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SAVONNERIE DE LA GOUTTE NOIRE

Pont de David
63590 - La Chapelle Agnon
 

Contact04 73 72 60 92

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La Savonnerie de la Goutte Noire est spécialisée dans la fabrication de savons !...

La Savonnerie de la Goutte Noire, créée en 1995, est installée dans les monts du Forez à l'extrême Est de l'Auvergne, dans un environnement de mi-montagne dont la couverture forestière avoisine les 80 %, source de matières premières telle que l'eau dont la qualité sans calcaire est un élément très important dans la saponification. les deux activités principales sont la saponification des huiles pour le savon de Marseille, le savon noir et le savon liquide ainsi que la fabrication de savonnette par une méthode mécanique.

La particularité de cette savonnerie est de ne vendre que ce qu'elle produit, d'avoir des recettes originales et d'avoir comme objectif principal la qualité de ses savons, la rentabilité, grand dogme des entreprises actuelles, n'est pas son premier objectif. Pour preuve le savon noir qu'elle fabrique est fait à 100 % d'huile de lin.

HISTORIQUE

Christophe Nadal, créa la savonnerie avec sa femme Florence, il y a une vingtaine d'années. Il fit ce métier par les hasards de la vie et les rencontres qui influencent et transforment. Le premier souvenir directement lié au savon vinrent de ses sorties du jeudi après midi où il allait, avec sa grand mère, acheter des savonnettes à la Savonnerie du Capricorne (en bas de l'ascenseur de Notre-Dame de la garde, il est né et a vécu jusqu'à l'âge de 23 ans à Marseille). Sa jeunesse a été imprégnée de cette culture du bon temps, méridional et aujourd'hui désuet, quand sa mère l'envoyait remplir des bouteilles de différentes huiles dans un magasin au cours Jean Ballard (près du vieux port), ce magasin reste un souvenir inoubliable ; D'immenses cuves cylindriques vertes couvraient les murs jusqu'au plafond et deux allées avaient été créées par une séparation de cube de savon de Marseille. L'huile d'olive d'Aix-en-Provence, d'Allauch avec celle grecque, espagnol ou italienne se partagées le décor. Les différents savons de Marseille étaient représentés, le très beau et regretté cube Nostradamus de chez Rampal Patou, les grosses olives de 300 gr. d'Olivia vendues dans un carton par trois pièces. Ce sont des souvenirs qui ont imprégné son être et influencé sa vision des savons (le souvenir d'une qualité précise).

A l'adolescence, il se demandais souvent que pouvait être le savon ? Était-il fabriqué, récolté ? Pour lui, le mystère était vraiment entier. Dans le voisinage, ses parents avaient un ami qu avait été maitre savonnier dans une grosse savonnerie Marseillaise. Avec beaucoup de gentillesse, il lui proposa de lui apprendre à faire du savon. Durant un peu plus de trois années, ils se rencontrèrent à peu près trois après-midi par mois et il lui divulgua des techniques, des petits trucs et des secrets essentiellement centrés sur la fabrication du savon grenu (le savon de Marseille et d'aleph en fait partie). Il lui apprit la façon de faire le savon blanc de Marseille d'avant 1823, avec de l'huile d'olive première pression qui devient, lorsqu'il est bien liquidé sur gras, blanc avec une légère nuance verte.
Cet homme lui transmit la passion et lui offrit, quelque temps avant sa mort, l'édition originale du "Traité pratique de savonnerie" d'Édouard Moride (1888), un livre plein d'annotations très intéressantes qui l'aidèrent beaucoup. Après avoir quitté Marseille, il a fait un tout autre métier et ne trouvant pas de savon comme il en avait l'habitude, il les fabriqua dans sa cuisine, dans une marmite en fonte. Un jour, il se posa une autre question : l'épanouissement personnel pouvait-il s'accomplir sans un travail en adéquation avec la passion ?...

