Un musée qui conserve le patrimoine Sigolénois de l’industrie Textile et de l’industrie Plastique...
FOCUS |
Département | Haute-Loire |
Code postal | 43600 |
Adresse postale | Rue des Riouses |
Date de création | 1984 |
Thème(s) | plasturgie |
Propriétaire actuel | Sté. d'Histoire et la municipalité |
Contact | 04 71 75 01 55 |
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Il était bien légitime que Sainte-Sigolène reconnaissante, célèbre, avec le musée "La Fabrique", l’industrie textile et plasturgique qui fut et demeure depuis 400 ans la force économique de la cité : trois établissements de tissage d’écharpes et quarante en plasturgie sont toujours en pleine activité. Les bénévoles, tisseurs ou passementiers, ont su, depuis 1984, préserver et transmettre le savoir-faire.
Musée de la plasturgie présentant la transition du tissage au plastique depuis 50 ans. 400 ans de tissages réalisés par d'anciens passementiers, 16 métiers de tous âges fonctionnent pendant la visite. Installé dans un ancien atelier de fabrication d’écharpes, le musée La Fabrique est animé par une équipe d’anciens passementiers et plasturgistes. Ils refont les mêmes gestes pour que leur métier ne soit pas oublié.
De plus, des bornes interactives permettent de visualiser individuellement chaque démonstration. A la fin de la visite, découvrez le film qui retrace l'épopée du textile et de la plasturgie du XVIème siècle à nos jours.
HISTORIQUE
Création du Musée
- 1984 : Début de la société d’histoire de Sainte Sigolène.
- 1990 : La société d’histoire contacte les anciens tisseurs ou passementiers pour voir comment créer un Musée qui retrace le passé des Sigolénois.
Des options sont prises pour retenir des métiers et du matériel de tissage.
- 1991 : La société d’histoire demande au Maire François Fayard de trouver un local qui pourrait devenir musée.
- 9 avril 1991 : vote à l’unanimité par le conseil municipal pour la création de ce musée et proposition de la moitié du rez-de-chaussée de l’ancienne usine Salque. Offre acceptée puisqu’en octobre commence l’aménagement du matériel : une transmission est installée avec moteur et renvoi. Un métier 24 pièces ruban est mis en état de marche à coté d’une canetière 6 broches Laurençon.
- 1992 : Un métier "canut" à une navette est installé et réglé pour tisser une écharpe unie. Un métier "canut 4 navettes" est mis en place pour tisser un châle de cent vingt centimètres avec 4 couleurs de trame. Un métier "canut jacquard pick-pick" est installé avec un montage de trois écharpes Musée la Fabrique. Un assortiment de canetières à broches ou automatiques est en place pour alimenter ces métiers.
- 1993 : Un métier tambour Roger Durieu actionné à la main nous livre un ruban pour décorations militaires et sportives. Un ourdissoir est installé pour ourdir une chaine de 70 fils pour métier ruban. Un présentoir de navettes de toutes dimensions est mis en place avec différents battants dont un en marche lente.
- 1994 : La première soudeuse pour sacs plastique est mise en rote à coté des métiers du tissage. L’enseigne Musée la Fabrique est installé au dessus de la porte d’entrée. Les visites guidées amènent 700 visiteurs.
- 1995 : Un menuisier de la localité construit et installe un métier basse-lisse, copie du métier de 1550, métier du début du tissage dans la région. Une chaine traverse un enfilage de lises en fil, la navette est passée à la main. Un métier jacquard d’une pièce est installé pour produire un ruban à fleurs.
- 1996 : Grâce à la Municipalité, trois espaces sont disponibles. Un atelier de tissage, un atelier plasturgie et une salle vidéo. Dans l’atelier tissage, cinq métiers tresse sont ajoutés. Dans l’atelier plasturgie une extrudeuse, une imprimeuse et quatre soudeuses ont été installées.
- 1997 : Pour avoir toute la gamme de métiers dans l’atelier tissage, deux métiers sans navette sont mis en place, ces métiers ont moins de quarante ans...
