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CHANONAT

Puy de Dôme - Auvergne - Rhône - Alpes

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FOCUS

DépartementPuy-de-Dôme
LocalitéChanonat
Code postal63450
Population1 710 h. env.
ArrondissementClermont-Ferrand
Altitudes moyennes450m.800 m.
GentilésChanonatois / Chanonatoises
Typecommune rurale
Cours d'eauAuzon
Mairie04 73 79 41 05

La ville de Chanonat est située dans le département du Puy-de-Dôme, au sud de Clermont-Ferrand, entre le plateau de Gergovie et la montagne de la Serre et au pied du puy Giroux, et plus généralement entre la chaîne des Puys à l'ouest et la plaine de la Limagne à l'est. Elle adhère au parc naturel régional des volcans d'Auvergne. Sur le plan géologique, la partie extrême occidentale du territoire occupe des formations volcaniques. La rivière Auzon, traversant la commune, repose sur une coulée de trachy-basalte provenant du volcanisme néogène, s'étendant dans le fond de vallée jusqu'à La Roche-Blanche. En aval, elle s'écoule sur les terrains sédimentaires de la plaine de la Limagne.

Les puys de Jussat, de Rizolles et Giroux émanent du volcanisme pépéritique, caractéristique du volcanisme de Limagne. Le point le plus bas se situe à la frontière avec la commune de La Roche-Blanche et le point le plus haut sur les hauteurs du village de Varennes. L'Auzon, affluent rive gauche de l'Allier coule d'ouest en est, prenant sa source dans le village de Beaune-le-Chaud. Cinq ruisseaux coulent sur le territoire communal : le ruisseau de Nadaillat, ainsi que quatre affluents rive gauche de la rivière principale : le ruisseau de la Pradelle, la rase de l'Opme, la rase de Macon et le Petit Auzon.

Architecture des logements

Au cœur du bourg, certains éléments historiques, de la période médiévale, sont conservés. On distingue plusieurs types de maisons selon leur époque :

- les maisons vigneronnes, caractérisées par leur passé viticole, une occupation intégrale d'une parcelle ou encore une adaptation spécifique aux besoins de l'occupant (cave, accès par escalier extérieur…),
- les fermettes de l'agriculteur-éleveur, de la fin du XIXème siècle, combinant polyculture et élevage,
- les maisons de maître, en cœur de parcelle avec trois à cinq travées, deux étages, comprenant parfois les combles,
- les maisons de bourg, en limite de rue et développées en hauteur,
Les bâtiments plus récents, des XXème et XXIème siècles, offrent un patrimoine architectural très diversifié. Le bâti moderne est implanté au milieu d'un jardin et les constructions ne sont pas mitoyennes.

HISTOIRE

En l’an 52 av JC, des petits groupes de soldats des légions de Jules César remontèrent en ordre dispersé le lit de l’Auzon. L’oppidum de Gergovie, imprenable avec ses fantastiques arvernes, est derrières eux l’errance d’un camp à l’autre entre Orcet et la Roche Blanche, à quelques pas de la petite cité de Canonis Acum (Chanonat). Quelques mois plus tard, Vercingétorix, le chef des invincibles guerriers, capitula à Alésia, la Gaule devint romaine. Les Arvernes furent traités par César en peuple libre : ils construisirent ainsi sur le plus prestigieux des sommets d’Auvergne, le Puy de Dôme, un temple magnifique dédié au dieu Mercure.

Les siècles passèrent, Austremoine évangélisa l’Auvergne.

