CURSUS |
Département | Cantal |
Localité |
Chaudes-Aigues |
Code Postal | 15110 |
Coordonnées GPS |
44° 51′ 19″ N, 3° 00′ 17″ E |
Arrondissement | Saint-Flour |
Type | commune rurale |
Population | 990 h. (environ) |
Altitudes moyennes | 637 m.1280 m. |
Gentilés | Chaudesaiguois, Chaudesaiguoises |
Label(s) | I.G.P et 4 A.O.C |
Mairie | 04 71 23 52 47 |
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Chaudes-Aigues, la plus méridionale des stations d'Auvergne, est placée sous le signe de la chaleur. Nichée entre les Monts du Cantal, de la Margeride et de l'Aubrac, dans le ravin du Remontalou, Chaudes-Aigues est surtout connue pour ses eaux thermales qui, avec 82° C à l'émergence, sont les plus chaudes d'Europe. Mais c'est loin d'être la seule qualité de cette station cantalienne qui, avec ses toits de lauze, sa place du marché, son lavoir municipal et ses rues pavées, a des petits airs de carte postale. Ici le patrimoine se niche au détour de chaque ruelle et un séjour à Chaudes-Aigues, que ce soit par la visite du Musée de la Géothermie ou des excursions organisées dans les environs, sera forcément riche de découvertes. Grâce à ses sources (une trentaine) chaudes qui en font une station thermale, Chaudes-Aigues est une ville où la distribution gratuite d'eau courante chaude dans les maisons est pratiquée depuis l'antiquité. Elle se flatte d'être la plus méridionale des stations thermales d'Auvergne.
Plusieurs sources étaient exploitées par les Romains (les plus chaudes d'Europe), une trentaine d'entre elles le sont toujours et débitent une moyenne journalière de 15 000 hl. d'eau, dont la température va de 52 à 82°C. Leur mise en valeur, longtemps retardée par les difficultés des communications, paraît appelée à un important essor avec, d'une part, la mise en service de la RN 9 et, d'autre part, les travaux de rénovation entrepris régulièrement pour faire de l'établissement thermal un lieu moderne et fonctionnel, où sont traités les rhumatismes, arthroses, sciatiques, goutte... et où se pratiquent des séjours de remise en forme.
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Près de Chaudes-Aigues, le château
de Couffour témoigne du passé
prestigieux du Cantal. |
Des gorges aux plateaux...
Les cures, bien sûr, sont lactivité principale de Chaudes-Aigues : elles drainent près de 2 500 visiteurs par saison, soucieux de soulager leurs rhumatismes, ou tout simplement de se remettre en forme. Ils profitent en plein de la situation stratégique de Chaudes-Aigues (ancienne place moyenâgeuse, dévastée par les Anglais puis violée par les protestants), au pied de l Aubrac, à quelques encablures du Sanflorain, à peine plus loin des monts du Cantal, en plein cœur du pays des grands espaces, du grand air, du grand large.
Un peu comme une charnière, Chaudes-Aigues fait sarticuler trois départements (Aveyron, Cantal, Lozère) et autant de régions (Auvergne, Languedoc, Midi-Pyrénées). Tête de pont de toutes les randonnées, de toutes les aventures, riche de fabuleux paysages et dun patrimoine architectural propre, ce pays donne le tournis. Ici, on passe sans prévenir des gorges encaissées de la Truyère ou du Bès aux vastes plateaux herbeux de l’Aubrac, on se cogne aux châteaux de Montvallat ou du Couffour, à de rudes chapelles romanes ou aux nombreuses croix qui jalonnent les chemins, des chemins dont on se demande toujours sils conduisent quelque part, tant à Chaudes Aigues, linfini semble à portée de main.
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La source du Par |
Notre-Dame des Eaux-Chaudes...
