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MORTS EN SÉRIE DANS LE GÉVAUDAN
Traditions, légendes, contes mystérieux d'Auvergne

Découvrez l'Auvergne mystérieuse à travers des récits et des légendes
que l'on raconte encore dans les chaumières.

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Histoire...

Ces bêtes qui ont sévi dans le centre de la France...

Le bête de la Xaintrie (1743 - 1744)

Plus d'une dizaine de bergers et de bergères périrent sous les crocs d'une bête dans le Cantal et en Corrèze. Les attaques cessèrent le 5 janvier 1744 après l'élimination d'un loup. Au moment de l'hécatombe du Gévaudan; l'intendant de Clermont fit d'ailleurs venir un rescapé de la Xaintrie pour qu'il raconte sa violente expérience.

La bête de Sarlat (1766)

Un animal tua ou blessa dix-huit personnes en Dordogne. Une grande battue débusqua finalement un loup enragé. Malgré cet épilogue, la population locale continua pendant des années à parler de loup-garou pour décrire l'agresseur...

La bête de Veyreau (1799)

Peu connue, cette bête fit une dizaine de victimes dans la région quasi désertique du Causse noir, dans l'Aveyron. Compte-tenu de la proximité avec le Gévaudan, de nombreux habitants crurent alors qu'il s'agissait du même coupable...

Entre croyances d'époque, psychose et autopsie approximative, la "Bête du Gévaudan" conserve son mystère, malgré quelques témoignages éclairants...

22 juillet 1765, Auvers (Haute-Loire), le petit Claude Biscarrat a disparu. Parti chercher les bœufs de son père dans la journée. A la nuit tombée, il n'avait toujours pas regagné la maison. Seul indice retrouvé à côté des bovins, ses sabots abandonnés. Le lendemain, dans un champ avoisinant, nouvelle découverte : un lambeau de sa chemise. L'angoisse monte. Et s'il avait croisé la route de "la bestia"?

Depuis plus d'un an, une bête mystérieuse dévore les femmes et le enfants de la région. Ceux qui survivent en gardent des séquelles, pas seulement physiques, comme ce garçon, du côté de La Fage-Montivernoiux en Lozère, dont on dit qu'il est devenu "imbécile" depuis qu'il a vu le monstre.

UN CORPS MUTILÉ

Loup ?... Loup-garou ?... Hyène ?... Les théories vont bon train, les gazettes font leurs gros titres : peu de gens savant lire, mais tous voient les dessins éloquents...

25 juillet, François Antoine, le porte-arquebuse du roi Louis XV, envoyé sur place, pour tenter d'arrêter le massacre, lance sa première chasse. C'était le troisième homme missionné, après le capitaine Duhamel et le louvetier Denneval, revenus, tous trois, bredouilles. A l'orée du bois d'Auvers, Antoine aperçut une large empreinte de patte dans la terre. Quelques mètres plus loin, un cadavre gisait sur le sol. Pas de doute : c'était le petit Claude. Son corps était nu, une cuisse avait été arrachée et emportée, l'autre rongée, comme les fesses et les reins. L'une de ses joues avait été arrachée. Les blessures étaient autant d'indices. Sur le ventre de l'enfant, quatre morsures encore visibles. Surtout que ce sont les parties charnues qui avaient été dévorées. C'était bien l'œuvre d'un canidé...

UN COUPABLE DE POIDS

Deux mois plus tard, on prévient Antoine : le bête aurait été aperçue près du bois des Chazes. Suivi par ses gardes, le porte-arquebuse se rend à l'endroit indiqué. Au terme d'une attente fébrile, un animal impressionnant jaillit d'entre les arbres. Antoine tire et la bête s'écroule. C'était un loup de presque 60 kilos. Son tueur confia d'ailleurs n'en avoir jamais vu de tel.
Plusieurs rescapés des attaques reconnurent leur agresseur, malgré qu'il n'y ait jamais eu de victimes dans cette zone. Coupable trop facile ? Dès octobre, des villageois auraient vu la créature à nouveau autour de Saugues. Et le 2 décembre, deux gardiens de troupeaux furent attaqués au pied du Mont Mouchet. Le monstre n'était pas mort...

QUE LA BÊTE MEURE

Les massacres reprirent pendant de longs mois, dans l'ignorance royale qui abandonna le pays à sa misère, ses tourbières comme des sables mouvants, ses maisons perdues, ses hivers à boire du lait et manger du pain. Mais le 19 juin 1767, une autre bête mourut sous les balles d'un laboureur, Jean Castel, dans le forêt de Tenazeyre. On pensa alors que l'autopsie de l'animal permettrait de tirer l'affaire au clair : peine perdue. Le notaire Marin dirigea l'examen sous l'œil de vingt-cinq témoins. Dans l'estomac de la bête, on trouva un os de fémur. Mais le rapport resta équivoque : "l'animal paraissait être un loup de 53 kilos. De dos, il ressemblait à un canidé, de face, le doute subsistait. Les témoins évoquèrent une gueule en forme de proue de vaisseau et des côtes lui permettant de largement sa tête, ce qu'un loup est incapable de faire. De quoi alimenter la thèse d'un hybride entre une louve et un chien de chasse. A l'époque, les chasseurs pratiquaient ce genre de croisement pour obtenir de bêtes plus féroces et plus dangereuses. Il y a cependant une faille : aucun de ceux qui assistèrent à l'autopsie n'était zoologue, ce qui peut expliquer les approximations du compte-rendu.

L'énigme perdure toujours autour  du prédateur qui aura tué 78 fois, au moins...

 

Visite(s) conseillée(s)


• La légende de la Bête de Gévaudan
• Le Musée Fantastique de la Bête du Gévaudan
• Le château d'Esplantas à Saugues
• La ville de Saugues

Mais aussi...

• La Tour des Anglais
• La Collégiale Saint-Médard
• La Tour polygonale de la Clauze : perchée sur son socle de granite veille sur le Pays de Saugues depuis le XIVème siècle,
• Le Château d’Esplantas et son donjon : du XIIIème siècle, le Château d’Esplantas et son donjon vous feront revivre à l’époque médiévale,
• Le site archéologique de Montchauvet : à plus de 1.200 mètres d’altitude, le village déserté reste encore une énigme,
• La chapelle romane de Notre Dame d’Estours : elle surplombe les gorges de la Seuge dans un site sauvage et pittoresque. A découvrir Charraix et ses surprenantes "croix de boules" (mariage du métal et de la pierre).
• La Chapelle troglodytique de Sainte-Madeleine à Monistrol d’Allier.

17.05.2022