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Village de charme du Bourbonnais !...
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FOCUS |
| Code Postal | 03500 |
| Arrondissement | Vichy |
| Type | commune rurale |
| Population | 260 h. (env.) |
| Altitudes moyennes |  234 m. 356 m. |
| Gentilés | Verneuillois / Verneuilloises |
| Cours d'eau | Le Douzenan |
| Mairie | 04 70 45 42 16 |
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Le village de Verneuil-en-Bourbonnais est l'un des plus pittoresques du département, il le doit à sa topographie et à son histoire, son histoire paraît remonter au moins à l'époque gallo-romaine : des trouvailles de poteries, de vases et de statuettes en apportent le témoignage. Du château, construit sous Louis II, Duc de Bourbon, il ne reste que des ruines et une porte d'accès à la ville close. Pris par Louis XI, en 1465, le château et ses remparts sont démantelés. Au XIIème siècle, la collégiale St Pierre est bâtie pour 65 chanoines ; plus tard, ils quittent Verneuil pour rejoindre le monastère de Saint-Pourçain et celle-ci devient église paroissiale en 1550. L'Eglise Notre Dame sur l'Eau, église primitive de Verneuil fut élevée au Xème et XIème siècle. Confisquée par l'Etat en 1789, devenue grange, elle dépérie peu à peu. Sauvée en 1965, par la Société des Amis du Vieux Verneuil qui la rachète, elle se restaure au fil des ans.
Dans le bourg, d'anciennes maisons des XVème et XVIème siècles, un pigeonnier à l'entrée Est, sont autant de vestiges qui témoignent d'un riche passé. Verneuil appartenant au canton de Saint-Pourçain/Sioule, est fortement marquée, pour son passé, par son appartenance au domaine des Bourbon, elle était au Moyen-âge une des dix-sept châtellenies du Bourbonnais. Le bourg est entouré de remparts et est un des plus importantes du duché de Bourbon ; il est doté d'un collège de chanoines, 60 à l'origine, établis en la collégiale Saint-Pierre.
Le duc Louis II de Bourbon y construisit un château. La ville fut prise en 1465 par Louis XI, qui fit démanteler les remparts et le château, pendant l'époque médiévale Verneuil fut une vraie ville avec un tribunal, des notaires, des fonctionnaires et des artisans. Verneuil devint ensuite châtellenie royale...
HISTOIRE
Verneuil fut, au Moyen-âge, une des dix-sept châtellenies du Bourbonnais. Elle est donc ceinte de remparts et elle est l'une des villes les plus importantes du duché de Bourbon; elle est dotée d'un collège de chanoines, 60 à l'origine, établis en la collégiale Saint-Pierre. Le duc Louis II de Bourbon y construisit un château. La ville fut prise en 1465 par Louis XI, qui fait démanteler les remparts et le château.
Verneuil devient ensuite châtellenie royale.
PATRIMOINE RELIGIEUX
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L'ancienne collégiale Saint-Pierre
L'église se compose d'une nef de quatre travées voûtée en berceau brisé prolongée à l'est par un chœur composé d'une travée droite terminée par une vaste abside en hémicycle au volume majestueux, rappelant l'usage quotidien qui en était fait à l'époque des chanoines.
Le bas-côté nord, voûté en plein-cintre, est prolongé à l'ouest par la bas du clocher. Deux chapelles ouvrent au sud : la plus grande est voûtée d'une croisée d'ogives retombant sur des culots sculptés d'anges porteurs de blasons autrefois colorés. Cette église est largement éclairée par des baies ouvrant de chaque côté sur toutes les travées et sur le chœur.
A l'extérieur, la vaste abside semble accueillir le visiteur arrivant de l'est. Le clocher, visible de loin, signale la présence du monument par sa silhouette élancée, se dressant, à partir de sa base carrée, en une majestueuse tour octogonale du XIV0 siècle couronnée par une petite flèche, qui remplace probablement une première flèche plus élevée. Le portail nord, ouvrant dans la troisième travée du bas-côté, est orné d'un tympan asymétrique comportant une croix entourée d'un cercle. Les pentures de cette porte en fer forgé datent de la fin du XIIIème siècle.
