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ABBAYE SAINT-ANDRÉ

Le Bourg
43100 - Lavaudieu
 

ContactTéléphone04 71 76 42 74

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Au cœur de Lavaudieu, village au cachet médiéval avec ses ruelles, ses maisons de vignerons et son pont de pierres, l’abbaye Saint-André a su conserver l’unique cloître roman de la région Auvergne, dont le réfectoire dispose d’une remarquable fresque murale du début du XIIIème siècle.

Il faut parvenir jusqu’à Lavaudieu niché au creux de la vallée paisible, avant de franchir le porche qui conduit aux ruelles tortueuses du village, pour comprendre les raisons qui ont conduit Robert de Turlande, fondateur de l’abbaye de La Chaise-Dieu, à choisir ce site magnifique pour installer un petit prieuré de moniales au XIème siècle.

Ce prieuré qui suit la règle de Saint-Benoît se développa peu à peu sur cette terre qui s’appelait au départ Saint-André de Comps puis Vallis Dei et enfin Lavaudieu. Au début du XVIIIème siècle, le prieuré était élevé au rang d’abbaye. Mais le monastère connut de graves difficultés financières et quand arriva la Révolution, il n’y avait plus que treize religieuses. Elles furent chassées, les bâtiments conventuels vendus comme biens nationaux, la flèche du clocher fut abattue.

 

HISTOIRE

• DÉTAILS

Culte : catholique romain,
Rattachement : abbaye de la Chaise-Dieu,
Début de la construction : XIIème siècle,
Style dominant : roman.

A proximité de la route nationale 102, la tour de l’abbaye de Lavaudieu surgit, au creux d’un vallon. L’un des plus beaux villages de France Lavaudieu est une promesse de beauté et de fraîcheur. La ville apparut pour la première fois au début du Xème siècle, sous le nom de Comps, mais fut promue à un grand destin grâce à Robert de Turlande. En 1043, après avoir entrepris un pèlerinage à Notre-Dame du Puy-en-Velay, il décida de se retirer sur le plateau du Livradois avec deux compagnons et de s’installer près d’une petite chapelle dédiée à Saint-Vital et à Saint-Agricola. Les trois ermites entreprirent de restaurer l’édifice abandonné. Après avoir fondé dans les solitudes forestières du haut Livradois, l’abbaye de La Chaise-Dieu, saint Robert décida, en 1057, d’établir un monastère de bénédictines à Comps, sur une terre donnée aux Casadéens par Raoul de Lugeac, abbé de Brioude, à une trentaine de kilomètres de La Chaise-Dieu. Il s’agissait d’offrir à des femmes des conditions de vie moins rudes, dans une contrée plus riante que le Livradois ; or la basse vallée de la Senouire alliait à la fois la douceur du climat et le lien direct avec l’abbaye-mère par la rivière. Le lieu est connu jusqu'au XVème siècle sous le nom de Saint-André de Comps, avant de prendre celui de Vallus Dei dont Lavaudieu est la forme simplifiée.

En 1070, Judith, la fille du comte d’Auvergne Robert II, du Velay et du Gévaudan s’y retira, assurant la notoriété de l’endroit. Le prieuré connut son apogée au XIIème siècle où de nombreuses donations permirent la construction de l'ensemble des bâtiments monastiques. L’église prieurale, le cloître et plusieurs bâtiments furent bâtis et en 1176, une bulle du pape Alexandre III en assura protection et privilèges, et en confirma les nombreuses propriétés. Au développement de la communauté religieuse s’ensuivit le peuplement du hameau de Comps qui accueillit ainsi de nombreux villageois sur les berges de la Sénouire. Au XIIIème siècle, des chapelles furent construites côté nord de l’église puis, la nef fut décorée de nombreuses scènes bibliques dont la Crucifixion et la Passion du Christ. Sous François Ier, l’abbaye passa en commende du roi tandis que les chanoinesses abandonnèrent la vie communautaire chère à Saint-Benoît pour s’installer dans des maisons individuelles bâties le long de la rivière. À partir du concordat de Bologne, en 1516, le roi de France se réserva le droit de nommer les abbés commendataires, qui pouvaient être des laïcs. Ces abbés perçurent les revenus de leurs abbayes et déléguèrent le pouvoir spirituel aux prieurs. Le monastère abandonna alors la règle bénédictine pour adopter celle des chanoinesses. Le recrutement s'effectua parmi la noblesse auvergnate.