Cannonagus (Chanonat) prit un nouvel essor grâce à l’arrivée des moines soldat : les templiers qui construisirent la cité. En 1100, les hospitaliers de Saint-Jean s’installèrent en Auvergne avec le but de protéger les pèlerins de terre sainte. Le grand prieuré d’Auvergne, datant de 1230, s’étendait sur les Cévennes, le Massif Central, les Alpes et le Jura, soit 56 commanderies. Le 2 mai 1311, le pape Clément attribua tous les biens et privilèges des templiers aux frères hospitaliers. Mais le 5 mai 1313, le roi Philippe le Bel, jugeant les pouvoirs des templiers trop importants, ordonna aux baillis royaux de se saisir de leurs biens et de les confier au grand prieuré d’Auvergne, Odon de Montaigu. C’est ainsi que les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem héritèrent de la commanderie de Chanonat.
Chanonat, après avoir appartenu au comté d’Auvergne, releva du Dauphiné d’Auvergne au milieu du XIIème siècle, et en 1423, la cité entra dans la maison de la Tour d’Auvergne, elle y resta jusqu’en 1789. En plus des templiers, Chanonat comprenait sept fiefs riches d’histoire : Cordes, Viallevelours, Condat, Chagourdat, Varvasse, La Condamine et La Batisse. Après la révolution, ce fut le morcellement des propriétés, des différents ordres religieux.
Chanonat connaît un développement économique qui façonnera ses paysages et son architecture.

Au début du XVIIIème siècle, les coteaux de Limagne et notamment ceux de Chanonat produisaient un vin de qualité courante destiné aux auvergnats et au marché parisien atteint grâce à l’ouverture du canal de briard. Au XIXème siècle le vin se vendait bien ( 40 000 ha. en 1880 de vignobles Auvergnat). Il marque profondément l’aspect du pays, paysage en terrasse (les pailhas), l’architecture des villages, maisons à perron, cuvages et caves et participe à la prospérité du village. La première et deuxième guerre mondiale sonnèrent le glas de cette culture. En parallèle une autre culture se développa, celle des pommiers. dans la vallée de l’Auzon. Au XVIIIème siècle de magnifiques vergers de pommiers, variété Canada grise ou blanche, furent plantés. La grande époque de cette production se situe entre 1920 et 1950. C’est la proximité de l’eau et l’ingénieux réseau d’irrigation qui ont permis le développement de cette activité économique encore présente de nos jours.

Templiers et hospitaliers s'implantèrent à la fin du XIIème siècle. En 1293, Jean de Trie donna le nom de la commanderie de Chanonat, l'une des vingt-cinq de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. Tous les membres de l'ordre des Templiers furent arrêtés sur ordre de Philippe le Bel au début du XIVème siècle, l'ordre fut supprimé en 1312 par le pape Clément V et les biens du Temple furent transférés à l'Hôpital, puis les Hospitaliers d'Auvergne en prirent possession en 1313. Après avoir appartenu au comté d'Auvergne, Chanonat releva du Dauphiné d'Auvergne au milieu du XIIème siècle, elle entra dans la maison de la Tour d'Auvergne de 1423 à 1789. À l'époque moderne, Chanonat dépendait de la paroisse d'Auvergne, du parlement de Paris et de l'intendance de Riom. Elle comptait 190 feux. La commune possédait deux sources minérales :

- la source de Fontrouge (ou de Font Rouge), nommée à cause du sédiment ferrugineux qu'elle dépose sur son passage, sans saveur bitumineuse et analogue aux eaux de Jaude ou de Saint-Alyre, à Clermont-Ferrand, se trouvant dans une propriété située à deux kilomètres à l'ouest du village. D'une température de 12 °C, son débit variait de trois à quatre litres par minute. Celle-ci fut mentionnée notamment par Duclos en 1675 et Chomel en 1734 ; cette eau, consommée par les habitants de la commune, était prescrite contre la chlorose.
- la source de la Bâtisse, en rive droite de l'Auzon, dans l'enclos de la Bâtisse, décrite comme peu abondante, froide, acidule et peu minéralisée.

AGRICULTURE

La commune appartient à la région agricole de la Limagne viticole. Elle est incluse dans trois aires géographiques :
- production de lait, transformation et affinage des AOC fromagères Bleu d'Auvergne et Fourme d'Ambert,
- affinage des AOC fromagères Cantal et Saint-nectaire,
- AOC viticole Côtes d'Auvergne,
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait quinze exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution.
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 190 hectares, dont 92 ha. qui sont allouées aux terres labourables, 5 ha. aux cultures permanentes et 92 ha. sont toujours en herbe.

