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LA ROCHE PERCÉE
Curiosité naturelle du Cantal

Fraisse Haut - Vallée de l'Alagnon
15300 - Laveissière

Contact04 71 49 50 08

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Cette grotte fut un ermitage et la tradition veut qu'elle ait été habité par Saint-Calupan...

La Roche Percée est une grotte et un habitat troglodyte médiéval se situant à flanc de falaise sur les hauteurs du hameau de Fraisse-Haut (commune de Laveissière) dans la vallée de l'Alagnon en Haute-Auvergne. Cet habitat troglodyte médiéval se divise en trois niveaux, taillés en ciseau, reliés par des escaliers. À proximité de l'entrée se trouve une demoiselle coiffée. La grotte a été sommairement sécurisée par la commune grâce à des rampes en fer facilitant la découverte de l'ensemble de la grotte. Son accès se fait soit depuis le le PR jaune partant de Fraisse-Haut (250 mètres de dénivelé), soit depuis le GR 400 passant au-dessus et reprenant le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

Aucun document n'a été retrouvé à son sujet, mais certains indices laissent penser que son occupation remonte loin dans le temps. La Roche Percée puise ses origines probablement de la Préhistoire, sa situation protégeant l'Homme de tous prédateurs. Les écrits de Grégoire de Tours stipulent une occupation pendant l'Antiquité, où elle servait de repli pour les habitants de la vallée en cas d'invasion ennemie. Puis elle servit évidemment de lieu d'ermitage pendant le Moyen-âge, notamment pour Saint-Calupan. Enfin, elle servit d'abri pastoral pour les bergers, jusqu'au début du XXème siècle où deux femmes l'occupaient.

 

LÉGENDE

La légende veut que Saint-Calupan, un des premiers évangélisateurs de Haute-Auvergne, ait vécu en ermitage une grande partie de sa vie à la Roche Percée.

Né probablement en 526 en Haute-Auvergne, Calupan trouve vite sa vocation religieuse et intègre le monastère de Méallet près de Mauriac. Il y fit vœux de pauvreté et d'abstinence. Ces vœux l'empêchèrent de se donner aux travaux des champs, ce qui lui valut les vifs reproches de ses camarades inquiets pour la richesse du monastère. Écœuré de cette mentalité, il décida de prendre le chemin de l'ermitage et de se retirer dans la grotte de la Roche Percée. Cette grotte, isolée de tout, surplombe une vallée couverte de sapins dans laquelle serpente une petite rivière. Calupan se nourrissait de racines, ne sortait jamais de sa grotte et passait ses journées à prier. Parfois, les serpents s'enroulaient autour de son cou et accompagnaient le Saint. Calupan raconta même avoir rencontré deux dragons, incarnés par le Diable, qu'il terrassa grâce à sa foi.

À la nouvelle de la présence d'un ermite, les quelques habitants de la vallée vinrent présenter des offrandes à Calupan qui les remercia en leur donnant sa bénédiction. Un jour, un pauvre homme sourd vint rencontrer le Saint, et celui-ci, touché par l'effort du vieil homme, lui toucha les oreilles et par miracle l'homme retrouva l'ouïe. À cette nouvelle, des centaines de personnes acheminèrent des infirmes jusqu'à l'ermite et de nombreux miracles eurent lieu. Les journées de Calupan étaient désormais rythmées par de nombreuses visites, que ce soit pour une guérison, une bénédiction ou pour un simple conseil. Calupan communiquait et les bénissait en passant sa main dans une petite ouverture depuis le haut de la grotte.

Informés de cette histoire, l'évêque de Clermont Saint Avit et l'historien Grégoire de Tours vinrent rendre visite à l'ermite. Le premier, impressionné par sa foi, ordonna Calupan diacre et le canonisa, malgré l'humble réticence du Saint, tandis que le deuxième raconta sa vie dans son livre la Vie des Pères (chapitre 9). Quelques années après, en 576 à l'âge de cinquante ans, Calupan fortement affaibli, mourut dans sa grotte et ses fidèles enterrèrent son corps à l'entrée de la grotte.

HISTOIRE DES MOULINS

Depuis 11 000 ans que les hommes cultivent les céréales et se sédentarisent, la farine était la nourriture de base pour la confection de galettes ou de bouillies. On écrasait d’abord les grains entre deux pierres, puis en roulant une pierre ronde dans une pierre creuse, ensuite avec un pilon et un mortier. Puis la technique se perfectionna avec une pierre cylindrique munie d'un manche que l’on faisait tourner sur une autre pierre cylindrique. On imagine d'introduire les grains par le centre évidé de la meule supérieure et de la faire tourner soit par des esclaves, soit par des animaux. On ne sait pas précisément quand et où a été utilisé le premier moulin à eau, ni qui sont les inventeurs. Dans le monde romain, la première mention d'un moulin à eau est faite en l'an 18 av J.-C..