 



Les chanoinesses abandonnèrent le dortoir situé au-dessus du cloître et décidèrent de vivre dans des maisons individuelles construites à l'arrière du monastère. Elles continuèrent à prononcer les trois vœux monastiques et pratiquèrent les exercices religieux en commun mais leur application s'assouplit. À partir de 1718, les trois dernières prieures portèrent le titre d'abbesse. Au XVIIIème siècle les appartements pour l'abbesse furent situés au-dessus de la galerie ouest du cloître. C'est dans ce lieu retiré que le cardinal de Rohan, exilé à la Chaise-Dieu, finit par trouver refuge, après la scandaleuse affaire du collier de la reine en 1786. Les chanoinesses durent quitter le monastère en 1791 pendant la révolution.
En 1792 l'abbaye fut vendue comme bien national. Elle fut décomposée en plusieurs lots vendus à des agriculteurs qui transforment le cloître en bâtiment de ferme. Le côté ouest du cloître fut modifié par permettre la stabulation des vaches et le passage des charrettes. Le clocher fut tronqué en 1793 à la demande des Révolutionnaires pour supprimer tout ce qui n'est pas égalitaire. En 1896, découverte de fragments d'une peinture datant du XIIème siècle sur le mur est de la salle située côté sud du cloître représentant le Christ en majesté au-dessus de la Vierge entourée des apôtres. Cette salle servit de réfectoire à un moment de l'histoire du prieuré, mais la qualité de cette peinture fait penser qu'elle a été faite pour une chapelle.
L’ancienne église abbatiale Saint-André de Lavaudieu date du XIème et XIIème siècles. Dédiée à l’apôtre André, elle recèle un remarquable ensemble de peintures murales allant du XIIème au XVIIIème siècle, qui parfois se superposent et dont on peut voir les vestiges dans presque toutes les parties de l’édifice. C’est principalement durant le XIVème siècle que l’église bénéficia d’une campagne de décoration, dont une grande majorité sont de l’école italienne. Sur les deux murs gouttereaux de la nef se succèdent deux longues frises parfois complétées de draperies. Au niveau d’anciennes tribunes, le mur nord offre le récit de la Passion en cinq scènes monumentales, encadrées par deux évangélistes. Le mur sud possède deux scènes plus originales, le Ravissement de Sainte-Madeleine et la célèbre Mort Noire, allégorie personnifiant la peste. Le milieu du XIVème siècle est en effet très marqué par l’épidémie de peste noire qui décima la population de tout l’Occident. À remarquer également la flèche du clocher tronquée à la Révolution et surmontée d’une pique et d’un bonnet phrygien.

LES JARDINS

Les jardins permettent de s’approprier aisément un tournant important dans l’histoire de l’abbaye, période durant laquelle les moniales passèrent de la clôture la plus stricte à une vie monacale un peu moins sévère. A partir du XVIème siècle, elles quittèrent leur cellule pour occuper des maisons confortables et équipées de loggia, de jardinet. Ces dames chanoinesses pouvaient y accueillir leur famille et, noblesse oblige, elles avaient des serviteurs. Il reste aujourd’hui les vestiges de ces maisons mais ces jardins présentent un autre intérêt : celui de pouvoir contempler la beauté de ce fond de vallée, riant, tout à fait propice à la méditation et la contemplation. Il serait dommage de ne pas s’imprégner du spectacle qu’offre le cours paisible de la Senouire, cette petite rivière qui prend sa source à La Chaise-Dieu, créant s’il en fallait un lien supplémentaire, naturel avec l’Abbaye mère.

MANIFESTATIONS

Festival "Les Valdéennes" : première quinzaine d'août (musique, théâtre et poésie à l'abbaye).
En juillet, la fête de la barrique date de la Révolution française et propose différentes animations comme un tournoi de pétanque, un "casser de biches" avec une barrique de vin, un feu d'artifice, ou encore des spectacles musicaux.
En septembre, la commune propose un festival de musique rock.

VISITES

Les Amis de Lavaudieu organisent des visites et des animations culturelles de Mars à septembre. Information : 04 71 76 08 90 ou 04 71 76 46 00

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Toute l'année de 9h00 à 19h00.
Visites guidées pour les Journées du Patrimoine en septembre.
Altitude : 800 m - Propriété de la commune.

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- Parking autocar,


Classements M.H :

- l'église abbatiale et le cloître, classés par liste en 1862,
- le réfectoire orné de fresques, classé en 1932,
- les ruines des bâtiments abbatiaux, une partie est classée en 1958, l'autre inscrite également en 1958,
- l'ancien logis de l'Abbesse, classé en 1966,
- les jardins de l'abbaye, inscrits en 2001.

 

■ Visite(s) conseillée(s)



• La ville d'e Lavaudieu

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• La Chapelle Saint-Michel (Aiguilhe)Voir la Chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe (Haute-Loire)

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