Six cent habitants pour une vraie vie de village...
INFORMATIONS |
Code
postal |
15220 |
Population |
590 h. env. |
Altitudes moyennes |
427 m.828
m |
Arrondissement |
Aurillac |
Gentilés |
Marcolésiens / Marcolésiennes |
Contact |
04 71 46 98 98 |
Type |
communauté rurale |
Cours d'eau |
La Semène traverse
l'édifice |
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Protégée par une ceinture de XIIIème siècle, le cœur du village en rond est traversé d'une grande rue principale, accessible par une porte de ville à chaque extrémité. C'est au fil de cet axe que se trouvent les maisons des notables et des grands commerçants. Les demeures y sont grandes, longues et dotées de caves voûtées utilisées comme entrepôt pour les marchandises (le commerce était florissant pour le bourg situé juste à une journée de marche de Figeac et d'Aurillac). Les grandes maisons sont restées intactes, car souvent gardées dans un giron familial. Dans les ruelles adjacentes se serrent des maisons plus modestes, conçues pour abriter au premier niveau l'étable ou la soue et un poulailler avec, au second étage l'habitation. Un temps délaissées, ces petites constructions ont trouvé une nouvelle vie comme habitat secondaire ou même principal, grâce à leur charme authentique et à la beauté de leurs matériaux. Mais aussi à des éléments typiques de la Renaissance comme les fenêtres à meneaux. Le curieux cherchera aussi en l'air les signatures des tailleurs de pierre.
Ce village de six cent habitants, dont un centaine dans le cœur historique, vit surtout des ses exploitations agricoles (une soixantaine d'agriculteurs et d'éleveurs de bovins), mais aussi des artisans (on y trouve tous les corps de métiers) et de ses commerçants. Le patrimoine bâti du village a été remis en valeur dès les années 1980, dans la foulée d'une restauration menée par la ville pour créer une salle des fêtes. La réalisation avait tellement séduit les habitants que nombre d'entre eux se lancèrent à leur tour dans l'aventure.
Respectueux de l'architecture existante, des volumes, des matériaux, des couleurs, chacun a peu à peu redonné au village ses lettres de noblesses. C'est là, en effet, que réside tout le cachet de cette ville : dans l'harmonie d'un bâti bien valorisé par l'absence de tout réseau électrique aérien.
On dirait le Sud
Les toits de Marcolès évoquent plus le Midi que l'Auvergne, car ils sont en tuiles romaines et sont moins pentus que les toits auvergnats traditionnels couverts de schiste. On se trouve entre montagne Auvergnate, Quercy et Rouergue. Autre différence, les Marcolésiens
parlent l'occitan et les noms des rues sont écrits en deux langues (oc et oïl).
Même le climat, avec ses étés chauds et secs, vous joue une douce musique du
Sud.
HISTOIRE
Ancien prieuré dépendant de
l'abbaye d'Aurillac, place forte de l'époque des guerres anglaises aux
enceintes successives, “bonne ville” au XVIème siècle riche d'un florissant
commerce sur la route reliant les monts d'Auvergne au midi déjà proche… Le
village a hérité de sa longue histoire un patrimoine aujourd'hui rénové,
constituant un des sites majeurs pour l'amateur de vieilles pierres ou de
simples balades dans le passé guidées par un réseaux de discrets panneaux
d'informations. Maison de la tour à l'emplacement du donjon primitif (1203),
maisons de granit sur l'ancien rempart, portes de la cité, le “portail-haut”
et le “portail-bas” où restent visibles gonds, herses, archères et blason de
la cité, nobles demeures avec fenêtres à meneaux et caves voûtées le long de
la “Rue-Longue”, église Saint-Martin à la riche statuaire (statues et
chaires polychromes, statue et relique de Saint-Martin…).
