sa fermeture en 1995. En 2002, il a été transformé en résidence privée.

05.01.2023

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