Le château est situé dans le village de Rochefort, à l'est de la route de Saint-Bonnet de Rochefort à Ébreuil. Il se trouve légèrement en contrebas du village sur une terrasse dominant la rive gauche de la Sioule et est bordé au sud-ouest par un vallon profond descendant vers la Sioule, par lequel passe le sentier de grande randonnée GR 300, qui descend de Rochefort et remonte ensuite vers le village des Radurons.
Château-fort édifié sur un éperon rocheux dominant la Sioule, en 1150, retouché au XVème siècle (talutage des tours et façade ouest), restauré en 1632 puis modifié aux XVIIIe et XIXème siècles. Les restaurations de cette époque, menées par le Vicomte de Ligondès, concernent la surélévation de la courtine ouest pur cacher des toitures et un crénelage dans le goût du XVème siècle. Le château s'ouvre par l'ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l'est par un haut mur sur lequel s'adossent les restes d'une chapelle du XVème siècle ainsi qu'une tour à chaque extrémité.
A l'ouest la cour s'étrangle pour former la cour d'honneur du château, limitée à l'ouest et au sud, par des bâtiments formant l'ensemble des pièces dites de réception (le salon, la salle à manger, la galerie et le grand salon). Ces pièces sont décorées d'une cheminée Louis XIII, de tapisseries d'Aubusson et de peintures du XVIIe siècle. L'ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIe siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule. Les seigneurs de Bourbon, poussant leurs possessions face à l'Auvergne, avaient mesuré l'importance du passage obligé de la Sioule, et au milieu du XIIème siècle, Archambaud VI implanta une première fortification pour contrôler la vallée. De 1213 à 1273, la seigneurie de Rochefort fut confiée à Gui de Dampierre, il épousa Mathilde de Bourbon et fortifia le premier édifice.
Fin XIVème siècle, Jean, bâtard de Bourbon, fut le premier bénéficiaire de la châtellenie de Rochefort comprenant "le chastel avec toute justice, haute, moyenne et basse", et 200 livres de rente annuelle et, en 1401, le duc Louis II attribua Rochefort à son compagnon François d'Auberchicourt, bâtard de Louis 1er. Acheté en 1620 par Alexandre Girard de la Richerie, puis en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, le château de Rochefort arriva dans la famille Rouvignac avec Jean du Ligondès, chevalier, seigneur du Ligondès et de la Chapelaude, qui procéda aux réparations du XVIIème siècle.
Le château s'ouvre par l'ancienne basse-cour, limitée au nord par les communs, à l'est par un haut mur sur lequel s'adossent les restes d'une chapelle du XV ème siècle ainsi qu'une tour à chaque extrémité. A l'ouest, la cour s'étrangle pour former la cour d'honneur du château, limitée, à l'ouest et au sud, par des bâtiments formant l'ensemble des pièces dites de réception (salon, salle à manger, galerie et grand salon). Ces pièces sont décorées d'une cheminée Louis XIII, de tapisseries d'Aubusson du XVIIème siècle et de peintures de la même époque. L'ensemble des murs et des bâtiments est flanqué de quatre tours. Au sud, sur les fondations du XIIème siècle, une terrasse domine les rives de la Sioule.
Depuis cette date, la famille du Ligondès, restée propriétaire du château, y vit encore aujourd'hui
HISTOIRE
La première trace d'un fief à cet endroit remonte à la fin du XIème siècle. Mais le développement du château fort date du XIIème et surtout du XIIIème siècle, quand les sires de Bourbon comprirent l'intérêt du site pour la défense de la frontière sud de leur domaine vers l'Auvergne. Au XIVème siècle, Rochefort appartenait à Jean, bâtard de Bourbon, fils du duc Louis Ier.
La seigneurie et le château furent achetés en 1623 par Pierre Chartier de Rouvignac, capitaine de chevau-légers. Il les donna en dot à sa fille Jeanne lorsqu'elle épousa en 1632 Jean du Ligondès, seigneur de La Chapelaude, d'une famille originaire des confins de la Marche, du Bourbonnais et du Berry. Depuis cette date, le château est toujours resté dans la famille du Ligondès.