PATRIMOINE ET CULTURE
Le Bourg médiéval typique du
Sud Cantal est construit de pierres de granit et couvert de tuiles canal ou
de lauzes. Il subsiste deux portes médiévales qui donnent accès à la rue
Longue, et une poterne. Le bourg a gardé sa typologie de l'époque médiévale,
avec un parcellaire très serré, et des petites ruelles, les carrieroux.
- L'église Saint-Martin de Marcolès XIIIème siècle et XVème siècle. (groupes
de statues de pierre polychromes datant du XVIème siècle).
- Le Château de Faulat, appartenait à la famille de Méallet qui en avait
pris le nom.
- Le château de la Morétie, ancien château-tour englobé dans une
construction plus récente, il appartenait à la famille de Conquans, ancien
fief médiéval de la famille De Conquans (écuyer), le fief fut apporté par
Marie De Conquans, armes aigle d'or éployé couronné d'or, sur fond d'azur,
Partage début XIXème siècle par François Bouquier, notaire à Leynhac, lieu
de naissance du général Destaing, général de Napoléon I, mort en duel, nom
inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris.
- Le Château du Poux, propriété de la famille d'Humières,
- La Roque, route de Boisset, sur le chemin de La Morétie, lieu où serait né
Jean de Roquetaillade.
PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE
- Jean de Roquetaillade,
né vers 1310 à Marcolès, à La Roque, religieux franciscain du couvent
d'Aurillac, visionnaire, alchimiste et contestataire de la papauté d'Avignon. Il
a laissé une œuvre assez considérable sur les astres, le ciel, les métaux, la
médecine etc. Il est le théoricien de la « quintessence », substance subtile de
tous les minéraux qu’il dit obtenir par distillations répétées. Il est l'auteur
de plusieurs ouvrages de prédictions sur l'avenir de l'Église et du monde
politique de son temps. Il passa une grande partie de sa vie en prison
religieuse et mourut à Avignon en 1364.
- Béranger de Conquans, de la Moretie, et
autres lieux, chevalier écuyer, Pierre d'Estaing, avocat au Parlement, François
Bouquier, notaire féodiste et royal, qui séquestra les biens de l'église
Saint-Martin (et les sauva ainsi), rédigea les cahiers de doléances.
- Jacques Zacharie Destaing, né à La
Morétie, général d'Empire. Son nom est inscrit sous l'Arc de Triomphe de Paris.
- Alain Bertrand Marie Gaston d'Humières,
général français, mort pour la France en 1940, y est inhumé.
- Letizia Ortiz Rocasolano, reine d'Espagne.
Sa famille maternelle, originaire de Marcolès, se nomme Roquesoulane, nom
hispanisé en Rocasolano. Son ancêtre Pantaléon Roquesoulane a émigré d'Auvergne
en Espagne au XVIIIème siècle.
- Henry d'Humières, résistant colonel de
l'armée française décédé en 2015, y est inhumé.
VISITES DANS LA VILLE
Maison de la tour à l'emplacement du donjon primitif (1203), maisons de granit sur l'ancien rempart, portes de la cité, le "portail-haut" et le "portail-bas" où restent visibles gonds, herses, archères et blason de la cité, nobles demeures avec fenêtres à meneaux et caves voûtées le long de la "Rue-Longue", église Saint-Martin à la riche statuaire (statues et chaires polychromes, statue et relique de Saint Martin ...), "Carrierons", petites ruelles pittoresques à l'atmosphère si particulière, constituent les principaux atouts de la cité dont l'architecture circulaire traduit le caractère militaire de ses origines.
• Ancienne forge,
• atelier de sabotier...
■ Visite(s)
conseillée(s)
• Le musée et fabrique du sabot
Mais aussi...
• Les Rochers de Faulat, mégalithes granitiques
• Le Trou du Diable, chaos granitique, vallée de la Rance
• Barrage de Saint-Étienne Cantalès, (activités nautiques, baignade)
• D'autres sites remarquables : villes médiévales de Maurs et Montsalvy, Fort de Leynhac...
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