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Aurillac : La Jordanne au centre de la ville.

AURILLAC

Cantal - Auvergne- Rhône Alpes

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L'église Notre-Dame aux Neiges Le château Saint-Étienne La cascade de la Jordanne Maisons typiques des XVIIème et XVIIème siècles. La Préfecture Le Palais de Justice
L'église Notre-Dame d'Aurinques Le quartier Saint-Graud L'Hospice des pèlerins Vestiges de l'hôpital abbatial Saint-Géraud    


 

 

FOCUS

DépartementCantal
Code Postal 15000
Arrondissement Aurillac (chef-lieu)
Typecommune urbaine
Population 26 600 h. (environ)
Altitudes moyennes573 m.867 m.
Gentilés Aurillacois / Aurillacoises
Mairie04 71 45 46 46
Label(s)Ville fleurie ***

Profitez d’un séjour à Aurillac pour visiter les nombreux sites historiques de la ville sur les traces de Sylvestre II et partez à la découverte du Cantal, en particulier le fameux parc des Volcans d’Auvergne. Capitale commerciale et touristique de la Haute-Auvergne, elle comprend une cité moderne édifiée autour des vieux quartiers aux ruelles étroites. Aurillac est une ville tirée à quatre épingles. Elle tient son rang dans le club des cités "bien nées", sous les auspices de la religion, du commerce et du pouvoir administratif et judiciaire. Bien sûr que la Jordanne, rivière tranquille, recèle toujours des paillettes d'or!... La preuve est que cette ville est riche. Les ruelles sont d'une propreté exemplaire, les boutiques sont très coquettes, les maisons des XVIIème et XVIIème siècles ont une architecture soignée.

Comme l'atteste la découverte d'un temple du Ier siècle (R. Jacques Prévert accessible par l'avenue Milhard, Aurillac possède une origine gallo-romaine. C'est cependant autour de l'abbaye, fondé au IXème siècle par Saint-Géraud, comte auvergnat, que la ville prospéra. Cette abbaye a donné à la chrétienté le premier pape français. Des moines de Saint-Géraud remarquant Gerbert, petit pâtre des environs d'Aurillac, enseignèrent très rapidement à cet élève, d'une lumineuse intelligence, le peu qu'ils savaient. Gerbert partit alors pour l'Espagne, fréquenta les universités arabes, apprit la médecine et les mathématiques. C'est lui qui, selon auteurs, aurait introduit l'usage des chiffres arabes dans le monde occidental. Il construisit la première horloge à poids, inventa un astrolabe pour les observations marines, perfectionna les orgues. Son savoir universel le rendit si célèbre que l'Empereur Othon le choisit comme précepteur de son fils; il fut à l'origine de la renaissance ottonienne. Théologien pétri de culture classique, il devint pape en 999, sous le nom de Sylvestre II. Ce fut "le pape de l'an mil", celui qui sut imposer à la féodalité la "trêve de Dieu".

HISTOIRE

À l'époque gauloise, la cité était probablement sur les hauteurs qui dominent la ville à Saint-Jean-de-Dône et comme la plupart des oppida, il fut abandonné après la conquête romaine au profit de la ville nouvelle établie dans la plaine. Le retour de l'insécurité du Bas-Empire, suscita le mouvement d'enchâtellement : un nouveau site fortifié fut établi à mi-pente entre l'ancien oppidum et l'ancienne ville gallo-romaine, là où se trouve aujourd'hui le château Saint-Étienne. L'histoire de la ville n'est connue qu'à partir de 856, année de naissance du comte Géraud d'Aurillac, au château dont son père, nommé aussi Géraud, était le seigneur. Vers 885, celui-ci fonda une abbaye bénédictine qui porte son nom. C’est dans ce monastère, reconstruit au XIème siècle, qu’étudia Gerbert, premier pape français sous le nom de Sylvestre II.

La ville fut constituée sur un territoire situé entre quatre croix et fondée en 898 par Géraud, peu après l'abbaye. De forme circulaire, la première unité urbaine se forma à proximité immédiate de l’abbaye d'Aurillac. Géraud décéda vers 910; son rayonnement est tel qu’au fil des siècles, Géraud resta un prénom de baptême répandu dans la population d'Aurillac et des environs. C’est au XIIIème siècle que furent documentées les coutumes municipales grâce à un conflit entre les consuls et les abbés. Après la prise du château Saint-Étienne en 1255 et deux sentences arbitrales appelées les Paix d'Aurillac, les relations se normalisèrent. Aux XIIIème et XIVème siècles, Aurillac soutint plusieurs sièges contre les Anglais et au XVIème siècle, continua à subir les guerres civiles et religieuses. L'influence de l'abbaye déclina avec sa sécularisation et sa mise en commende.
En 1569, la ville fut livrée par trahison aux protestants, les habitants torturés, rançonnés et l'abbaye fut saccagée. Toute sa bibliothèque et toutes ses archives furent brûlées. Avant la Révolution, Aurillac abrita un présidial (1) et porta le titre de capitale de la Haute-Auvergne. En 1794, après une période d'alternance avec Saint-Flour, Aurillac devint définitivement le chef-lieu du Cantal. L'arrivée de la voie ferrée, en 1866, accéléra le développement de la ville.

