Découvrez cette charmante petite chapelle de montagne. C'est une ancienne chapelle de pèlerinage restaurée à la suite des guerres qui dévastèrent la région. Son architecture fait penser à celle d'un buron. Cette chapelle a reçu un décor peint portant la date de 1667, restauré à la fin du Second Empire puis vers 1930.

Ce vaste oratoire de montagne a été érigé au cours du XVème siècle sur le lieu d'une apparition de la Vierge à des pèlerins. L'extérieur fait penser plus à un buron de montagne qu'à un édifice religieux, mais c'est son intérieur qui en fait un élément remarquable du patrimoine local. En effet la voûte est entièrement recouverte de fresques polychromes datant du XVIIème siècle, représentant des litanies de la Vierge (plus d'une quarantaine de médaillons dédiés à la Vierge), des figures et des emblèmes religieux. Elle fut très fréquentée et elle aurait reçu la visite d'Anne d'Autriche qui se désespérait d'avoir un fils.

Un an après ses dévotions sur place naissait le futur Louis XIV. Le 15 août, une procession aux flambeaux accompagne la remontée de la statue de la Vierge dans la chapelle située au-dessus du bourg. Pour accéder au site, en partant de l'église, il faut suivre le chemin de croix.

La chapelle fut construite en pierre volcanique tuf, trachyte et brèche andésitique. La toiture est recouverte de plaques d’ardoise en écailles. L’édifice forme un vaisseau simple rectangulaire terminé à l’Est par une abside semi-circulaire. Ce vaisseau est couvert d’un berceau lisse en plein cintre entièrement recouvert de peintures. A l’exception d’un large portail d’entrée à l’Ouest, toutes les ouvertures se trouvent au Sud.
Le portail à l’Est est appareillé en andésite. La façade Sud est percée d’Ouest en est de différentes ouvertures en plein cintre, chanfreinée. Mise à part le portail Ouest qui peut être datée de la seconde moitié du XVIIème siècle, l’édifice de plan fort simple est difficilement datable. La porte primitive, actuellement bouchée (entre les deux fenêtres) devait être celle d’un premier sanctuaire un peu moins allongé vers l’Ouest. Entre 2005 et 2010, de nombreux travaux de restauration et de préservation furent menés : toiture, crépi, mise en hors eau et restauration du retable.

Dès le VIème siècle, des ermites se seraient établi sur le rocher, tout proche, de Saint-Michel. La tradition veut que le bourg de Thiézac se soit établi autour des auberges prévues pour accueillir les pèlerins venus se recommander aux prières des ermites. Ce serait à la mort des derniers ermites qu’aurait été édifiée une chapelle dédiée à Saint Michel. La chapelle existait jusqu’à la Révolution. A une date indéterminée (XVème siècle), la Vierge serait apparue à des pèlerins près de la grotte des ermites, à l’emplacement actuel de la chapelle et une statuette aurait été trouvée à la place de l’apparition; la chapelle aurait été aussitôt construite pour la recevoir. A noter que des fragments, semblants dater du XVème siècle, de la statue de la Vierge à l’Enfant, en pierre calcaire, ont été dégagés en 1975. La statuette en bois actuellement vénérée est du XVIème siècle.

La renommée de la chapelle pris vite de l’ampleur et l’édifice originel du être agrandi au XVIIème siècle. Au XVIIIème siècle, la chapellenie fut réunie à la communauté de prêtres de Thiézac. En 1794, la chapelle fut déclarée "Temple de la Raison de la Montagne" et ne fut rendue au culte qu’à l’époque du Concordat.

■ L'Élancèze 30, Grand rue Thiézac

■ Casteltinet Grand'rue Thiézac

■ La Maison de Jeanne 19, Rue des Balcons Thiézac

■ Le Clou Lieu-dit Le Clou Thiézac

 

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