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CHÂTEAUNEUF LES BAINS Puy-de-Dôme
Auvergne - Rhône - Alpes
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La verte vallée...
FOCUS |
Département | Puy-de-Dôme |
Code postal | 63390 |
Altitudes moyennes | 365 m. - 725 m. |
Population | 320 h. env. |
Arrondissement | Riom |
Gentilés | Castelneuvois / Castelneuvoises |
Type | commune rurale |
Cours d'eau | La Sioule |
Mairie | 04 73 89 03 54 |
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Châteauneuf les Bains est une commune située sur les deux rives de la Sioule. La Sioule fait à cet endroit un méandre très marqué, qui entoure la colline où se trouvait l'ancienne église de Saint-Cirgues. Le bourg actuel se trouve sur la rive gauche, au lieu de La Chaux. Deux ponts routiers, assez éloignés du bourg,
traversent la Sioule : en amont, le pont de Chambon, sur la D227 qui relie Saint-Gervais d'Auvergne à Riom par Manzat ; en aval, le pont du Braynant, sur la route qui longe la Sioule vers le pont de Menat et Ébreuil. Il s'y ajoute deux passerelles plus proches du bourg.
Par son cadre naturel tout en douceur et son altitude modérée (390 m), Châteauneuf attire les promeneurs, les pêcheurs, les amateurs de calme et de sites historiques. Les qualités thérapeutiques de ses eaux thermales en font une station de santé idéale pour les affections rhumatismales. A Châteauneuf, tout ramène à l’eau, des murmures cristallins de la Sioule au joyeux babil des ruisseaux. Il faut s’égarer parmi les pins et les hêtres, à l’aplomb de falaises qui s’élèvent en silhouettes hiératiques, attaquer le coteau d’une foulée résolue pour que le regard embrasse, entre deux bosquets odorants, un somptueux puzzle aux reflets changeants. C’est au pied du roc, percé d’une vingtaine de sources bouillonnantes, que sourd une onde recluse depuis des millénaires dans les entrailles du vieux volcan, chargée du sel de la terre. Ses vertus attirent plus d’un millier de curistes chaque année. Repos et détente dans un cadre naturel préservé: Châteauneuf la Tranquille est à peine troublée par les courants de la Sioule, cette rivière bien connue des pêcheurs. Rien de tel qu'un séjour dans cette petite station verte, pour se refaire une santé.
PATRIMOINE
Un patrimoine riche et diversifié permit à Châteauneuf les Bains d'affirmer sa vocation culturelle. Ainsi, de la Chapelle Saint-Valentin au pic Alibert, en passant par la Vierge en Majesté de l'église de Lachaux, tout est invitation à la découverte.
En 1233, Guillaume et Étienne de Châteauneuf étaient les seigneurs du lieu. Ensuite (probablement avant 1299) le fief passa à la famille de Maumont, puis vers 1325, à celle de La Roche, seigneurs de Tournoël. En 1555, Jean de Châteauneuf, époux de Jeanne de Montmorin, étant décédé sans enfant, la seigneurie passa à leur neveu Jean de Montmorin, représentant d'une des plus grandes familles d'Auvergne, qui possédait déjà quelques droits à Châteauneuf.
La famille de Montmorin conserva Châteauneuf jusqu'en 1760, date de sa vente à Marie Louis de Gironde, Gouverneur de l'Île-de-France, qui le revendit en 1767 à J.B. Thomas de Pange, trésorier général de l'Extraordinaire des Guerres, pour 230.000 livres. Ses filles et héritières cédèrent Châteauneuf en 1784 pour 325.500 livres à J. Chevarrier, qui fut guillotiné à Lyon en 1793.
HISTOIRE
Le parc où il fait bon prendre le frais.
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À l'époque gallo-romaine, les eaux de Châteauneuf étaient déjà connues; on a retrouvé des vestiges assez modestes d'une activité thermale, mais il n'y a pas de traces de constructions importantes. Une voie romaine traverse la Sioule à gué, près du lieu-dit Le Got. Au Moyen-âge, la route passait plus au sud et traversait la rivière en amont, au Bordas, sur un pont de pierre. Un château fort fut construit au début du XIIIème siècle pour défendre le passage de la Sioule; il remplace une motte castrale plus ancienne probablement établie à l'entrée de la presqu'île Saint-Cyr et prit le nom de Castrum Novum (Château neuf), qui devint celui de la localité.
Sur la rive gauche s'établit le monastère de Saint-Jean, dépendant de l'abbaye de Menat; autour de lui, se développa le village de la Montgie, dont le nom garde le souvenir de la présence des moines. Avant la Révolution, deux paroisses se partageaient le territoire de Châteauneuf et apparaissaient sur la carte de Cassini : sur la rive gauche, la vieille paroisse Saint-Cirgues (ou Saint-Cyr), à l'intérieur du méandre de la Sioule, en voie d'abandon et, en rive droite, Saint-Valentin, au pied du château.