LA VIEILLE VILLE

Place Saint-Géraud, face au portail de l'église, une façade romane à arcades et colonnettes appartint, sans doute, à un hospice sur la route des pèlerins de Compostelle. A côté, sur la gauche, maison coloniale de la fin du XVème siècle. Au milieu de la place on peut contempler une cuve en serpentine (roche sombre et jaspée) du XIIème siècle. Contourner l'église par le flanc nord pour rejoindre le chevet. Là, s'étendait une nécropole dont on peut encore voir quelques sarcophages.
Église Saint-Géraud, Ancienne abbatiale qui témoigne d'une évolution architecturale complexe. Elle fut fondée à la fin du IXème siècle par le comte Géraud et devint une étape du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle.
Point de vue sur la Jordanne - Près du Pont Rouge et du Cours d'Angoulême, vue sur les vieilles maisons qui bordent la Jordanne. Sur la place se dresse la statue du pape Gerbert, par David d'Angers...

Promenade à Saint-Géraud

La Jordanne franchie par le pont Rouge, le cœur historique tisse son entrelacs de ruelles tranquilles, presque désertes. Le quartier Saint-Géraud est le plus ancien; le plus charmant peut-être. Les petites maisons restaurées à la perfection, montrent leur architecture de pierres massives surmontées d'un ou plusieurs étages à pans de bois. Elles s'enroulent autour de l'Église Saint-Géraud et débouchent sur une petite place pavée de galets d'où surgit uns vasque immense, creusée dans cette pierre verte appelées "serpentine". Saint-Géraud se visite à la manière d'un papillon, d'un trottoir à l'autre. Par petits coups d'œil, sur l'hôtel des Lasmoles, un colombage, l'hôpital abbatial, en musardant dans l'adorable parc de Vic et depuis le pont du Buis, le plus ancien de la ville. Le regard sur la Jordanne porte sur les vieilles bâtisses au-dessus de l'eau, construites à la fin du XVIIIème siècle...

PATRIMOINE RELIGIEUX

- Église Saint-Géraud d'Aurillac (XVème et XVIème siècles), elle possède des peintures murales du XIIème siècle représentant des monstres marins avec en leur centre un personnage nu qui se cramponne à un dauphin,
- Église Notre-Dame aux Neiges, ancienne chapelle du couvent des Cordeliers (XVème siècle),
- Église du Sacré-Cœur, construction du XXème siècle, avec un curieux chemin de croix taillé dans la pierre,
- Église Saint-Joseph Ouvrier (XXIème siècle),
- L'ancienne abbaye du Buis,
- L'ancien collège des jésuites d'Aurillac (M.H),
- Chapelle d'Aurinques (XVIème siècle)...

PATRIMOINE CIVIL

- Le château Saint-Étienne, qui surplombe la ville,
- Le Haras national d'Aurillac,
- L'ancienne maison consulaire : cette construction de la Renaissance fut restaurée et transformée en musée. Remarquer les sculptures de la porte donnant rue de la Coste ,
- L'ancien présidial d'Aurillac (ISMH),
- Le palais de Justice, la maison d'arrêt et l'ancien groupement de gendarmerie du Cantal à Aurillac 18 (ISMH),
- Le théâtre d'Aurillac (ISMH),
- La mairie d'Aurillac (ISMH),
- La préfecture du Cantal à Aurillac (ISMH).

MANIFESTATIONS ET FESTIVITÉS

Le Festival d'Aurillac (Festival international de théâtre de rue d'Aurillac), d'une durée de quatre jours, se tient chaque année depuis 1986 à la fin du mois d'août. Depuis 2004, ce festival est précédé par "Les préalables", d'une durée variable (souvent de début août au festival), pré-festival proposant des spectacles de rues dans tout le Cantal.
Les Européennes du goût, pendant trois jours au cours du mois de juin, festival gastronomique et culturel durant lequel sont décernés divers prix et où il est mis en place des cours de cuisine assuré par des grands chefs et un partage de recettes entre festivaliers...

