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 ROYAT VILLE D'EAUX
(Puy-de-Dôme)

Code Postal : 63130 - Population : 4800 h. (environ)
Altitudes moyennes : 457 m. 904 m.
Habitants : les Royatais et les Royataises
Mairie04 73 29 50 81

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La station thermale urbaine aux portes des volcans...

On monte à Royat comme on monte au paradis. C’est qu’à Royat, le Paradis existe! Superbe restaurant perché, tel un nid d’aigle, au-dessus de la vallée, acquis et transformé en 1903 par le docteur Petit, le paradis reflète la grandeur de l’ancienne cité thermale, tout entière dévouée aux charmes, aux loisirs et aux soins. Ce sont les romains qui découvrirent les bienfaits des eaux de sources, baptisant la cité "Rubiacum" (en référence à pouzzolane rouge). Au XIXème siècle, le corps médical et touristique s’en empara et transforma le petit village auvergnat en un temple du thermalisme.

En 1856, Napoléon III vint en personne inaugurer les nouveaux thermes, constatant par là même que sa femme, l’impératrice Eugénie, avait donné son nom à la plus célèbre des sources de la ville. Dès lors, Royat fut réputée pour le traitement des problèmes cardio-vasculaires, ainsi que pour la rhumatologie. La ville, dont le cœur bat autour de l’église Saint-Léger, s’étend sur les coteaux et sur la route qui descend à Clermont. Les hôtels fleurissent autour de la gare, barrant parfois l’horizon et leur luxueuse façade. Céramiques, balcons ouvragés, terrasses, hauts plafonds, les détails des palaces méritent le coup d’œil.

Aujourd’hui, certains immeubles sont transformés en appartements, mais tous gardent leur caractère d’antan. Un charme désuet se dégage de l’ensemble de la ville, laquelle compte 3000 habitants l’hiver et 4500 l’été. Comme si le temps s’était arrêté autour de Mallarmé, Churchill, le général Boulanger, le prince de Galles, Tino Rossi ou Edith Piaf, autant d’hôtes, curistes de marque qui marquent encore la mémoire des hôteliers royatais. A la fois proche de Clermont-Ferrand et du Parc Naturel Régional des  Volcans, entre nature et culture, Royat-Chamalières est une agréable ville d'eaux au bord de la Tiretaine, riche d'un étonnant patrimoine thermal.


La source Eugénie

VILLE OU VILLAGE

Si la station de Royat s’acoquine avec Chamalières, c’est parce que de nombreux hôtels et curiosités touristiques sont situés sur la commune, naguère dirigée par Valéry Giscard d’Estaing. A l’image, par exemple de l’Hôtel Radio, l’un des rares étoilés Michelin de la région, ou encore de la "Grotte du Chien". Royat-Chamalières s’est laissée peu à peu gagner par un aspect " ville banlieue " avec une caractéristique cependant moins marquée pour Royat. Difficile en effet de se distinguer lorsque, à ses portes, Clermont-Ferrand joue les capitales régionales. Pourtant, grâce à quelques éléments architecturaux fédérateurs ou certaines habitudes de village, ces villes parviennent à se démarquer. Passé l’avenue des Thermes (Avenue de Royat) et la place Allard, on accède facilement au vieux quartier, marqué par la rue Nationale, une rue en pente semi piétonne jalonnée de boutiques.

Marchands de fromage, bouchers charcutiers, boulangers et chocolatiers s’entendent pour donner de la vie à un bourg ancien où les maisons d’habitation n’excèdent pas les trois étages. C’est un véritable petit village avec ses petites rues adjacentes, ses escaliers, ses cours d’école et bien sûr son église. L’église Saint-Léger, de style roman, vaut avant tout pour l’extérieur bâti au VIIème siècle, reconstruite en arkose doré au Xème siècle et modifiée encore aux XIème et XIIème siècles, elle fut fortifiée au XIVème siècle pour prévenir l’attaque des Anglais. Le clocher, abattu en 1793, fut remplacé par l’actuel, de forme octogonale. L’église Saint-Léger, en arkose rougissant, trône au-dessus du village et fait face au restaurant Paradis. Comme quoi à Royat, tous les chemins mènent à Dieu. A Chamalières, c’est le marché qui fait la vie de quartier, ainsi que l’église Notre-Dame (ou Grande Église), l’un des cinq sanctuaires carolingiens connus en France.