LE PARC THERMAL
Le Parc thermal a été conçu en 1882, par Jean-Baptiste Bargoin (pharmacien clermontois 1813-1885) sur les anciens promenoirs du Seigneur de Saint-Gervais. D’une superficie de 2,5 hectares, il est situé sur l’emplacement d’anciennes cultures de chanvre. C’est un parc à l’anglaise typique de l’époque Napoléon III.
Il se caractérise par la présence de nombreuses essences exotiques (notamment des conifères originaires pour la plupart d’Amérique du Nord : douglas, séquoia géant...) et par le tracé des allées, marqué par de belles courbes.
Il suffit aujourd’hui d’emprunter les allées du parc pour se rendre compte que depuis cette époque sa physionomie a conservé tout son attrait. En 1994, le parc a été classé arboretum et aujourd’hui, une trentaine d’espèces de conifères et de feuillus sont recensées. Les promeneurs peuvent découvrir ces différentes essences grâce à de petits panneaux explicatifs dispersées aux pieds des arbres.
MONUMENTS
Châteauneuf les Bains possède également des monuments historiques témoin d’un passé glorieux. Ainsi, l’église de Lachaux, érigée sous le Second Empire, a obtenu son titre paroissial grâce à un décret de Thiers lors de l’été 1872. Autre attraction de la paroisse, une surprenante statue en bois, qui trône dans la chapelle Saint-Valentin. Ce monument historique classé est une vierge de 0,52 cm qui date du début du XIVème siècle, et qui a survécu à la Révolution.
Châteauneuf les Bains connaît une histoire toute particulière avec le célèbre géologue Jean-Pierre Alibert. Ce dernier, qui a exploré la Sibérie et découvert une mine de graphite sur le lac Baïkal découvrit la commune lors d’un séjour thermal, et tomba amoureux de l’endroit. De nos jours, outre une source qui porte son nom, son portrait trône fièrement dans la mairie.de feuillus sont recensées. Les promeneurs peuvent découvrir ces différentes essences grâce à de petits panneaux explicatifs dispersées aux pieds des arbres.
RESSOURCES
Pêche à la mouche dans la Sioule
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Les passionnées de sport et de nature seront à la fête dans la commune, avec la possibilité de faire la descente de la Sioule en canoë-kayak, depuis le pont de Braynant. L’occasion aussi de découvrir la presqu’ile Saint-Cyr. Celle ci offre un spectacle saisissant, en ayant conservé une beauté sauvage. Les lieux peuvent s’aborder aussi bien par la rivière qu’à travers une magnifique randonnée, et pourquoi pas un moment pour une partie de pêche à la truite dont la Sioule est pourvue. En effet, la Sioule dispose d’un courant qui est propice à la pêche à la truite, à la nymphe ou à la mouche artificielle.
La nature environnante est particulièrement généreuse et offre un site d’escalade somptueux, à proximité du pont de Braynant, dans un décor abrupt à couper le souffle. Enfin, le parc planté sur une ancienne chènevière par les exploitants des thermes est un lieu magnifique. Conçu par un paysagiste, le site propose un éventail de plantations provenant d’Amérique et d’Europe, et possède le classement Arboretum depuis 1994, faisant de l’endroit un endroit calme et agréable en bordure de la rivière...
PERSONNALITÉ(s) LIÉE(s) A LA COMMUNE
Jean-Pierre Alibert (1820-1905), géologue, inventeur, explorateur en Sibérie, découvreur en 1848 et exploitant d'une mine de graphite près du lac Baïkal. Après son retour en France (1862), il vint se soigner aux eaux de Châteauneuf et s'attacha à la station. Il fit construire une maison et y aménagea, à proximité, le roc de Pierre Encize, sur lequel il fit installer en 1893 une statue de la Vierge. L'endroit porte aujourd'hui le nom de Pic Alibert ; une source porte également son nom. Son portrait est conservé à la mairie de Châteauneuf les Bains.
■ Visite(s) conseillée(s)
• Châteauneuf les Bains, ville d'eau
• Le moulin de Braynant
Mais encore...
• L'Église de Lachaux
Construite dans le style néo-roman sous le Second Empire à Lachaux, qui devenait le nouveau centre de la commune, elle fut reconnue officiellement comme église paroissiale par un décret de Thiers du 3 août 1872.
• La Vierge en majesté de Châteauneuf cette statue en bois de chêne recouverte d'un alliage métallique polychrome de 0,52 m. de hauteur. Elle date de la fin du XIIIème ou du début du XIVème siècle. Cachée et sauvée à la Révolution, elle fut ensuite déposée dans la chapelle Saint-Valentin. Monument historique (1904).
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