PERSONNALITÉ(s)

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Marie Marvingt ~ L'aviatrice au service de l'humanité (1875 -1963)

Marie Félicie Elisabeth Marvingt, née à Aurillac (Cantal) le 20 février 1875 et morte à Laxou (banlieue de Nancy en Meurthe-et-Moselle) le 14 décembre 1963, surnommée "la fiancée du danger", était une pionnière de l’aviation en

France et l'une des meilleures alpinistes du début du siècle dernier. Licenciée en lettres et parlant sept langues (dont l’espéranto), elle était titulaire de trente-quatre décorations dont la Légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes. Cette fille du Directeur des Postes de la Ville d'Aurillac pensait que les activités sportives étaient nécessaires pour la santé. Ainsi, elle multiplia les expériences de natation en rivière et en mer, fit de l'alpinisme dans les plus hauts massifs européens, devint championne de tir sportif, se lança dans le cyclisme, fonda une école de ski de descente et passa son brevet de chauffeur automobile dès 1914.

Clemenceau lui demanda d'organiser le ravitaillement à ski et l'évacuation des blessés dans les Dolomites durant la Grande Guerre. Passionnée de vol en ballon et d'aviation, elle obtint son brevet de pilote sphérique en 1901 et fut la troisième femme à posséder un brevet de pilote d'avion en 1910. Persuadée que l'aviation avait un rôle humanitaire à remplir, elle fonda l'aviation sanitaire, sauvant les vies de nombreux soldats durant la Première Guerre Mondiale. Bienfaitrice de l'humanité, Marie Marvingt détint le palmarès inégalé de 17 records sportifs mondiaux et 30 décorations (dont 16 étrangères). Déguisée en homme, elle participa sur le front les armes à la main, à plusieurs actions militaires dans les tranchées aux côtés des poilus, notamment dans le 42ème bataillon de chasseurs à pied. Finalement découverte, elle fut renvoyée dans ses foyers. Opiniâtre, elle demanda, et fut autorisée, avec l'aval même du maréchal Foch, à rejoindre le 3ème régiment de chasseurs alpins dans les Dolomites italiennes, et à œuvrer pour l'évacuation et la prise en charge des soldats blessés, en terrain montagnard. Intervenante volontaire pour la Croix-Rouge, elle assuma les fonctions d'infirmière de guerre et d'aide-chirurgicale de campagne.

Elle reçoit la croix de guerre en 1915, après avoir effectué la première opération de bombardement d'une cible militaire en territoire occupé en bombardant une caserne allemande à Metz, faisant d'elle la première femme au monde engagée dans l'aviation militaire et à effectuer des missions de combat aérien. Le 20 février 1955, pour son 80ème anniversaire, Marvingt accompagnée par un officier de l'U.S. Air Force vola au-dessus de Nancy à bord d'un chasseur supersonique américain, le Mc. Donnell F-101 Voodoo, depuis la base aérienne 136 Toul-Rosières, alors utilisée par l'US Air Force dans le cadre de l'OTAN. La même année, elle passa enfin son brevet de pilote d'hélicoptères sur un SNCASO SO-1221 Djinn, unique hélicoptère à réaction opérationnel, ayant piloté nombre de voilures tournantes tout au long de sa vie sans jamais en avoir passé le brevet auparavant. En 1961, à l'âge de 86 ans, elle fit la boucle de Nancy à Paris. À Nancy et dans sa banlieue, plusieurs bâtiments publics portent son nom, notamment une école primaire à Vézelise, une école maternelle à Saint-Nicolas de Port, un gymnase et un lycée à Tomblaine ainsi qu'un gymnase à Ludres. À Aurillac, une rue, un gymnase et un aéro-club portent son nom. A Issy-les-Moulineaux, ville pionnière de l'aviation, une école maternelle porte son nom. Des rues portent son nom à Reims, à Aurillac et à Strasbourg. À Angers, une rue porte également son nom. En 2004, la Poste française a édité un timbre postal en hommage à Marie Marvingt.

1 - Tribunal d'appel des bailliages ordinaires, érigés en 1552 dans les bailliages les plus importants, et jugeant des affaires de modeste importance.

 

Visite(s) conseillée(s)


• Le Musée d'Art et d'Archéologie à Aurillac
• Le Musée des volcans à Aurillac
• Le Château Saint-Étienne à Aurillac
• L'aéroport d'Aurillac

Mais aussi...

• Le Château de Conros à Arpajon sur Cère
• Le Musée des Sciences
• Le musée du vieil Aurillac : souvenirs de la cité depuis l'époque médiévale, des vestiges de l'église Saint-Géraud, des collections d'art et d'artisanat, ainsi qu'une maquette de la ville en 1812.
• Le musée de cire : il fait revivre, en une quinzaine de tableaux, quelques épisodes et personnalités qui ont marqué l'histoire de la ville.

11.01.2024

Pour votre séjour dans le département du Cantal, Auvergne Centre France vous accompagne dans le choix de votre hébergement !...
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