C’est sans doute une invention du bassin oriental de la Méditerranée, peut-être provient-il d’Asie. Dans tous les cas, les moulins à eau sont très peu nombreux jusqu’au Xème siècle, pour plusieurs raisons : les vieilles techniques sont peu coûteuses grâce au travail des esclaves, ces siècles sont des siècles d’insécurité, d’invasions et de guerres incessantes, la population et les productions sont encore très faibles. C’est entre le Xème et le XIIIème siècle que le nombre de moulins à eau connut une formidable extension liée à l’augmentation de la population et de la production, aux défrichements et au glissement de la culture des blés vêtus (épeautre) vers les blés non vêtus (seigle, froment) qui se prêtent mieux à la mouture. L'utilisation de l'énergie hydraulique permet une productivité sans comparaison avec le travail manuel d’un esclave (environ 40 fois plus). Des responsabilités d’intérêt général qui relèveraient aujourd’hui des pouvoirs publics incombaient au seigneur dans sa châtellenie. Le coût élevé de construction et d’entretien des moulins ne pouvait être assumé que par l’investissement seigneurial.

Propriétaire des voies d’eau non navigables qui traversaient ses terres, le seigneur y installa des moulins banaux dès le Moyen-âge sous l’œil immémorial et vigilant de la Coutume d’Auvergne qui veillait à ce que le haut justicier ne puisse prélever qu’une quantité d’eau raisonnable pour ne pas nuire aux autres habitants du lieu. Sous réserve que ce droit puisse être prouvé par d’anciens titres, le monopole seigneurial obligeait les sujets du seigneur à utiliser les moulins seigneuriaux pour traiter leurs productions agricoles. Pour ce service, le seigneur exigeait le paiement d’une taxe.

A PROXIMITÉ

 

◄-- Moulin de Chambeuil et ses cascades

Le moulin est de petite taille, extérieurement, il ressemble à un four banal avec ses murs épais en pierre volcanique, sa voûte en pierre, son toit de lauzes et sa petite fenêtre. Le moulin date de 1811. Un an après, un deuxième moulin fut construit sur le ruisseau, le moulin du Château qui, en effet, se trouve à côté des ruines du château de Chambeuil. Dans ces deux moulins, on travaillait essentiellement le seigle. Ils sont restèrent en activité jusqu'au premier quart du XXème siècle. Les moulins furent ensuite laissés à l'abandon avant d'être restauré. Le mécanisme est simple. L'eau du ruisseau s'engouffre à l'intérieur du moulin par un canal de dérivation et entraîne la roue qui actionne les meules. Le moulin de Chambeuil est situé sur la commune de Laveissière, en Haute-Auvergne. Plus précisément, il se trouve en haut du village éponyme, sur la rive droite du ruisseau du même nom, qui se caractérise par la présence de nombreuses cascades. On y accède depuis le parking à gauche par la route qui va de Chambeuil à la Bastide.

 

 

Fours banaux et petit patrimoine local

Sous l’Ancien Régime et jusqu’à la Révolution, selon les provinces, le poids de la seigneurie ou celui de la collectivité, les paysans cuisaient leur pain soit dans un four individuel, soit dans le four communal ou soit par obligation dans le four banal appartenant au seigneur. Ce dernier, au nom du droit de ban, percevait une redevance, souvent en nature, mais il devait en contrepartie entretenir le four et le chemin qui y conduisait. Ce four banal était généralement affermé à des boulangers appelés fourniers. Matériellement, il est évident que rien ne distingue un “four banal” d’un four communal ; ils sont l’un et l’autre “servis” par un fournier, qui, sous la forme d’une part de pâte, de la braise et parfois d’une somme d’argent, par tourte cuite, prélève un droit au profit du propriétaire de l’installation. Les fours communs, sont souvent, dans le langage commun, nommés banaux, c’est alors qu’ils appartiennent à une communauté d’habitants qui les a acquis, à titre onéreux, de son seigneur, et qui, comme son ayant-cause, s’est substituée à ses droits. Des pâturages d'estives où l'Alagnon prend sa source, vous découvrirez un important massif de résineux et de hêtres, entaillé par torrents et cascades pour retrouver sa vallée verdoyante, à la rencontre d'une faune et d'une flore importantes et variées. En parcourant ses différents hameaux et villages, vous découvrirez un patrimoine rural, témoin de la vie d'antan : bâtiments de ferme traditionnels, burons, moulin, fours à pain, fontaines, abreuvoirs, travail à ferrer.

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- Animaux domestiques admis.

ALTITUDE MOYENNE

- 1240 m.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La Maison du buronnier à Laveissière
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