Il est des idées, des préjugés plutôt, qui ont la vie dure. Ainsi, on imagine toujours que Chaudes-Aigues, cette supposée parcelle d’enfer sur cette terre, niché à l’écart de tout, par-delà les volcans et les planèzes, au bout du monde, aux confins de route impossibles, tortueuses et dénivelées. De fait, la bourgade cantalienne, unique station thermale du département, est également la plus méridionale d’ Auvergne, bien en deçà, géographiquement s’entend, des Vichy, Royat ou La Bourboule, dont s’enorgueillit à juste titre la région. Mais pour le reste, le progrès (matérialisé par l’autoroute A 75) étant passé par-là, se rendre à Chaudes-Aigues relève désormais de la promenade de santé. C’est même un bonheur, une fois passé les immenses solitudes de la planèze de Saint-Flour, que de dominer les courbes molles de la Truyère, puis de plonger jusqu’au fond de la vallée, négocier encore un ou deux virages et découvrir enfin, juste en contrebas de la route, Chaudes-Aigues. Une ville en deux dimensions, longue et haute, bâtie au grès des collines auxquelles elle s’accroche tant bien que mal, et du Remontalou, torrent impétueux qui la zèbre de part en part. Une ville qui n’ose s’avouer telle, et pourtant si pimpante, avec ses nombreux hôtels, ses restaurants, ses boutiques de souvenirs et, surtout, ses pancartes clamant fièrement qu’ici, les eaux sont les plus chaudes d’Europe. Un credo, passionnément décliné : Chaudes-Aigues, par quelque effet éponyme tire sa fortune de ses eaux chaudes.
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Niche vitrée (Saint-Patrons) |
La ville passoire...
Véritable passoire, la ville est percée d'une trentaine de sources surgies du plus profond de la roche, par des failles, dont on se plaît à imaginer qu'elles ouvrent sur l'enfer. La plus prestigieuse, celle du Par, est la plus abondante (280 litres de débit par minute) et aussi la plus chaude (82 degrés au bec).
Elle alimente pas moins de sept fontaines publiques dans la ville, autour desquelles s'organisent huit quartiers. Sur chacun d'entre eux veille un saint, enfermé dans une niche de verre accrochée au mur d'une maison : ces statues, dorées, polychromes et dont l'origine remonte pour la plupart au XVIIIème siècle, font la fierté des Caldaguès, qui les honorent une fois l'an. Ainsi sacralisée, l'eau de Chaudes-Aigues, nonobstant son odeur de souffre et sa couleur rouille, concourt depuis toujours à la vie de la cité. Déjà, les romains goûtaient les bienfaits des " calidas aquae " (les eaux chaudes), au Moyen-âge, paralytiques et lépreux venaient s'y baigner.
Au Moyen-âge encore, on mit au point un système de chauffage central d’une simplicité biblique, qui perdure depuis : il consiste en un réseau de canaux qui distribuent l’eau chaude à plus de 300 maisons, lesquelles dissimulent, sous une dalle du rez-de-chaussée, un réservoir où l’eau s’accumule, réglée par une vanne.
Ce système fait ses preuves depuis plus de six cent ans, même si aujourd'hui, le PVC a remplacé les conduites en bois de pin et que certains habitants, heureux possesseurs de sources privées, disposent d'échangeurs thermiques qui alimentent les robinets en eau chaude. En sorte que, du 24 octobre au 31 avril, les Caldaguès se chauffent à peu de frais, tandis que le reste de l'année, l'eau chaude est réservée au lavoir, à la piscine et à l'établissement thermal...
ACTIVITÉS ET LOISIRS
Pêche
Le canton de Chaudes-Aigues est idéalement situé pour la pêche en première catégorie (ruisseaux, rivières) et deuxième catégorie. Vous pourrez en découdre avec les plus belles "Fario", que ce soit sur le Bès, la Truyère ou les petits rus du canton. Les mises à l’eau sont accessibles dans un paysage exceptionnel. La pêche y est fructueuse toute l’année avec une densité de poissons importante: silures, sandres, brochets, perches...
Jeux - casino
Ouvert tous les jours de 11h à 2h du matin, le Casino de Chaudes-Aigues propose de nombreuses machines à sous, table de Blackjack. Tél. 04 71 23 52 43.
Thé dansant
Tous les dimanches de 14h30 à 19h, à l’Arev’Hôtel à Chaudes-Aigues.
A DÉCOUVRIR
- La chapelle des Pénitents
- Le Château de Montvallat
- Le lavoir d’eau chaude
■ Visite(s) conseillée(s)
• Les thermes Caleden
• Le château de Couffour
• Le Musée de la géothermie et du thermalisme (Géothermia)
Mais aussi...
• L'Église du Sacré-Cœur,
• L’Église Notre-Dame aux Neiges,
• Les niches vitrées : une des particularités de la cité thermale est de posséder, pour chaque quartier, un oratoire appelé niche, dédié au saint patron du quartier. On en dénombre huit au total : Saint Jean le pauvre, Saint Roch, Saint Jacques (Chaudes Aigues se trouve sur le chemin de Compostelle), Saint Jean le Riche, Saint Joseph, Sainte Élisabeth, Notre Dame d'Août (ou de l’Assomption), Notre Dame de l’Annonciation...
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