Le clocher carré est terminé par des glacis d'angle accentués par un étage octogonal du XIV° siècle percé sur chaque face d'une baie moulurée. Il est couronné par une toiture en pavillon, remplaçant peut-être une flèche disparue.
Parmi les objets mobiliers figure notamment une sculpture en bois polychrome du XVIIIème siècle représentant saint Sébastien criblé de flèches lors de son supplice, avec sa serpe et une grappe de raisins, soulignant le côté viticole de la région.
Les piliers de la collégiale Saint-Pierre conservent les vestiges d'un décor plus vaste qui a dû à une certaine époque englober une grande partie du monument. Il reste aujourd'hui un saint Michel avec une envolée de draperies jaunes et bleues brandissant une croix d'orfèvrerie, un évêque coiffé de la mitre et portant la croix processionnelle d'une main et un livre de l'autre.
Plus original et un peu plus tardif bien qu'également gothique, un cardinal en grand costume pourpre occupe un autre pilier. Un donateur, sans doute un des chanoines de Saint-Pierre, l'accompagne, en prière. La figuration du prélat rappelle peut-être le passage à Verneuil de Charles de Bourbon, en 1487 : il était alors évêque de Clermont et allait devenir cardinal et archevêque de Lyon peu après. Le Maître de Moulins fit son portrait, aujourd'hui conservé au musée de Munich, on reconnaît son long nez et sa bouche fine et pincée.
L'église paroissiale Notre-Dame
Le bourg se trouvant sur un éperon rocheux qui domine la vallée, facile à défendre sur trois côtés, fut ensuite déserté pour un lieu plus accessible où furent édifiés l'église paroissiale Notre-Dame, les maisons des habitants, puis le château-fort des Bourbon et enfin la collégiale Saint-Pierre. La situation de Notre-Dame sur l'Eau occupe la bordure de la vallée du Douzenan. Pendant la Guerre de Cent Ans, la proximité de la rivière en contrebas du mur nord de l'église Notre-Dame contribua à lui donner un caractère défensif, accentué alors par la construction d'une imposante tour au-dessus de l'abside.
Le château de Verneuil, appartenant aux Bourbon, était situé dans une autre zone de l'agglomération, à une distance telle que les éventuelles luttes d'influences ne puissent se développer. En fait, les seigneurs du Bourbonnais fondèrent leur propre établissement religieux près de leur château : il s'agit de l'église Saint-Pierre, devenue ensuite paroissiale. L'église Notre-Dame fut cédée aux habitants, de cette façon les familles du village laissèrent leur empreinte et leurs souvenirs par des inhumations et des dons qu'elles effectuèrent. L'église, vendue comme bien national, ne retrouva jamais son ancienne destination. Après une longue étape de restauration, le monument rouvrit ses portes aux visiteurs..
PATRIMOINE CULTUREL
Musée du lavage et du repassage
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Installé dans la grange aux Dîmes, le Musée du Lavage et du Repassage présente une chronologie originale des fers à repasser. Le parcours du fer à repasser accompagne celui de toutes les énergies, du sable chaud au gaz, à l’alcool solide ou liquéfié, au pétrole et à l’essence, jusqu’à ce prototype électrique datant de 1882… avant que l’électricité ne soit distribuée ! Le musée conserve une remarquable et complète série de fers ainsi que d’autres reliques comme la premières machine à laver - tout en bois - qui date de 1894 et qui utilisait déjà le système du lavage pendulaire. La chronologie des fers à repasser de presque tous les pays et de toutes les époques est également présentée..
RESSOURCES
L'une des activités de la commune est la viticulture : la commune fait partie du terroir de l'AOC Saint-Pourçain.
MANIFESTIONS
L'autodafé des épouvantails. Une exposition d'épouvantails dans les jardins et les prés du bourg et des villages est organisée tout au long de l'été et se termine par leur sacrifice au Pré Féraud.
Classée Monument Historique le 19 novembre 1910.
 ■ Visite(s)
conseillée(s)
• Saint-Pourçain sur Sioule
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