CULTURE ET PATRIMOINE

Chanonat compte six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et deux lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel. Elle compte aussi six objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et seize sites archéologiques.

PATRIMOINE RELIGIEUX

Croix monumentales

- la croix de Notre-Dame du Bel Amour, place de l'Église sur l'ancien cimetière,
- la croix de Saint-Michel,
- la croix de Saint-Roch, datant probablement du XIXème siècle, placée à l'origine à l'angle des rues Notre-Dame de l'Arbre et de la Croix Saint-Roch,
- la croix de Notre-Dame de l'Arbre,
- la croix de Saint-Barthélemy,
- la croix de Saint-Étienne, dans le quartier de Mâcon,
- la croix de Saint Jean Baptiste, accolée au mur du cimetière,
- la croix de Sainte-Anne, du XVIème siècle, route de La Roche Blanche, seule croix protégée aux monuments historiques (inscription par arrêté du 17 juillet 1926),
- la croix de Saint-Éloy de Noyon, la seule située au-dessus d'une fontaine,
- une croix de mission, accompagnée de sa statue, datant du XIXème siècle,
- la croix de Saint-Jacques le Majeur, dans la cour de la cure,
- la croix de la Cure,
- la croix de Malte, deux gravées au sol aux portes de la médiathèque,
- la croix du pignon de l'Église ;
- une croix dans l'église, gravée au sol, indiquant l'emplacement probable de l'inhumation de Pierre de Fretat (XVIIIème siècle).
- La croix, située rue Saint-Julien, en pierre de Volvic, est cerclée et ornée de deux sculptures : Christ côté sud et Saint côté nord. La base du fût cylindrique contient le nom du sculpteur : Domas Sahut, Volvic. Des inscriptions sont gravées sur les quatre faces du socle trapézoïdal agrafé au soubassement.

Églises

L'église Saint-Étienne, des XIIème, XVème, XVIIème et XVIIIème siècles, est un édifice à nef unique et à quatre travées romanes. Les arcs en plein cintre reposent sur des piliers avec chapiteaux ornés le plus souvent de feuillages. Le transept se termine par des petites chapelles semi-circulaires. Le chevet est éclairé par de longues baies en plein cintre garnies de vitraux du peintre verrier clermontois Thibaud. Elle est inscrite aux Monuments historiques le 27 octobre 1986.
Les objets mobiliers classés sont :
- le Christ en croix, la Vierge et Saint-Jean, statue, bois, début du XVIème siècle (classé au titre objet le 20 mai 1958),
- un bénitier, du XIVème siècle (classé au titre objet le 30 septembre 1911),
- trois reliefs représentant les trois vertus (charité, force et justice), du XVIème siècle (classés au titre objet le 30 mars 1962),

L'église Saint-Jean fut rénovée au XVème siècle par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Peu de signes subsistent. Sont visibles des meurtrières et au-dessus de l'entrée ouest les traces d'une rosace murée. Elle servit de salle de réunion pour l'assemblée communale depuis le 28 novembre 1790 ; elle n'est plus lieu de culte depuis une centaine d'années et ne bénéficie d'aucune protection.
L'église Saint-Julien, à Jussat, fut construite sur un plan rectangulaire et se termine par une abside à l'est. Elle appartenait aux religieux de Prémonté de Saint-André lez Clermont aux XIIème et XVIIème siècles.

PATRIMOINE CIVIL

La commanderie des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem date du XVIème siècle. Élévation et toiture protégées au titre des Monuments historiques par inscription le 19 octobre 1965.

