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Le Chambon sur Lignon (Haute-Loire)

LE CHAMBON SUR LIGNON

Haute Loire - Auvergne - Rhône - Alpes

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FOCUS

Département Haute-Loire
Code postal 43400
Population 2870 h. env.
Arrondissement Yssingeaux
Altitudes moyennes874 m.1139 m.
Gentilés Chambonnais / Chambonnaises
Typecommune rurale
Cours d'eau Le Lignon du Velay
Mairie 04 71 65 71 90
Label Station Verte

Village bâti en bordure d'un méandre de la rivière du Lignon. Il s'est établi très tôt sur les terres alluviales et les pâturages des "champs bons". Le Chambon est cité pour la première fois en 1259 dans les textes connus. Ce n'est qu'une toute petite paroisse possédant une église dédiée à Notre-Dame et le siège d'un prieuré. A la même époque, dominant la vallée du Lignon le château de Beaujeu renferment dans ses murs, la cinquième ville close du Velay avec six cents feux. De ce passé il ne reste que des pierres disséminées dans les murs des hameaux voisins et le souvenir de quelques légendes.

Sur l'escarpement oriental du Massif Central, entre les Vallées de la Loire et du Rhône, le village du Chambon-sur-Lignon est situé sur un plateau d'altitude moyenne de 1000 mètres. A l'ouest, il est bordé par les sucs volcaniques et boisés du Lizieux à l'yssingelais. A l'est, il est délimité par les vallées abruptes dévalant depuis sa voisine Saint-Agrève jusqu'au bassin rhodanien. Au sud, le plateau s'élève lentement en direction du Massif du Mézenc. L'éloignement des grands axes et des centres urbains en fait un lieu privilégié pour qui veut conquérir cet espace ouvert qu'est le plateau Vivarais Lignon.

Le Chambon-sur-Lignon est équipé de structures hôtelières de qualité qui ont su développer le sens de l’accueil qui s’inscrit dans sa tradition. Depuis 100 ans, le tourisme est une priorité au Chambon-sur-Lignon.

 

HISTOIRE

Ville huguenote depuis le XVIème siècle, la commune et sa région devinrent rapidement une station touristique et un centre d'accueil pour les enfants ou dans les années 1930 pour les réfugiés espagnols, via le collège Cévenol. La commune et l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon accueillirent des réfractaires au STO au début de la Seconde Guerre mondiale et se rendirent surtout célèbres par l'action de leurs habitants pour aider les Juifs fuyant les persécutions nazies et le régime de Philippe Pétain pendant la guerre.

À partir de 1940, le pasteur de la paroisse André Trocmé et sa femme Magda, s'attachèrent à sauver des citoyens juifs, menacés par le régime du maréchal Pétain d'être envoyés dans les camps de concentration. Ils incitèrent les villageois (essentiellement des protestants) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. Un autre pasteur, Édouard Theis, directeur du collège Cévenol, accueillit aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l'approche des patrouilles nazies, les personnes hébergées partaient se cacher dans la campagne en dehors du village. Après leur départ, les habitants allaient dans les bois en chantant une certaine chanson pour prévenir les Juifs que le danger était écarté.

Au-delà de l'accueil, les habitants de cette région ont fourni de faux papiers d'identité, des cartes de rationnement et aidé au passage de la frontière avec la Suisse4. Cependant, certains habitants payèrent ce courage de leur vie et furent arrêtés et déportés, comme le cousin du pasteur Trocmé, Daniel Trocmé, qui mourut au camp de Majdanek. Le documentaire Les Armes de l'esprit avance le chiffre de 5 000 Juifs ayant trouvé refuge à un moment ou à un autre dans la région du Chambon-sur-Lignon, certains historiens optent pour une évaluation beaucoup plus prudente d'environ un millier de juifs, principalement des enfants. Étant donné l'absence de coordination centralisée de cette résistance spirituelle au nazisme et donc l'absence de source ou de méthode fiable, tous s'accordent à dire qu'il est illusoire de vouloir dénombrer précisément les survivants ayant résidé ou juste brièvement transité par le Chambon dans le cadre d'une filière d'évasion. Il est à souligner que ce mouvement de résistance non-violente s'est étendu au delà des quelque 9 à 10 000 protestants de l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon et que les minorités catholiques ont également contribué au sauvetage. Des organisations juives on également contribué à ce mouvement, notamment l'OSE (Œuvre de secours aux enfants), les E.I.F. (Éclaireuses éclaireurs israélites de France) et le service André, organisation de Résistance juive.