ATELIER TISSAGE
Le métier basse lisse, ancêtre des métiers à tisser, arrive dans la région avant 1580
Cet appareil se compose d’une nappe de fils horizontaux constituant la chaîne et enroulées autour d’un cylindre à l’arrière. Des dispositifs verticaux sont constitués de paires de planches en bois entre lesquels sont tendus des fils appelés lisses. Au milieu de ces lisses se trouvent des œillets dans lesquels passent les fils de chaîne. Le passementier avait toujours sur lui la passette pour faire passer les fils dans les œillets ainsi qu’une paire de ciseaux pour couper ces fils. Les fils de chaîne sont alors prisonniers dans les œillets et peuvent être levés ou abaissés grâce aux planches qui sont elles-mêmes entraînées par un mécanisme de leviers et de poulies par l’intermédiaire des pieds qui appuient sur deux pédales. Les fils de chaîne étant alternativement écartés, cela crée une ouverture, appelée "foule", entre eux pour insérer le fil de trame relié à une navette. Le fil de trame vient croiser le fil de chaîne, c’est-à-dire qu’il se place à la perpendiculaire. Pour serrer l’ensemble, on rabat le peigne ou "battant" dont les stries sont en métal alors qu’à l’époque ils devaient être en bois, comme toute le reste du métier
Utilisation
Ce métier basse lisse a été utilisé dans la région dans les fermes autour de Sainte-Sigolène dès 1580. Le passementier se tenait assis les pieds sur les pédales . Il tenait la navette à la main et lui faisait effectuer des mouvements de va-et-vient entre les fils de chaîne. Ainsi, le fil de trame de la navette formait avec le fil de chaîne une croisure, le métier basse lisse était utilisé pour la passementerie et la rubanerie. On ne pouvait fabriquer qu’une seule pièce à fois.
ATELIER PLASTURGIE
Boudineuse
Cet appareil se compose d’une trémie dans laquelle sont versés les granules de polyéthylène. Ils sont transportés dans un conduit où ils sont chauffés et transformés en pâte. Pour la démonstration, un câble d’acier traverse la partie de l’appareil où est expulsée la pâte de plastique fondu à travers un filtre adapté. Ici, il s’agit d’un entrefer par où passe la pâte qui entoure ensuite le câble. L’ensemble, encore chaud, se déplace dans un grand bac d’eau pour être refroidi et durci. La gaine passe à travers deux rouleaux pour finalement s’enrouler autour d’un ensemble de barres de bois disposés en cylindre.
Cet appareil était utilisé pour plastifier des câbles métalliques, pour obtenir des cylindres de plastique, ou encore pour avoir des profils bien particuliers. Ces différents diamètres et profils pouvaient être obtenus suivant le filtre utilisé. Il était alors possible de fabriquer des cordes à sauter, des lanières de rideau ou encore des cerceaux. Cette machine est la première du genre à être arrivée à Sainte-Sigolène suite à la reconversion du secteur du textile vers celui de la plasturgie dans les années 1950.
ÉQUIPEMENTS ET SERVICES
- Sanitaires,
- Parking autocars,
- Salle de projection,
- Démonstrations,
- Boutique...
DATES ET HORAIRES DES VISITES
Pendant les mois de juillet et août
Les premiers dimanche de chaque mois de 15 heures à 16h30.
- Visites individuelles guidées,
- Visites groupes libres,
- Visites pédagogiques...
Pour les groupes à partir de 10 personnes toute l’année sur rendez-vous.
Durée de la visite
La visite est décomposée en trois partie
- 40 mn. pour le tissage,
- 20mn. pour le plastique,
- 20 mn. de projection...
Source : Musée La Fabrique
■ Visite(s) conseillée(s)
• La ville de Sainte-Sigolène
• Le Mont des autruches à Sainte-Sigolène
• Le Château du Villard
Mais aussi...
• La ville de Beauzac (17km.)
• La ville de Monistrol sur Loire (8km.)
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