Hébergements

 • Allier
 • Cantal
 • Haute-Loire
 • Puy-de-Dôme
 • Aires camping-cars

Tourisme

 • Curiosités
 • Espaces
 • Faune
 • Flore
 • Galerie photos
 • Maisons du Parc
 • Milieux naturels
 • Parcs Animaliers
 • Passion pêche
 • Patrimoine
 • Randos pédestres
 • Randos VTT
 • Route des lacs
 • Ski nordique
 • Sports & Loisirs
 • Sports aériens
 • Sports de rivière
 • Thermes
 • Tourisme de santé
 • Villes et villages
 • Villes d'eaux
 • Volcanisme

Patrimoine

 • Art Roman
 • Circuits découvertes
 • Contes et légendes
 • Dates - Personnalités
 • Édifices religieux
 • Musées
 • Route des châteaux
 • Route des moulins

Terroir

 • Produits locaux
 • Recettes
 • Route des métiers
 • Route du miel

Départements

 • Allier
 • Cantal
 • Haute-Loire
 • Puy-de-Dôme
Dossiers
 • Éditoriaux
 • Les dossiers
 • Les Saint Patrons

Organismes

 • Offices de tourisme

 

Zoom au survol des images

MUSÉE DE LA MINE

Route de Veyrières
15350 - Champagnac

Altitude : 620 m
 

Contact04 71 69 61 55

Zoom au survol des images

   



 

Musée, Inauguré en 1991, retraçant l'histoire de la mine de 1842 à 1959 et le quotidien des mineurs, sur le bassin houiller Champagnac-Ydes. A visiter : 2 salles d'exposition comprenant de nombreux documents : outils, photos, maquettes, vidéo témoignages.
Du début de l’exploitation du charbon sur le Champagnaguès, au XIXème siècle, jusqu’à l’arrêt de l’activité en 1959, le musée de la mine retrace les grandes étapes de l’évolution de cette région qui fut l’un des plus grands centres miniers d’Auvergne. La maquette du carreau de la mine (10 m²), les nombreux outils et accessoires, les photos anciennes et la vidéo témoignage vous feront découvrir la vie de ces hommes.

La présence de charbon était connu depuis le moyen âge dans le village. C'est en 1842 que l'industrialisation débuta, connaissant son âge d'or au début du XXème siècle, avec l'arrivée notamment du chemin de fer en 1882. Le nombre d'ouvrier monta à près de 800 en 1938 et la production pouvait atteindre jusqu'à 150 000 tonne par an. La mine a fermé en 1959 faute de rentabilité et avec l'émergence de nouvelles énergies. Les Puits fermèrent, les galeries furent remblayées, la plupart des bâtiments démantelés et détruits. Les anciennes cités sont encore là pour témoigner de cette époque.
Deux salles d'exposition vous permettent de découvrir plus d'un siècle d'histoire et la vie des mineurs à travers de nombreux documents, plans, croquis, photos, plusieurs maquettes dont celle du carreau de la Mine de 10m², des outils et accessoires (lampes, casques, pics, ...).

HISTORIQUE

La mine

Un filon important de charbon traverse cette région. Depuis bien longtemps, les gens connaissaient l'existence de couches de charbon sur la Commune de Champagnac et l'extrayaient pour leurs propres besoins. Le code minier les déposséda du sous-sol, et des industriels capitalistes obtinrent, en 1842, cinq concessions minières. Ils tentèrent la métallurgie avec un haut fourneau et l'exportation par des gabarres sur la Dordogne, mais faute de fer ou de transport sûr, ils ne firent guère mieux que les paysans. La mine de 1855 avait bien une machine à vapeur, mais n'employait que cinq ouvriers dirigés par un forgeron.

Le chemin de fer dont l'embranchement d'Eygurande à Largnac fut inauguré le 5 novembre 1882, détermina l'industrialisation. Au voisinage immédiat du port sec, la Société Anonyme des Houillères de Champagnac construisit un triage, un lavoir, une usine d'agglomération de briquettes, des bâtiments administratifs et une agglomération ouvrière. Ce carreau de la Mine fut relié aux couches de charbon par une galerie souterraine travers-banc de plus d'un kilomètre. La mine était née !.
Extraire le charbon était une chose, le vendre en était une autre. En 1886 l'entreprise fut mise en liquidation et en janvier 1888, Edmond Pochat investit dans l'entreprise dont il devint l'actionnaire majoritaire. La Mine se développa, produisit 100 000 tonnes par an et employait 800 ouvriers, 500 au fond et 300 au jour.

Après la guerre de 1914, Paul Riban succéda à son beau-père. La Mine fut nationalisée le 1er juillet 1946. Les mineurs participèrent à l'effort de reconstruction nationale. La politique énergétique s'orienta vers le pétrole et l'atome et la Mine de Champagnac cessa d'extraire du charbon le 1er juillet 1959. L'année précédente, elle avait extrait 91 800 tonnes et employé 318 ouvriers.

La visite se termine par un film récoltant quelques témoignages d'anciens mineurs..

