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ARPAJON SUR CÈRE

Cantal - Auvergne - Rhône - Alpes

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Une commune en pleine expansion...

FOCUS

DépartementCantal
Code Postal15130
ArrondissementAurillac
Coordonnées GPS44° 54′ 17″ N, 2° 27′ 27″ E
Typecommune urbaine
Population6250 h. (environ)
Altitudes moyennes566 m.844 m.
GentilésArpajonnais / Arpajonnaises
Cours d'eauLa Cère (120 km.)
Mairie04 71 63 67 83
Label(s)Ville fleurie

Arpajon sur Cère se situe au Sud de l'Auvergne, aux portes d'Aurillac, le chef lieu du département du Cantal. La ville est positionnée à l'entrée de la vallée de la Cère. Elle est une porte ouverte sur les champs et les bois, sur les belles rivières et les clairs ruisseaux, sur les joies et les plaisirs simples de la nature...
Arpajon sur Cère est la seconde commune de la communauté d'agglomération du bassin d'Aurillac.


La commune d'Arpajon est en expansion continue depuis les années 50-60, le dernier recensement le confirme encore une fois. C'est une des rares communes du Cantal dont la population ait augmenté entre les divers recensements. Cela tient sans doute à sa situation privilégiée, ce qui l'amène à accueillir un certain nombre d'habitants dont le lieu de travail se situe au chef-lieu du département. Ceci a entraîné de nombreuses constructions individuelles ou sous forme de lotissements, d'immeubles collectifs privés (copropriétés), ou publics (habitations à loyers modérés).

 

ORIGINES DU NOM DE LA VILLE

Vient-il du latin Arcarum pagus, village des sépultures, ou bien d'Ararum pagus, village des autels, ou encore d'Arese pagus, village de Minerve, Arese étant un surnom de Minerve ? Vient-il d'Ar podium, Ar étant une racine celtique signifiant l'élévation, et podium, nom latin qui a fait Puy ? Une charte de 1180 cite Arpoios et une de 1269 parle d'Apaio. Dans le patois actuel, « nous allons à Arpajon » se dit "bons ol pajiou".. Faut-il voir dans le changement de l'a en o et de l'r en i, changement assez fréquent, l'explication de la traduction de Arpaio par Ol Pajiou, Puy Gioli et Arpajon ? Les deux étymologies peuvent se soutenir sans contradiction.
Quoiqu'il en soit, il est certain que dès la seconde moitié du IIIe siècle, Arpajon a été le siège d'une importante station gallo-romaine. On y a trouvé de nombreuses sépultures de cette époque. Dans l'ancien cimetière, le puy Gioli, ou noms Jovis, on croit reconnaître les vestiges d'un temple (sacellum), consacré à Jupiter. Le vieux pont sur la Cère, à 200 mètres du bourg en bordure du chemin GC 58 serait également construit sur les fondations d'un pont romain.

Le Père Dominique de Jésus rapporte qu'il y avait encore de son temps dans l'église d'Arpajon, une pierre tombale en marbre blanc avec l'inscription "Constantius nobilis". Cette pierre fut détruite au XVIIe siècle.
De 1836 à 1841, de nombreux objets en bronze et en fer, des fragments de poteries sigillées, des médailles romaines, des urnes funéraires, des statuettes en terre blanche de Vénus et de Minerve, des bustes d'empereurs et d'animaux furent découverts. Des monnaies de bronze de la colonie de Nîmes, des empereurs Claude, Dominique, Nerva, Trajan, Adrien et Antonin étaient particulièrement nombreuses.

A la fin du XIXème siècle, on découvrit au Bousquet une urne funéraire en verre contenant des cendres et des fragments d'ossements. Des débris de pierres tombales, des briques à rebord et des fragments de poteries sigillées furent également trouvés dans les mêmes parages. Enfin, il y a quelques années, on mit à jour une stèle en trachyte représentant le dieu Mars.
La plupart de ces pièces appartiennent au Musée Rames à Aurillac ou à des amateurs locaux.

PATRIMOINE RELIGIEUX

Elle était autrefois un prieuré relevant de la communauté des prêtres d'Aurillac. L'ancienne église, de style roman, dédiée à Saint Vincent, ,s'élevait à la place de l'église actuelle, consacrée le 27 septembre 1869 par Mgr de Pompignac, évêque de Saint-Flour.
Cette statue, probablement du XVIIe siècle, a remplacé la Vierge noire apportée peut-être des Croisades par quelque pieux gentilhomme de la contrée. Astorg VII d'Aurillac, baron de Conros, accompagna le roi Saint-Louis à la croisade en 1267. un titre sur parchemin du 5 février 1521 (archives de la paroisse d'Arpajon) fait mention de la fondation d'une messe basse "de Mortuis" à célébrer tous les lundis à l'autel de Notre-Dame de Grâces. La statue disparut sans doute pendant les guerres de religion.

