AUGEROLLES
Ville du département du Puy-de-Dôme

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Située au cœur du Parc Naturel du Livradois-Forez et bâtie autour d'une imposante église du XIVème siècle (dont le chœur de style roman daterait de 980), la ville d'Augerolles s'étend sur une superficie d'environ 3300ha. Elle est bordée par trois cours d'eau (la Dore, la Faye et le Couzon). Sa situation géographique particulièrement bien adaptée permet à Augerolles de pouvoir offrir une très grande variété de loisirs et de découvertes.
Le lac d'Aubusson d'Auvergne, avec ses activités (aires de pique nique, jeux d'enfants, animations aquatiques diverses, pêche...) accueille chaque été un grand nombre de visiteurs. La commune d'Augerolles est adhérente du Parc naturel régional Livradois-Forez...

HISTOIRE

Le nom d'Augerolles remonte à l'époque gallo-romaine. Son étymologie offre deux possibilités d'interprétation : soit il provient du nom latin alicaria qui signifie pays du seigle, soit il vient du mot augère qui désigne des fougères à larges et longues feuilles.

 

Les Seigneurs

Aux XIème, XIIème et XIIIème siècles, la partie sud d’Augerolles appartenait aux seigneurs d’Olliergues et Meymont. Les Seigneurs de Frédeville, dont on trouve trace à la fin du XIIIème siècle, laissèrent leur nom à un hameau. Le château est aujourd'hui en ruines. Et enfin les "de Provenchères" propriétaires depuis 1697 du château des Grimardies, monument du XVème qui conserve une belle allure.

La Période Révolutionnaire

1790
Le 1er février, la commune d'Augerolles fut divisée en deux parties : Le Bourg et Frédeville. Cette même année et jusqu’en 1800 la commune fut chef-lieu de canton et regroupait Aubusson, Augerolles et Olmet.

1793
Le clocher de l'église en forme de flèche fut démoli sur ordre du commissaire du peuple Couthon, par un maréchal ferrant du bourg qui s'appropria les cercles qui reliaient les tours. La destruction fut interrompue par l'intervention énergique d'un menuisier de la Renaudie. C'est en 1803 que le Conseil Municipal décida de réédifier le clocher et de réparer l'église. Le château de Frédeville fut lui aussi démoli sur ordre du directoire de Thiers. Il ne ne fut jamais remis en état. En décembre le calendrier républicain se substitua au calendrier grégorien : Les ouvriers travaillaient le dimanche et les jours fériés.

1807
Réalisation du premier plan parcellaire de la commune.

PATRIMOINE RELIGIEUX

- La Chapelle de la Madeleine : église classée M.H, maintes fois remaniée entre les XIème et XIVème siècles, ce qui explique l'amalgame de style Roman et Gothique. Le Clocher haut de 35m. fut démoli pendant la révolution et les cloches furent fondues. Il fut reconstruit en 1844 avec deux nouvelles cloches. Sous le chœur sont inhumés, dans une crypte mortuaire, les châtelains et prieurs des châteaux de Frédeville et des Grimardies. Elle fut, jadis, un relais pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.

PATRIMOINE HISTORIQUE

Le Château des Grimardies XVIIème siècle, 1er quart du XVIIIème siècle et XIXème siècle. Fontaine sur cour extérieure, jardin avec sa terrasse, colonnes et portails avec leurs ferronneries, intérieurs avec leurs décors comprenant notamment la cage d'escalier avec sa rampe en fer forgé.

VILLAGE(s) A PROXIMITÉ

Aubusson d'Auvergne (200h.) à 3 km.
Saint-Gervais-sous-Meymont (200h.) à 4 km.
Olmet (100h.) à 5 km.
Olliergues (900h.) à 6 km.
Vollore-Ville (700h.) à 6 km.
Tours-sur-Meymont (500h.) à 7 km.
Sauviat (400h.) à 7 km.
Courpière (4600h.) à 8 km.
Domaize (300h.) à 8 km.
Marat (800h.) à 9 km.
Vollore-Montagne (400h.) à 9 km.
Chapelle-Agnon (400h.) à 10 km.
Sainte-Agathe (200h.) à 10 km.
Cunlhat (1400h.) à 10 km.

PERSONNALITÉ(s) LIÉE(s) A LA COMMUNE

La famille des princes Torlonia de Rome issue d'Augerolles.

Le 17 janvier 1725 naquît à Augerolles Marin Tourlonias. Dans les années 1745, il entra comme valet de chambre au service de l'abbé de Montgon, exilé dans ses terres d'Auvergne. L'abbé de Montgon s'enfuit d'Auvergne accompagné de Marin ; ils arrivèrent à Rome en 1750 et s'installèrent Casa Zuccari. Après le décès de l'abbé de Montgon le 7 février 1767, Marin Tourlonias, devenu Marino Torlonia, ouvrit une boutique de draperies et soieries sur le Corso. Avec l'aide de son fils Giovanni, il ouvrit, en 1780, une banque toujours sur le Corso.

Marino décéda le 21 mars 1785, son fils Giovanni poursuivit l'affaire de banquier et fit une fortune considérable au temps de la Révolution française en finançant la noblesse romaine et le pape lourdement taxés par Bonaparte. Banquier du pape, il devint successivement marquis de Roma Vecchia (1797), duc de Bracciano (1809), prince de Civitella Cesi (1814). Il mourut en 1829 ; son fils Alessandro Torlonia (1800-1886) lui succéda. Ce dernier assécha le lac Fucino ce qui lui valut en 1875 le titre de prince Torlonia. Sa fille Anna Maria était considérée comme la plus riche héritière d'Europe ; elle épousa Giulio Borghèse qui, pour cela, dut changer son nom en Torlonia. Parmi les descendants actuels, Marco Alfonso, prince de Civitella Cesi, cousin germain de Juan Carlos d'Espagne et l'actrice américaine Brooke Shields..