LES PUITS

Le puits de Chamblève

Géothermia traite aussi de la tectonique des plaques, des geysers, des volcans rouges et des volcans gris, de toutes ces manifestations naturelles de cette énergie fantastique que l'on appelle "la chaleur de la Terre". Il vous entraîne enfin dans l'espace, vers IO et ses éruptions de soufre, vers Mars et Olympus Mons, un volcan de 27 km. de haut, grand comme 10 fois le Massif Cantalien. La géothermie, c'est la chaleur de la terre, une énergie que l'homme a su utiliser bien avant le charbon ou le pétrole et dont volcans, geysers, fumerolles, sources chaudes, constituent les preuves visibles les plus spectaculaires.
A Chaudes Aigues, au sud de l'Auvergne, volcanique, l'eau brûlante jaillit de plus de trente sources et les habitants utilisent quotidiennement et depuis toujours cette richesse naturelle. En haut de la Place intérieure, La Source du Par d'où s'écoule chaque seconde, 5 litres d'une eau à 82°. On la dit la plus chaude d'Europe. Juste au-dessus, Géothermia, Musée Européen de la géothermie et du thermalisme. Unique en France. Sous les dalles de schiste du rez-de-chaussée, circule l'eau thermale attestant que c'est bien ici qu'est né, en 1332, le premier réseau de chauffage urbain au monde, à une époque où les tuyaux étaient en bois.

Origine de ces sources mystérieuses, thermalisme d'hier et d'aujourd'hui, sources chaudes des Abysses, Géothermie en Europe et dans le monde... tout un voyage insolite à la découverte d'une énergie méconnue à travers panneaux lumineux, sous-marins, maquettes, bornes interactives, films vidéo.

Le puits Madeleine

Profond de 340 mètres, à mois de 100 mètres il était au niveau du carreau d'Ydes. Le charbon n'était pas remonté en surface, il était acheminé par traction animale par un tunnel sous la montagne de 1 km 100, débouchant directement sur le carreau d'Ydes face aux centrales. Les wagonnets étaient déversés au lavoir triage. Le triage était effectué par une main d'œuvre féminine. L'ensemble de l'extraction du charbon est assuré sous la surveillance d'un Porion : chef d'équipe qui porte une lampe à grisou (gaz composé de méthane C.H.4.) et sous la directive des géomètres et ingénieurs. Puis le Galibot (manœuvre de moins de 18 ans) s'assure de la descente dans une cheminée à travers les remblais jusqu'à la voie. Le Rouleur remplit son wagonnet et le pousse vers la galerie de roulage ; celui-ci est remorqué par des chevaux pour la remontée au jour par les puits, jusqu'au carreau de la mine, pour un triage exécuté par des femmes. Une partie du charbon exploité est cassé, criblé, lavé et mis dans des bassins de décantation remplis d'eau. A la surface de ces bassins, remonte le poussier qui est récupéré, séché et mélangé à un durcisseur (Méthyle) ; Il est ensuite traité dans l'usine d'agglomération. Il ressort sous forme de briquettes industrielles de 6 kg, pour l'usage domestique, et sous forme de boulets ou de houille criblée " gaillette ".

Après vidange des bassins, les résidus du charbon étaient récupérés " Schlamms " et distribués aux ouvriers de la mine comme chauffage domestique.

Le puits Edmond Pochat

Il ne fut exploité que très peu de temps, jugé trop dangereux :

- risque de grisou et une température très élevée,
- un incendie s'étant déclaré, une partie fut colmatée.

Le charbon exploité était chargé dans des bennes tractées par des chevaux sur rails d'une distance de 1000m. jusqu'au carreau de traitement d'Ydes.

PRINCIPALES ÉTAPES DE L'EXPLOITATION

1841 : (20 juillet) Ordonnance Royale instituant la concession des mines de houilles de Lagrailles et Mongroux, Lempret, Madic et Prodelles,
1852 : 68 ouvriers sur l'ensemble des concessions,
1868 : Fondation de la Société Anonyme des Houillères de Champagnac,
1874 : Construction des premières maisons ouvrières à Champagnac,
1882 : Construction de l'usine d'agglomérés et du lavoir,
1882 : (5 novembre) Ouverture de la ligne de chemin de fer Eygurande - Largnac,
1886 : Création de la Compagnie des Houillères de Champagnac (Mrs Rongier, Pochat et Cie),
1895 : 553 ouvriers - Grande grève de 3 mois,
1901 : 630 ouvriers,
1902 : Coup de grisou, 8 morts,
1918 : 679 ouvriers,
1946 : Nationalisation et rattachement aux houillères du Bassin d'Auvergne,
1952 : 570 ouvriers,
1953 : Fermeture des Mines de Vendes,
1959 : Fermeture des Mines de Champagnac,
2007 : Arrêté mettant fin aux concessions.
(Source, M. Leymarie)

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- animaux acceptés,
- parking autocar,
- support d'information : film vidéo,
- sanitaires,
- Salle d'exposition.

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Durée : 1h00 libre et 1h30 guidée.
Tout le mois d'août : tous les jours, de 14h00 à 17h30.

LANGUE(s) PARLÉE(s)

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville de ChampagnacVoir la ville de Mauriac (Cantal)
• La ville de MauriacVoir la ville de Mauriac (Cantal)

07.10.2021

Pour votre séjour dans le département du Cantal, Auvergne Centre France vous accompagne dans le choix de votre hébergement !...
___
 

Retour  |  Accueil  |  Sommaire Musées  |  Haut de page