FOCUS |
Département | Haute-Loire |
Localité | Blesle |
Adresse | 1, R. de la Bonale, Le Vieil Hôpital |
Code postal | 43450 |
Coordonnées GPS |
45.3186345 N, 3.1684015 E |
Altitude | 520 m. (env.) |
Date de création | 1970 |
Collection(s) | plus de 700 pièces authentiques |
Gestionnaire | Josiane Pothier, fondatrice |
Contact | 04 71 76 27 08 |
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Dans un ancien bâtiment du XVIème siècle souvent nommé "le vieil hôpital", vous découvrirez une superbe collection de plus de 700 pièces (coiffes, bonnets, rubans et chapeaux) de la fin du XVIIIème siècle au début du XXème. Le vieil Hôpital est connu depuis le XIIème siècle. Malades, mendiants et pèlerins y trouvaient asile. Les rentes et les aumônes étaient les ressources principales. Les soins étaient gratuits et les malades qui y décédaient étaient inhumés dans l’église Saint-Pierre. Le 2 janvier 1735 le marquis de Chavagnac l’acheta à Pierre du Lac et le donna, doté de 6000 livres, aux religieuses de Saint Joseph. Le 5 novembre 1843, Jean Liandier, maire de Blesle y fondait un bureau de bienfaisance.
Que reste-t-il de cette fondation charitable? Rue de la Bonale, une porte de plein cintre, vestige de la chapelle Sainte-Catherine, s’ouvre sur un joli jardin qui conduit le visiteur dans le bâtiment qui abrite le musée de la coiffe composé de deux collections privées, celle de Mme. Josiane Pothier, fondatrice, et celle de Mesdemoiselles Barthomeuf qui continuent son œuvre. Au rez-de-chaussée, dans ce qui était la cuisine, on peut admirer une maquette de Blesle au moyen-âge réalisée par les élèves du collège. Les deux étages présentent plus de 700 coiffes, chapeaux et costumes du grand Massif-Central (Allier, Aveyron, Cantal, Corrèze, Haute-Loire, Lot, Lozère, Puy de Dôme, Haute vienne). Au dernier étage une peinture murale a été récemment découverte et restaurée. On peut y admirer une reproduction en terre cuite de l’église de Blesle.
HISTOIRE DE LA COIFFE
Ce très ancien musée de la Coiffe, installé dans une belle maison du centre de Blesle, propose un plongeon dans le passé, dans une époque de plus en plus lointaine où il était inconcevable pour une femme de sortir les cheveux au vent. Question de mode, il était mal vu pour les hommes d'être tête nue et le fait de ne pas avoir de chapeau faisait "mauvais genre".
Ce musée a rassemblé dans ses murs de très nombreux modèles de couvre-chefs, en grande partie des coiffes qui différaient singulièrement d'une région à l'autre, voire d'un canton à l'autre. Dans un ancien hôtel particulier, devenu plus tard hôpital - il accueillait des malades de Blesle et quelques pèlerins - le musée de la Coiffe a été installé dans les années 1970. Au départ, Josanne Pothier organisait des expositions dans une seule pièce, puis, au fil des ans, les expositions temporaires sont devenues thématiques, enfin, la présentation des coiffes est devenue définitive avec la création du musée qui se développe aujourd'hui sur quatre salles consacrées exclusivement aux coiffes et aux costumes.
La tradition des coiffes semble très ancienne
De l'Ancien régime jusqu'à la Grande guerre, les femmes portaient toujours une coiffe qui dissimulait complètement ou presque leur chevelure. Une tradition, mais qui répondait à des exigences diverses, en effet, de nombreuses femmes vendaient leurs cheveux, tous les trois ou quatre ans, elles coupaient totalement leurs cheveux au ras du crâne, conservant seulement deux mèches, que l'on appelait des "repentir". Les femmes n'avaient pas l'habitude de sortir "en cheveux", selon l'expression de l'époque, seules les "femmes légères" se le permettaient et des personnes de la bourgeoisie qui revêtaient parfois des perruques. Les paysannes quant à elles, se couvraient toujours la tête pour sortir. Du fait de cette "tonte" régulière, les femmes avaient souvent très peu de cheveux sous leur coiffe, ce qui explique la petite taille de ces dernières. Parfois, les coiffes étaient surmontées d'un second couvre-chef, le "capelou" ou encore "tarinous", un chapeau fabriqué à Goudet au sommet très dur qui permettait aux paysannes de porter un panier ou une bassine sur la tête. Autre ajout, les rubans ou "cocarde", qui étaient portés au dessus des coiffes en Auvergne...
EXPOSITION
L'exposition regroupe plus de 700 pièces dans 4 salles :
- Coiffes, bonnets, rubans, chapeaux, robes et costumes du Massif Central de la fin du XVIIIème siècle au début du XXème siècle.
DATES ET HORAIRES DES VISITES
- fermé lundi et mardi, ouvert les autres jours de 10h à 12h et de 14h30 à 17h30.
- Ouvert de mi avril à mi-octobre
■ Visite(s)
conseillée(s)
• La ville de Blesle
• Le château de Léotoing
• Le château de Lespinasse à Saint-Beauzire
Mais aussi...
• Élevage de lamas, Moulin du Buisson, lieu-dit de Vendos à Loudes.
• Le château de Montgon
• Le viaduc de la Violette
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