Le château de la Batisse

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Le château de la Bâtisse fut à l'origine une tour de défense au XIIIème siècle. Trois autres tours furent construites au XIVème siècle, réunies au XVème siècle par les corps de logis et au XVIIème siècle par des calottes à lanternons. Il fut restauré au XVIIIème siècle pour être transformé en demeure résidentielle. Le château est classé aux Monuments historiques par arrêté du 16 juin 1970 pour les façades, les toitures et le grand salon du rez-de-chaussée et le 17 juillet 1997 pour les jardins, les escaliers, la serre, les pavillons, les fontaines, les bassins, les parterres, les allées, le labyrinthe, la glacière et les cascades. Le site est inscrit par arrêté du 30 août 1977.
Les objets protégés sont :
- un groupe sculpté : Vierge de Pitié (XVIème siècle), classé M.H le 11 septembre 1961,
- l'ancien plan des jardins, œuvre de Jean-Baptiste Girard de Châteauneuf, datée du XVIIIème siècle, classée le 10 avril 1958 et conservé à l'intérieur du château.

Des visites du château sont animées par la troupe Les Compagnons de Gabriel, laquelle officia précédemment au château de Murol : démonstration de pièces d'artillerie, d'archers, commentaires sur l'armement et l'armorial de la famille, cours de cuisine et de langage médiévaux. Seigneurie des Girard de Châteauneuf par achat du 27 mars 1697. À la mort de Jean Girard de Châteauneuf, le général baron Arnoux de Maison-Rouge hérite le château.
Le château est toujours la résidence de la famille Arnoux de Maison Rouge.
Le jardin, œuvre de Le Nôtre, a été aménagé dans le style classique (à la française), tout en s'adaptant au site mouvementé et agrémenté d'aménagements tels que labyrinthes, glacières [ou] cascades. Le parc, couvrant 9 hectares, est classé.

Le château de la Varvasse

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D'origine médiévale (le château a été mentionné en 1310), et fut reconstruit en 1565 par François Savaron et remanié aux XVIIIème et XIXème siècles. Son décor intérieur est caractéristique des réalisations du début du XIXème siècle. La chapelle date de la fin du XIXème siècle ; la ferme fut réaménagée en 1860. Le domaine et le parc sont inscrits aux monuments historiques le 24 novembre 1995. Le château fut acquis par Edmond Giscard d'Estaing, maire de Chanonat, dans les années 1933 à Marie de Bellaigue de Soulhat. Elle tenait Varvasse de son arrière-grand-père Augustin de Bellaigue de Bughas (1795-1876) qui l'acheta en 1848 à M. de Riberolles. C'est le fils d'Augustin, le vicomte Victor de Bellaigue de Bughas (1828-1894), inspecteur général des finances qui restaura le château en 1886 et éleva l'aile gauche d'un étage, son frère le père Henri de Bellaigue fit construire la chapelle, dessiné et exécuté les gargouilles et le bas relief. Le château se compose de 1 200 m2 habitables sur un parc de quinze hectares avec jardin à la française, prairie et bois. La famille Giscard d'Estaing y a longtemps résidé, notamment Valéry Giscard d'Estaing lorsqu'il était maire de Chamalières (1967-1974) puis président du conseil régional d'Auvergne (1986-2004).

 

PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE

- Edmond Giscard d'Estaing maire de 1932 à 1947.
La commune est le lieu de vote de son fils Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République française.
- Anne-Aymone Sauvage de Brantes, épouse de Valéry Giscard d'Estaing, fut conseillère municipale de la commune de 1983 à 1995.
- Jean de Chasteauneuf (1877 ✟1962), peintre.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Château de la Bâtisse
• Les jardins du Château de La Batisse

Mais aussi...

• Ancienne commanderie des Chevaliers de Malte à Chanonat (XVIème siècle),
• Croix de chemin à Chanonat (XVIème siècle) : route de la Roche,
• Église Saint-Etienne à Chanonat (XIIème, XVème, XVIIème et XVIIIème siècles),
• Restes de l'ancien prieuré des Templiers à Chanonat (XVème siècle).

11.03.2024

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