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MUSÉE FANTASTIQUE
de la bête de Gévaudan

Rue de la Tour des Anglais
43170 - Saugues
 

Contact04 71 77 64 22

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Le Musée Fantastique de la Bête du Gévaudan se situe à Saugues au cœur de la Margeride auvergnate. Créé par l’association Macbet en 1999, il retrace l’incroyable histoire de la mystérieuse Bête qui tua plus de cent personnes au XVIIIème siècle. Loup-garou, monstre dressé par un meurtrier, sorcier… Toutes les hypothèses ont été envisagées. Une compagnie de dragons, des chasseurs réputés, organisèrent des battues mais rien n’y fit. Le mystère reste entier. L’écrivain écossais Robert Louis Stevenson l’appela le "Napoléon des loups". Pour retrouver l’atmosphère de l’époque et tout savoir sur ce véritable carnage, le musée propose une reconstitution vivante et effrayante à travers des décors réalistes mettant en scène les villages du Gévaudan et les différents personnages comme l’Evêque de Mende, les Dragons du Roi, la cour de Louis XIV et le mystérieux Chastel. Frissons garantis Revivez l'histoire de la bête du Gévaudan qui commença le 30 juin 1764, date de la première victime dans la paroisse de Saint-Étienne de Lugdarès en Vivarais. L'histoire se poursuivit dans la région de Langogne, puis à Saint-Chély d'Apcher, pour enfin finir dans celle de Saugues où Jean Chastel tuera la bête le 19 juin 1767 à la Sogne d'Auvers. Retrouverez l'ambiance d'une époque, la peur des populations, les paysages, les personnages et la Bête tout au long d'un parcours au milieu de 22 scènes qui racontent cette histoire fantastique. Vous entrez de plain-pied dans l' histoire de cette fameuse Bête qui a réellement existé. De juillet 1764 à juin 1767, elle tua et dévora plus de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants, dans un vaste secteur qui va de Langogne à Aumont, de Ruynes à Pinols, et Saugues. Ce musée qui s'étend sur 400 m² et sur 4 étages vous invite à entrer dans l'histoire: au cœur du XVIII>ème siècle, grâce aux personnages, aux scènes historiques, aux costumes.  Vous découvrirez l'Évêque de Mende, les Dragons du Roi et leurs déprédations, les nobles, la Cour de Louis XV et sa distance infinie au peuple et aux provinces, le mystérieux Chastel et toute une époque peuplée de sorciers et de loups-garous.

HISTOIRE DE LA BÊTE DE GÉVAUDAN

La Bête du Gévaudan est un animal à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, le plus souvent mortelles, entre 88 à 124 recensées selon les sources, eurent lieu principalement dans le nord de l'ancien pays du Gévaudan, région d'élevage. Quelques cas ont été signalés dans le sud de l'Auvergne, et dans le nord du Vivarais et du Rouergue.​ La "Bête du Gévaudan" dépassa rapidement le stade du fait divers, au point de mobiliser de nombreuses troupes royales et de donner naissance à toutes sortes de rumeurs, tant sur la nature de cette "bête" - vue tour à tour comme un loup, un animal exotique et même un loup-garou, voire un tueur en série à une époque plus récente - que sur les raisons qui la poussaient à s'attaquer aux populations - du châtiment divin à la théorie de l'animal dressé pour tuer. Alors qu'une centaine d'attaques équivalentes se sont produites au cours de l'histoire de France dont toutes les régions sont peuplés par environ 20 000 loups à cette époque, ce drame intervient opportunément pour la presse en mal de ventes après la guerre de Sept Ans : le Courrier d'Avignon local puis La Gazette de France nationale et les gazettes internationales voient l'occasion de s'emparer de cette affaire pour en faire un véritable feuilleton, publiant des centaines d'articles sur le sujet en quelques mois.

De 1764 à 1767, deux animaux (l’un identifié comme un gros loup, l'autre comme un canidé s'apparentant au loup) furent abattus. Le gros loup fut abattu par François Antoine, porte-arquebuse du roi de France, en septembre 1765, sur le domaine de l'abbaye royale des Chazes. À partir de cette date, les journaux et la cour se désintéressèrent du Gévaudan, bien que d'autres morts attribuées à la Bête aient été déplorées ultérieurement. Le second animal fut abattu par Jean Chastel, enfant du pays domicilié à La Besseyre-Saint-Mary, le 19 juin 1767. Selon la tradition, l'animal tué par Chastel était bien la Bête du Gévaudan car, passé cette date, plus aucune mort ne lui fut attribuée.

(Source : musee-bete-gevaudan.com).

FAITS OU LÉGENDES ?

