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DUNIÈRES

Haute Loire - Auvergne - Rhône - Alpes

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Une ville en mouvement...
 

FOCUS

DépartementHaute-Loire
Code postal43220
Population2 846 h. env.
ArrondissementYssingeaux
Altitudes moyennes711 m.1 033 m.
Coordonnées GPS45° 12′ 59″ N, 4° 20′ 44″ E
GentilésDunièrois / Dunièroises
Typecommune rurale
Cours d'eauLa Dunière
Mairie04 71 66 80 35

Le village de Dunières s’est développé dans une vallée riante, à l’ombre d’une ancienne citadelle gauloise. A l’époque gallo-romaine, cette forteresse assurait la sécurité des chemins sur une route commerciale qui allait du port rhodanien de Saint-Pierre de Bœuf aux ports de la vallée de la Loire. Plus tard fut construit un château fort, que le pape Alexandre III plaça en 1164 sous la dépendance de l’évêque du Puy, comte du Velay. Au XIIIème siècle, l’alliance des "Retourtour" et de la "Roue" donna à Dunières sa véritable identité, son blason et ses armoiries. Le plus célèbre, et pourtant le moins recommandable des Seigneurs de Dunières, reste Gaspard d’Espinchal (1619-1686) dont les innombrables facéties alimentèrent jadis les récits des veillées. Jusqu’au XVIème siècle, les habitants vivaient exclusivement des produits et revenus du sol. La rubanerie introduite vers 1600 fut florissante durant deux siècles puis c’est le moulinage de la soie (première fabrique en 1718) qui fit de Dunières la capitale de la soie dans le Velay.

Vint ensuite l’installation des usines de tissage (1903-1910). La Dunière, avec sa puissance motrice, constitue une richesse que les propriétaires riverains ne manquèrent d’exploiter ; son cours était alors ponctué de fabriques (moulins et scieries). A la fois cause et conséquence de cette activité industrielle les voies de communication se développèrent rapidement : amélioration et extension du réseau routier vers les grands centres de Saint-Étienne et d’Annonay, percement de la ligne de chemin de fer Firminy - Annonay inaugurée en 1885 et ouverture de la ligne Clermont-Ferrand en 1902. Dunières méritait bien alors le titre de "reine de la montagne" que lui avait décerné le poète patois de nos plateaux du Velay, l’Abbé Meiller.
Héritière de ce riche passé, la cité entre dans l’ère industrielle avec des atouts que les hommes ont su valoriser, esprit d’entreprise et ténacité ont permis de donner le visage dynamique actuel.

- dans les secteurs du bois : scieries, charpentes, bois traités, granules, menuiseries,
- dans le secteur de la métallurgie : boulons spéciaux, mécanique de précision,
- dans le secteur de la plasturgie : thermoformage, bâches, rubans de signalisation, sacherie,
- dans le secteur du textile : tissages spéciaux, moulinage, soie naturelle,
- dans le secteur économie d’énergie : un des leaders mondiaux de la fabrication de ports.

Au XIXème siècle, Dunières compensa par le développement de son activité industrielle et commerciale, son lustre perdu de son ancienne Baronnie. Au fil des siècles, Dunières s’est façonnée la physionomie originale et attrayante d’une commune à la fois agricole et industrielle. Le tissu économique local a toujours été très diversifié : banche textile, mécanique, bois et plastique. Aujourd’hui, le village conserve sa vitalité et manifeste son dynamisme par une activité adaptée aux conjonctures de demain, pour rester digne d’un passé glorieux.

VESTIGES - PATRIMOINE

La Tour

Du vieux château de Joyeuse subsistent les soubassements d’une vieille tour, ainsi que la tour qui domine encore le plateau. Construite au XIVème siècle, cette dernière garde fière allure après la restauration qui lui restitua ses créneaux écroulés. Aujourd’hui, ce bâtiment est la propriété d’une famille Dunièroises. Dans la maison des Sœurs de Saint-Joseph, qui occupe l’emplacement du château de la Roue, subsiste une majestueuse cheminée de la salle d’honneur de l’ancien château.

Col du Tracol

Le col du Tracol est depuis longtemps un point de passage entre le Forez et le Velay. Il a été emprunté par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle et se situe actuellement sur la via Gebennensis. Son nom vient du fait qu'il s'agissait d'un passage étroit où on devait se tracouler, c'est-à-dire se couler entre les parois.
Un ancien tunnel ferroviaire passe sous ce col, le tunnel du Tracol, long de 2 300 m. Il commence au hameau des Chavannes côté Saint-Sauveur et se termine au hameau de Saint-Meyrat côté Riotord. Il est l'un des vestiges importants de la ligne de chemin de fer entre Firminy, Bourg-Argental, Annonay et Saint-Rambert d'Albon. Aujourd'hui ce tunnel est fermé pour deux raisons : sécurité et protection d'espèces animales en danger d'extinction (chauve-souris). Un projet de réouverture est à l'étude, nécessitant de long travaux, afin d'y faire passer une voie verte.

COMMERCE ET ARTISANAT

Ces deux secteurs, en plein renouveau, couvre l’ensemble des besoins de la population concernant, le bâtiment, l’alimentation, la restauration, l’informatique, le bricolage, l’entretien des véhicules, l’ameublement. Plus d’une centaine de professionnels compétents sont installés pour satisfaire les désirs d’une population qui dépasse largement le cadre de la commune.

HÉBERGEMENT(s)

La Tour Hôtel-Restaurant hôtel
7, Route du Fraisse.

PATRIMOINE RELIGIEUX

L’église

Le plus beau vestige reste l’église romane, classée monument historique. Un important prieuré avait été fondé au XIIème siècle sous la dépendance de l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu. L’Église, de style roman-poitevin, fut construite par les moines. Elle est unique en Velay par ses trois nefs d’égale hauteur et ses piliers à colonnes en forme de trèfles à quatre feuilles reposant sur une base cruciforme. Les chapiteaux sont décorés de feuillage ou de têtes barbares. Le portail est remarquable par ses colonnes torsadées et ses chapiteaux qui symbolisent le péché et le remords. La mise en valeur de l’église romane s’est concrétisée par le récent aménagement de la rue de l’église avec la réfection d’anciennes et belles maisons de pierre et la construction bien intégrée d’un immeuble collectif. Trottoirs spacieux, élargissement de la chaussée, place de la Mairie remodelée et aérée, conduisent les pas du visiteur vers ce beau vestige du passé.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


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