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CHÂTEAU DE LÉOTOING

Léotoing - Haute Loire

Auvergne - Rhône - Alpes

Contact04 71 74 97 49

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FOCUS

CommuneLéotoing
Code postal43410
DépartementHaute-Loire
Type/stylemédiéval
Longueur / hauteur189,41 m./24 m.
Date de  constructionXIIIème siècle
Inscription M.H27 juillet 1992
Propriétéprivée

Au Nord de Massiac, les importants vestiges du château du XIVème siècle. Cet édifice dominant l'Alagnon de 150m, appartenait aux Dauphins d'Auvergne. De ses abords, une jolie vue se dégage sur les Gorges de l'Alagnon, le Cézallier, la Limagne de Brioude, le Livradois, le Plateau de la Chaise-Dieu et les Monts du Velay. Une petite route pittoresque plonge vers le hameau de Lanau. La descente emprunte une succession de virages permettant de belles échappées sur la vallée de l'Alagnon et le Château de Torsiac.

Ce n’est pas par hasard si cette famille seigneuriale choisi ce site, qui offre une défense naturelle, assurant ainsi le contrôle de la vallée. Il ne reste rien du château primitif, qui devait être placé près de la chapelle castrale, devenue église paroissiale. Seul le fossé sec, témoigne d’un premier aménagement du site. Dans la première moitié du XIIIème siècle, les seigneurs de Léotoing ont sans doute fait ériger une tour au bord de l’éperon rocheux. Cette tour seigneuriale adopte un plan circulaire, elle possède deux niveaux voûtés en calotte, dont l’un était séparé par un plancher. Un premier logis est accolé à la tour. Lorsque la seigneurie passe entre les mains des Dauphins d’Auvergne, ils entreprennent la construction d’un second corps de logis. Ce bâtiment comprend cinq niveaux d’élévation : les caves, les cuisines, l’étage noble, les combles et un étage défensif avec chemin de ronde. Les salles des 2ème et 3ème niveaux sont très bien aménagés. Au XIVème et XVème siècles, les propriétaires apportent un certain confort résidentiel avec les latrines. L’étage noble possède encore les piédroits moulurés d’une très belle cheminée. La façade, donnant sur la vallée, est percée de larges fenêtres à meneaux et coussièges. Les Dauphins d’Auvergne redoutent les bandes de routiers qui sillonnent les alentours de Brioude, de Saint-Flour ou du Cézallier. Ils améliorent le système défensif, avec la construction d’un avant-corps sur mâchicoulis à l’entrée même de la première enceinte. La porte était surmontée des armoiries des Dauphins d’Auvergne. L’église Saint-Vincent mérite également une petite visite. Elle est donnée à l’abbaye de Sauxillanges à la fin du XIème siècle. Cet édifice roman a été agrandi aux XIVème et XVème siècles avec la construction du chœur à chevet plat, et de chapelles au nord. La nef possède quelques chapiteaux : aigles, sirène... L’un d’entre eux se détache pourtant des thèmes traditionnels, il s’agit d’un homme représenté à mi-corps et se faisant dévoré par des chevaux. Il reste énigmatique. Il faut souligner l’intérêt des peintures murales, notamment la représentation d’une Piéta, accompagnée du commanditaire et datée du XVème siècle.

HISTOIRE

Vers 1420 le château occupait une motte délimitée par un fossé, située au point le moins élevé du site. A la suite de dissensions au sein de la famille comtale d'Auvergne, Léotoing fit partie des fiefs donnés par jugement royal à Robert Dauphin, comte de Clermont qui les légua à son fils Hugues au début du XIVème siècle. Les Dauphin donnèrent au château seigneurial un nouveau visage, une tour maîtresse et ses annexes furent édifiées en aménageant une terrasse sommitale sur le piton rocheux voisin. Vers 1365, un autre Robert Dauphin renforça les défenses du château afin de dissuader toute attaque éventuelle. Ce fut le temps de la guerre de Cent Ans et des compagnies de mercenaires occupèrent Brioude. Au XVème siècle, un dernier programme d'aménagements résidentiels acheva de donner au château sa physionomie définitive. Béraud III, dernier représentant des Dauphin, maria sa fille unique à Louis de Bourbon, comte de Montpensier. De cette famille comtale puis ducale des Montpensier, la seigneurie passa aux ducs d' Orléans.

Les séniores et milites de Lauton sont signalés dès le XIème siècle. Vers 1240, la famille se scinda. La famille de Léotoing ne porte plus le titre de seigneurs éponymes. Une branche s’installa à Montgon, donnant naissance à la branche des Léotoing-Montgon. Une autre s’installa à Charmensac, ce seront les Léotoing-Charmensac. Suite à des dissensions au sein de la famille des Comte d’Auvergne, la seigneurie fut donnée par jugement royal à Robert Dauphin. En 1262, Hugues Dauphin rendit hommage à Alphonse de Poitiers. En 1264, les habitants de Léotoing obtinrent une Charte de franchises. Ils furent exemptés de taille et corvées en échange de l’albergement(*). En 1426, la seigneurie passa entre les mains des Comtes de Montpensier par le mariage de Jeanne avec Louis de Bourbon. A la fin du XVIème siècle, le château en très mauvais état, tomba progressivement à l’abandon et fut vendu comme bien national à la Révolution Française, il servit alors de carrière pour les habitants du village.

A PROXIMITÉ

Le Musée de la Coiffe à Blesle (400 pièces)
Visites du village et du musée avec l'Office du Tourisme (04 71 76 26 90).

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- Aire de pique-nique,
- Animaux admis,
- Parking gratuit,
- Visites individuelles libres et guidées,
- Visites groupes,
- Expositions temporaires,
- Audio guide...

VISITES

Visible uniquement de l'extérieur, le château en ruine peut néanmoins être visité virtuellement, grâce à une application proposée par la Communauté de Communes du Pays de Blesle, téléchargeable sur Smartphone ou tablette : les visiteurs sont immergés en plein Moyen-âge, au cœur d'une reconstitution à l'identique de la forteresse telle qu'elle l'était au XVème siècle !.

LANGUE(s) PARLÉE(s)

 

(*) Contrat féodal par lequel un paysan recevait d'un seigneur une terre pour une longue période moyennant une redevance annuelle.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• Le château de Vernassal
• La Chapelle des lépreux
• L'église Saint-Vincent