Dans la chapelle de droite, se trouve une Vierge miraculeuse Notre Dame de Grâces. C'est une Vierge en pied de 1,40 m de haut, tenant l'enfant Jésus sur son bras. Elle est peinte de diverses couleurs recouverte en plusieurs endroits d'une couche de plâtre ou de stuc ; elle n'est pas finement travaillée et paraît porter la marque des restaurations successives. Au XVIIe siècle, les consuls d'Aurillac y envoyaient un certain nombre de cierges. Pendant la Révolution, la statue fut soustraite par une main pieuse à la fureur des bandes de Milhaud.

PATRIMOINE HISTORIQUE

• Château de Carbonat (privé)
• Château de Conros (ISMH, ouvert au public)
• Château de Ganhac, actuellement maison de maître, ancien fief adjugé en 1676 à Charles de Broquin, marié avec Jeanne de Cambefort.
• Château de Montal, ancien fief avec chapelle castrale sous l'invocation de saint Michel dont est originaire la famille des seigneurs de Laroquebrou et de Conros. Appartenait ensuite à la famille de La Roque-Montal (ruines)
• Château de La Prade, acheté en 1756 par Marie-Françoise de Broglie, veuve de Charles Robert de Lignerac, qui y fit des travaux considérables, ruiné par la Révolution.

ESPACES NATURELS

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La Plantelière

Lieu de prédilection pour partir à la découverte de la faune et de la flore, la Plantelière s’étend sur 7 ha. Elle est composée de nombreux espaces, avec une grande variété d’arbres : érables, conifères, fruitiers (merisiers, pommiers, noyer, néflier, châtaignier, prunier), frênes, saules, thuyas, alisiers, hêtres...
Pour explorer la nature autrement, des nouveautés ont été installées dans les différents espaces de la Plantelière. Trois parcours d’orientation sont proposés : les circuits "petit explorateur", "pépiniériste" et "arpenteur". Les cartes sont disponibles à la Plantelière, où chacun peut vérifier qu’il a correctement réalisé le parcours grâce à un panneau de contrôle. Une façon ludique de tester son sens de l’orientation et ses connaissances en botanique ! De grands jeux en bois, entièrement conçus par l'association Oxygène, sont également accessibles : le jeu de la meule, le jeu de massacre, le jeu boule à niche, Puissance 4 et le jeu du gruyère.

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Le Puy Gioli

Parc en partie ombragé sur une colline située à l'arrière du centre social et culturel. Ce site permet d'avoir une vue générale sur Arpajon et une partie d'Aurillac.
Accès

- par le portail à l'entrée de la cité du Puy Gioli
- par la rue du Chauffour.

 

MANIFESTATIONS ET ACTIVITÉS

• Tennis : trois courts de tennis situés au complexe sportif de la Vidalie, avec possibilité de location 7 jours sur 7,
• Le centre aquatique,
• L'épicentre (sport et culture urbaine) : bâtiment rappelant le design d’une rampe de skate, un bowl et une partie street en bois, une street plaza extérieure. Espace entièrement dédié à la pratique des cultures urbaines !

PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE

• Louis Laparra de Fieux (Arpajon 1651 - ✟ 1706), ingénieur des fortifications et stratège.
• Louis Charles de Saint-Martial de Conros (Arpajon 1757 - ✟1838), homme politique, député du Cantal de 1824 à 1827 et de 1830 à 1831.
• Jean Baptiste Milhaud (Arpajon 1766 - ✟1833), conventionnel, général, comte d'Empire.
• Joseph Vigier (Arpajon 1767 - ✟1833), homme politique, député du Cantal en 1815, lors des Cent-Jours, maire d'Arpajon-sur-Cère.
• Antonin Dusserre (1865 - ✟1925), romancier.
• François Sébastianoff (1932 - ✟2017) linguiste et pédagogue français.
• Robert d'Humières (1868 - ✟1915 ) , homme de lettres, traducteur de Kipling.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le Château de Conros à Arpajon sur Cère

31.10.2024

Pour votre séjour dans le département du Cantal, Auvergne Centre France vous accompagne dans le choix de votre hébergement !...

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