Il décida de revenir vers le savon. Il fit un stage dans une autre spécialité de la savonnerie, la savonnetterie. Il repartit pour Marseille dans la savonnerie du Capricorne chez M. Constantin, l'inventeur du savon au miel. Il rencontra mon père spirituel qui lui apprit avant tout à questionner et à comprendre la moindre de ses interrogations. Il pouvait passer des heures à regarder les abeilles qui abordaient une fleur pour savoir s'il n'y avait pas une logique. D'un stage de six mois ils en firent une collaboration de deux ans. Avec lui, il comprit que le succès n'était pas le médiatique, mais celui au contraire fait d'humilité. M. Constantin fut indéniablement l'inventeur du savon au miel. La façon dont il délivrait l'information de son invention était pleine de respect.

FABRICATION

La savonnerie, c'est l'art et la manière de créer, par une réaction chimique entre un corps gras et une base, un sel d'acide gras qui est le savon. Trois grandes méthodes de fabrication existent :

La méthode de saponification à froid (famille des savons d'empâtage), on mélange les corps gras et la soude et après avoir amorcé la réaction on la laisse se continuer de façon autonome. Tous les éléments qui se trouvent dans les huiles et qui ne constituent pas le savon seront dans un dispersant qui lie les molécules de savon entre elles (entre autres l'eau et la glycérine). Son principal avantage est sa simplicité de fabrication. Il est chargé en glycérine, ce qui n'est pas un mal en cosmétique, car les glycérolés sont de très bons hydratants, par contre elle rend le savon beaucoup moins durable et instable. La méthode mi-cuite (famille des savons d'empâtage). Elle est surtout utilisée pour la fabrication des savons noirs et liquides. La saponification est effectuée par petits ajouts successifs de lessives de soude ou potasse pour que la liaison des huiles et bases soit complète, sous chauffe pour faciliter la réaction. Le savon n'est pas lavé non plus, mais on se sert de la faculté de la glycérine à séquestrer l'eau pour avoir un savon liquide ou pâteux. La méthode Marseillaise ou savon liquidé (famille des savons grenus) qui débute comme la méthode mi-cuite et qui continue par le relargage, bain d'eau salée qui rend le savon insoluble et permet d'enlever les lessives épuisées. Suit la cuisson pour finir de transformer tous les acides gras des huiles en savon.

Pour débarrasser le savon de ces impuretés et lui donner la quantité d'eau normale et d'alcali libre, on le lave avec une lessive faible ou de l'eau pure, ce qui permet au savon d'absorber l'eau et de céder des électrolytes (entre autres la glycérine) cela s'appelle la liquidation. Ce qui fait l'attrait de cette méthode (longue 4 jours de fabrication) c'est la pureté du savon. Le produit final nettoie parfaitement. Le savon de Marseille est un savon pur. La Savonnetterie est l'art et la manière de rajouter au savon qui lui, nettoie, un autre effet, adoucissant, nourrissant, hydratant ou protecteur. Le but de cette méthode est de garder l'intégrité totale du produit rajouté. Elle se fait de façon mécanique, on prend du savon déjà fabriqué et par broyage on lui insère les produits sans les chauffer ni les dénaturer par aucune réaction chimique non contrôlable. Quand cette pâte est bien homogène et stabilisée en eau, on la boudine avec une machine qui la recompacte et on passe les savons au moule pour leur donner une forme agréable.

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Visites guidées toute l'année pour les groupes à partir de 15 personnes.
Visites guidées pour les particuliers
(sans rendez vous en Juillet et Août les samedi et mercredi à 15h et 16h30).
Durée approximative de la visite est de 40 minutes.

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- Parking autocar,
- Boutique,
- Visite de l'exploitation (de la cave ou de l'atelier).

LANGUE(s) PARLÉE(s)

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville d'Olliergues (9 km.)

Mais aussi...

• Église paroissiale, des XIIème et XVème siècles (inscrite à l'Inventaire des monuments historiques le 23 juillet 1976).

22.03.2022

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