AIR PUR - EAU ET VERDURE


Les Grands hôtels
luxueux, dont les façade
ornent la ville.



Grâce à leurs vestiges historiques, Royat et Chamalières tirent leur épingle du jeu par rapport à leurs voisines pavillonnaires. Poumons verts de l’agglomération, elles ont développé les parcs et jardins dont elles disposaient. Le parc Monjoly, près de la mairie de Chamalières, offre ainsi un petit espace de promenade à proximité du bourg (idéal pour les photos de mariage ou les promenades digestives), tandis que, plus excentré, le stade du Colombier dispose d’un long parcours de santé balisé. A Royat, les possibilités sont elles aussi multiples.

Citons d’abord le parc Bargoin, havre de paix au-dessus de la ville. Aménagé sur un flanc de colline par Bargoin, industriel clermontois du début du siècle, (inventeur du Glandoux). Il accueille une trentaine d’essences différentes  séquoia, ginkgo, biloba, cèdre du Liban, sapin d’Espagne, mûrier pleureur, liquidambar. Dans le même registre, l’arboretum de Royat, géré par l’Office National des Forêts, propose une balade botanique en pleine forêt.

Mais il faut pousser un peu loin, traverser le village de La Font de l’Arbre et emprunter la route du puy de Dôme. Au sommet, à 1465 mètres d’altitude, on peut à loisir admirer un superbe panorama sur Clermont-Ferrand, la Limagne, le Sancy et les Combrailles. Fréquenté par des milliers de touristes l’été, le puy de Dôme s’anime également tous les week-ends grâce aux parapentistes et aux promeneurs de proximité. La chaîne des volcans d’Auvergne, qui semble protéger Royat contre quelque mauvais sort, ne se résume pas au puy de Dôme.

La Kyrielle de petits puys (Pariou, Côme, Sarcouy, Lassolas) compose un magnifique paysage visible nulle part en Europe. Royat-Chamalières a trouvé sa place entre la grande ville clermontoise et l’immense jardin sauvage des volcans. Pour faire le lien, la Tiretaine, qui coule depuis Fontanas en petites cascades jusqu’à Clermont-Ferrand. On peut l’admirer près de la grotte des laveuses et le parc thermal et l’apprécier depuis les fenêtres du restaurant la Belle Meunière. Autrefois, des moulins à papier jalonnaient sa route, et les lavandières utilisaient son eau. En aval de Royat, la Tiretaine s’enterre au-dessous de Clermont comme si elle n’offrait sa fraîcheur qu’à ceux qui le méritent.

 

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• La ville de Royat
• Le Centre Thermal de Royat-Chamalières

Mais aussi...

• Taillerie de pierres fines : les pierres fines, cristal de roche, agate, tourmaline et améthyste y sont travaillées et montées en bijoux
• Les anciennes voies romaines (chemin des Crêtes),
• Le Puy Chateix : montagne au-dessus de Royat sur laquelle se trouvait un château que Pépin le Bref fit détruire en 761. Sur la route de Puy Chateix, un lieu appelé "les greniers de César" laisserait apparaître du blé calciné, traces supposées du grenier à grains du château,
• Le Puy de Montaudoux : sommet d'une altitude de 592 m. offrant un splendide vue sur la Limagne.
• Le dessin "Eglise de Royat et le torrent" (milieu du XIXème siècle) de Paul Huet est conservé au Musée du Louvre.

26.04.2023

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