Le 12 janvier 1765

Au Villaret, un village au nord de Chanaleilles, cinq garçons et deux filles gardaient les troupeaux au lieu-dit "La Coustasseyre". Les garçons jouaient avec leur lance au bout de laquelle était fixé un couteau. Le dénommé Panafieu jeta la sienne un peu loin dans les buissons. Soudain, la Bête surgit. Au lieu de fuir, le plus grand des enfants (12 ans) Jacques André Portefaix rassembla tous les enfants. La bête tourna autour d'eux. Elle saisit Panafieu, aussitôt tous les enfants la piquèrent de leurs lances. Elle lâcha prise mais revient et saisit un autre garçon et l'emporta. Portefaix cria : "Nous devons délivrer Jean ou mourir avec lui". Alors que la Bête est prise dans un bourbier, tous l'attaquèrent et réussirent à lui faire lâcher prise. Elle monta sur un tertre et s'enfuit, abandonnant la partie. Les enfants furent récompensés pour leur courage et Portefaix fut scolarisé aux frais de l'Etat.

Le 13 mars 1765

Jeanne Jouve au mas de la Veissière près du Rouget de Saint-Alban était dans son jardin avec trois de ses six enfants. Jeanne entendit une pierre rouler et se retourna; la Bête était là et tenait la petite de 14 mois dans sa gueule par un bras. Jeanne se jeta sur l'animal et arriva à délivrer la petite, mais la Bête se jeta sur le garçon de six ans. Huit fois, dix fois Jeanne se jeta sur la Bête. Alors que la Bête sautait par dessus la muraille, les aînés, alertés par les cris de leur mère accoururent avec des chiens et mirent la Bête en fuite. Malheureusement le garçon mourut de ses blessures, mais la mère et la petite furent sauves. Le roi accordera une prime de 300 livres en récompense de cet acte de bravoure maternelle.

Le 11 août 1765

Marie-Jeanne Valet, une jeune fille de 19 ans, bonne du curé et sa sœur Thérèse se rendant de Paulhac et Broussous. La Bête s'élança sur Marie-Jeanne, mais celle-ci lui planta sa lance dans le poitrail. La Bête hurla et porta sa patte antérieure à la blessure. Elle se jeta à l'eau et s'y roula plusieurs fois avant de disparaître. Antoine, le porte-arquebuse du roi Louis XV, se rendit sur les lieux et vit la lance rougit de sang sur trois pouces. Antoine surnommera Marie-Jeanne "la pucelle du Gévaudan". Marie-Jeanne décrivit la Bête "de la taille d'un gros chien, beaucoup plus gros par devant que par derrière, une tête très grosse et très plate, une gueule noire, le col blanc et le dos noir".
Jean Chastel était un protagoniste particulier de l'affaire. Ce que retient l'histoire, c'est qu'officiellement, c'est lui qui tua la Bête le 19 juin 1767 à la Sogne d'Auvers. Tout d'un coup la Bête lui apparut, elle vint droit vers lui et s'assit. Jean Chastel termina sa prière, rangea son livre et ses lunettes, mit la Bête en joue et fit feu. La Bête s'écroula, elle était morte. Agé de 59 ans en 1767, il eut neuf enfants et fût tout à la fois pasteur protestant, cabaretier, paysan, chasseur à la Besseyre Sainte Marie. Il mourut en 1789 à l'âge canonique de 83 ans. Pierre le fils aîné à 26 ans, il était garde forestier dans la forêt de la Ténazeyre. Antoine 22 ans vécut aussi dans cette forêt où il avait une cabane. Souvent mal vêtu et sale, il était surnommé : loup-garou, dresseur d'animaux, montreur de loups. Enfin, Jean Chastel aurait eu un frère, Jean-Pierre, condamné à mort pour meurtre et qui aurait échappé à sa sentence en se réfugiant dans cette même forêt. Quel rôle ses parents jouèrent dans l'affaire ? Mystère !...

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Ouverture tous les jours du 15 juin au 30 juin et du 1 sept au 15 sept de 14h30 a 18h30
Du 1er juillet au 31 août de 10h00 a 12h00 et de 14h30 a 18h30
Ouvert toute l'année pour les groupes sur R.V les individuels pouvant se greffer aux groupes.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le château d'Esplantas et son donjon (XIIIème siècle), font revivre l’époque médiévale à Saugues

• La ville de Saugues
• La légende de la Bête de Gévaudan

Mais aussi...

• La Tour des Anglais
• La Collégiale Saint-Médard
• La Tour polygonale de la Clauze : perchée sur son socle de granite veille sur le Pays de Saugues depuis le XIVème siècle,
• Le site archéologique de Montchauvet : à plus de 1.200 mètres d’altitude, le village déserté reste encore une énigme,
• La chapelle romane de N-D d’Estours : elle surplombe les gorges de la Seuge dans un site sauvage et pittoresque,
• Charraix et ses surprenantes "croix de boules" (mariage du métal et de la pierre),
• La Chapelle troglodytique de Sainte-Madeleine à Monistrol d’Allier.

05.04.2023

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