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ÉGLISE SAINT-GEORGES
Riom ès Montagnes (Cantal)

Place Charles De Gaulle
15400 ~ Riom ès Montagnes
 

Contact04 71 78 04 82

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De pur style roman auvergnat du XIIème siècle, elle possède des chapiteaux aux thèmes variés : païens, symboliques ou chrétiens...

 

Cette église ne conserve de l'édifice primitif du XIème siècle, que le chœur, l'abside, la coupole et le transept, elle révèle plusieurs étapes dans sa construction. Le chevet (influence auvergnate) et les trois nefs sont marqués par le style roman. Le clocher date du XVème siècle et la porte sous porche l'a précédé d'un siècle.

Entre les années 1860 et 1872, des restaurations ont touché la façade, le pignon côté est ainsi que la charpente, ce qui changea complètement l'aspect de l'édifice. La nef est du XIIème siècle, le clocher quant à lui est gothique. A l'intérieur, les chapiteaux du chœur sont dignes d'intérêt. A gauche une scène de histoire locale représente "la lutte des chevaliers auvergnats contre les Sarrasins" (ceux-ci portant des boucliers ronds), en face on distingue le "jugement de Salomon"...

 

 

HISTOIRE

Cette église était à l'origine le prieuré de l'abbaye de femmes de La Vassin (Saint-Donat). Le chœur est la partie la plus ancienne de l'église et date du XIème siècle. La nef, romane elle aussi, est légèrement postérieure et pourrait avoir fait l'objet de plusieurs campagnes de construction. Le portail du porche est du XIIIème ou XIVème siècles, tandis que le clocher date du XVème siècle. Pendant les guerres de religion, l'église servit de caserne (on voit encore des restes de mâchicoulis). Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la façade et la charpente ont été refaites, si bien que seul le chevet a conservé son aspect original.

Saint-Georges de Riom était un prieuré dépendant de l'abbaye de femmes de La Vassin à Saint-Donat, près La Tour d'Auvergne. L'influence auvergnate se lit tout particulière- ment au niveau du chevet. La maison de La Tour possédait un château tout près de l'église, déjà ruiné à la fin du XIVème siècle, qui devint une auberge en 1388. L'édifice, l'un des plus intéressants de la région, révèle plusieurs étapes de construction.
Les trois nefs et le chevet sont romans, le clocher date du XVème siècle : il reste les consoles de mâchicoulis, reliquats d'une époque troublée. 150 hommes furent placés en garnison pendant les guerres religieuses et l'église devint caserne et château fort. La porte qui ouvre sous le porche est du XIIIème ou XIVème siècle. Trois voussures retombent sur des têtes barbues. De 1860 à 1872 on refit la façade, le pignon Est (sans grâce), les parements extérieurs des murs goutterots et les fenêtres, puis on posa une charpente monumentale pour couvrir le tout, si bien que l'aspect extérieur de l'église actuelle n'a plus rien à voir avec l'édifice primitif, exception faite du très beau chevet. Le clocher notamment s'élevait non à l'Ouest, mais au-dessus de la coupole.

La nef centrale est formée de trois travées ouvertes sur des collatéraux, suivies d'un transept non saillant donnant sur deux absidioles et le chœur, terminé en abside semi-circulaire. Les doubleaux de la nef retombent non sur des piliers cantonnés de colonnes, comme partout, mais sur de gros piliers nus sommés de simples impostes décorées de torsades, de billettes ou de quelques têtes humaines aux angles. Tous les arcs de la nef sont brisés.
Les bas-côtés sont voûtés en quart de cercle fractionné par des doubleaux qui, classiquement, sont surmontés d'une maçonnerie de rachat. La croisée s'ouvre par un arc à double rouleau surbaissé par rapport à la nef. La coupole est montée sur trompes elles-mêmes soutenues par des corbeaux sculptés. Les croisillons sont sous voûtes d'arêtes. La travée de chœur est séparée de l'abside par un doubleau, puis c'est l'abside, très étroite, décorée d'une arcature à colonnettes percée de trois fenêtres. Du transept à l'abside une série de, chapiteaux mérite un examen attentif. On reconnaîtra le fameux singe cordé, presque le même qu'à Saint-Amandin, dont on a parlé en introduction. Il y a un motif très curieux à côté, qu'on peut attribuer au sculpteur de Menet : une femme, tresses flottantes, tient par la main un personnage à genoux doté entre les cuisses d'un appendice très bizarre. D'autres personnages amusants sont de l'autre côté du transept: trois hommes dont un, au centre, adopte une attitude de bouffon. On trouve également des sirènes, mais l'une, au lieu d'un tronc humain, présente une sorte de masque effrayant. Nous n'avons pas la clef de cette étrange variation.

Ce sont surtout les deux chapiteaux du chœur qui doivent retenir notre attention. A gauche on voit un groupe de six combattants. L'un est à cheval, armé d'une lance et d'un bouclier "nonnand", c'est-à-dire pointu en bas. A l'autre angle se tient un fantassin dont le bouclier est rond. Que n'a-t-on pas écrit sur ces boucliers! - Rochemonteix faisait le rapprochement avec la tapisserie de Bayeux (vers 1080) où l'on voit des fantassins à boucliers ronds et des cavaliers à boucliers pointus. Il en déduisait sans logique la date du chapiteau: 1060. L'abbé Trin, lui, fait référence aux croisades et rappelle cette convention des enlumineurs médiévaux de représenter les francs par des boucliers pointus et les infidèles par des boucliers ronds. Ce n'est guère mieux, d'abord parce que les combattants de Riom n'ont pas l'air de s'affronter entre eux mais font au contraire un groupe solidaire, tourné dans le même sens.

Il faut y voir une simple scène de combat, montrant des guerriers et le résultat de la guerre (par exemple, au pied du personnage occupant l'angle gauche, sous la lame de l'épée, une main coupée). Tous les combattants sont à visage découvert ce qui, je crois, n'a pas de signification spéciale. Ce sont des guerriers ruraux, sans tenue précise et à l'armement hétéroclite, d'où ces boucliers dépareillés. Le chapiteau qui lui fait face, à droite, n'est pas moins compliqué. Un homme, un genou à terre, est maintenu au poignet par un autre au centre de la corbeille. Une corde est nouée autour de son cou, tenue à l'autre extrémité par un personnage assis qui est visiblement l'acteur principal de la scène. Un serpent passe sur son ventre puis sous son bras pour coller sa gueule contre son oreille. Enfin un autre personnage caché derrière son bouclier présente une lourde épée à l'homme assis. Ce dernier ne peut être qu'un juge à qui on présente un suspect. Le serpent souffle à l'oreille du juge ses mauvais conseils. L'épée est le symbole de la justice seigneuriale en même temps que l'outil de la sanction. "Vir militari gladio accintus", disait-on par périphrase du seigneur justicier, c'est-à-dire "homme ceint du glaive militaire". C'est donc à n'en pas douter une scène de jugement, et aussi une scène d'exécution puisqu'à l'autre extrémité de la corbeille, à gauche, un dernier personnage tenant une lourde épée s'apprête à décapiter lé-condamné. Il faut donc lire le chapiteau dans le sens de la marche, soit de droite à gauche...

Extrait de l'ouvrage de Pierre Moulier

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Visites individuelles et groupes libres.
Ouvert toute l'année,
Fermée tous les jours entre 12h00 et 14h00.

 


Édifice classé au titre des monuments historiques en 1924.
 

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