En 1990, le gouvernement israélien reconnut toute la région et ses habitants comme "Justes parmi les nations" pour leur action humanitaire et leur bravoure face au danger. Un jardin et une stèle honorent la région du Chambon au mémorial de Yad Vashem. C'est la seule collectivité, avec le village néerlandais de Nieuwlande, à avoir reçu cet honneur. Parmi les nombreux juifs accueillis et cachés au Chambon figurent le futur mathématicien Alexandre Grothendieck, l'écrivain André Chouraqui, l'orientaliste Georges Vajda, le philosophe Jacob Gordin et les historiens Jules Isaac et Léon Poliakov. Albert Camus vint au Chambon en 1942-1943 pour soigner sa tuberculose, y écrivit Le Malentendu, et travailla à La Peste et à L'Homme révolté.

Le 3 juin 2013 un lieu de mémoire commémorant l'accueil et le sauvetage des juifs par les habitants du village pendant la Seconde Guerre mondiale, fut inauguré.

PATRIMOINE RELIGIEUX

L'église

Comme la plupart des églises vellaves, elle s'est transformée. Elle fut tout d'abord rajeunie à l'époque de I'Art roman, au XIème siècle. Ce qui en reste permet de se la représenter telle qu'elle était alors, dessinant sur le sol, une croix latine avec une seule nef de trois travées, sans doute, plus longue en tout cas qu'elle ne l'est de nos jours.

VESTIGES

Le temple

En 1679, le temple que les Réformés élevèrent au Chambon Prieuré, au lieu dit "Le Creux" (bas du village) fut détruit et incendié sur ordre de l'intendant Daguesseau. Pendant 145 ans, les protestants de la paroisse n'eurent pour lieux de culte que les bois. Mais à partir de 1802 ils n'eurent plus besoin de se cacher par crainte d'être surpris par les gendarmes de l'Empereur. Le culte protestant ne fut pas seulement toléré, il fut protégé par la loi (Loi du 7 avril 1802). Cependant puisqu'il n'y avait pas de temple, force fut de se réunir en plein air, au Pin, au Genest. Quand il faisait trop mauvais temps, le culte n'avait pas lieu !

Le manoir (Banne)

A 200 m en contrebas de l'église au bord de la petite route qui conduit au Lignon. Possession de Louise de Romezin qui épousa Annet de Banne de Bussy, seigneur de Montregard. Mme de Romezin renonça à la religion réformée à l'occasion d'une mission du Père François Régis, et vécut au manoir avec son fils, Antoine de Banne. Le Manoir fut acheté au XIXème siècle par le pasteur Bertrand et sert actuellement de Presbytère.

La maison forte (Lambert)

A 500 m du centre du bourg en direction de Devesset. Les Marlhens, originaires du Haut Vivarais, acquièrent Lambert en 1642. Hobereaux de campagne, ils occupèrent du XVIème au XVIIIème siècles la charge de châtelain de la paroisse, puis au XIXème siècle la fonction de maire du Chambon. Le vaste domaine et la métairie sont toujours restés entre les mains des aînés Marlhens-Lambert.
Description : logis carré couvert de lauzes. une bretèche assurant le flanquement vertical de la porte d'entrée est le seul élément de défense visible. Le blason de la famille sur une ample cheminée fut martelé pendant la révolution.

Le Pont de Mars (ruine d'une maison forte)

Le Pont de mars, situé au fond d'une vallée, n'était pas une bonne position de défense militaire. Avant 1583, l'édifice ne paraissait pas être une forteresse importante. Après les pillages et destructions de Saint-Vidal en 1580, le seigneur du lieu Guilhot du Mollin fit de nouvelles constructions : celles de profonds fossés côté Ouest. En 1928, M. A de Chalendar fit reconstruire, tout près, un château en utilisant tous les matériaux de l'ancien, abandonné depuis 1848. La vielle tour et le mur d'enceinte en pierre appareillée subsistent.

ACTIVITÉS - LOISIRS

- Golf au milieu d'une forêt de sapins. (Site officiel), VTT, pêche dans le Lignon, rivière 1ère catégorie (truites), randonnées pédestres : 9 itinéraires balisés (110 km), parcours de santé aménagé en forêt.
- Équitation : 2 clubs hippiques, 1 manège couvert, randonnées, stages.
- Tennis (14 courts dont 4 couverts au Fraisse).

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Lieu de Mémoire

Mais aussi...

• Le train touristique : découverte des vastes espaces du plateau Vivarais-Lignon

 

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