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QUARTIER DES TANNERIES

Rue Saint-Maurice
63350 - Maringues
 

 Contact 04 73 38 59 45

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Découvrez la grande tannerie de Maringues, sur trois niveaux,
elle surplombe la Morge et marque l'entrée sud du bourg en rappelant
l'histoire de la cité...

Son origine remonte à l'époque gallo-romaine. Bourg rural et commerçant, Maringues est une ville ancienne occupant un site défensif, aux ruelles concentrées sur la hauteur que coiffe l'église, ancien prieuré de la Chaise-Dieu fondé au XIème siècle. L'artisanat de la tannerie, implantée dés le XIIIème siècle, y était jadis très florissant. Les anciennes tanneries confèrent aux rives de la Morge un cachet pittoresque avec leur pilotis, leurs étages à balcons et leurs séchoirs de bois. Visites guidées en saison du bourg et des anciennes tanneries. Reconstruite au XIXème siècle, la Grande Tannerie se voulait plus ambitieuse et plus moderne que ses voisines. De face, elle présente cinq niveaux. Le premier niveau en pierre comporte deux portes. La première, à l’extrémité gauche dessert un des paliers de la double volée d’escaliers. La seconde, à l’extrémité droite, donne directement sur trois cuves creusées dans le sol dans lesquelles macèrent les peaux. Le deuxième niveau est percé de quatre fenêtres rectangulaires ; le troisième niveau également mais il a la particularité d’être bâti en pans de bois. Enfin les deux derniers niveaux, percés de trois ouvertures chacun, sont constitués de lattes de bois verticales. Derrière ces parois, les peaux étaient séchées grâce à la circulation de l'air.

Sur le côté du bâtiment on remarque des balcons de bois qui prolongent les niveaux 2, 3, 4 et 5. Ils étaient utilisés pour sécher les peaux lorsque le grenier au dernier étage était complet. Deux dessins sont disponibles pour ce bâtiment : une vue de face et une vue sur le côté. Avec sa multitude de bacs, de fosses, et son immense séchoir, la grande tannerie était destinée à transformer les peaux de bovins, plus grandes, au moment où Maringues était plutôt spécialisée dans la peau de mouton, la basane. Les tanneries ont rythmé le quotidien de Maringues durant de nombreux siècles. Au XVIIIème siècle, l’artisanat commence à décliner, notamment à cause d’une taxe imposée sur les cuirs. Mais la prospérité demeurera jusqu’en 1860 puisque la ville compte alors près de 60 tanneries. L’industrie s’éteindra tout doucement et irrémédiablement après la première Guerre Mondiale, et la dernière tannerie à avoir fermé ses portes, en 1920, est précisément celle devant laquelle vous vous trouvez.

La ville garde de son passé artisanal des traces architecturales uniques en Auvergne. La tannerie des petites peaux, de chèvres, de moutons, et de veaux, a marqué l'histoire de la ville depuis la période médiévale, et a déterminé le développement économique du bourg. Nous vous invitons à découvrir l'activité dans ses aspects technique, historique et sociologique.

Le musée tanneries est uniquement accessible dans le cadre des visites guidées programmées par l'Office de Tourisme Riom-Limagne. Lors de la visite, vous découvrirez la Tannerie Grandval qui a gardé son aspect d'origine, celui d'un atelier de mégissier. La visite se poursuit par la Grande Tannerie, construction du XIXème siècle. Au rez-de-chaussée on tannait les peaux, à l'étage, on effectuait l'assouplissage et le lissage des cuirs, le dernier étage étant réservé au séchage. Vous découvrirez cette activité autrefois florissante, sous ses aspects techniques, historiques et sociologiques.

- Histoire des tanneries,
- Atelier de cirier, de mégissier,
- Documents et outils de tanneurs.

HISTOIRE

Naissance avant le XIVème siècle

L’apparition des tanneries à Riom est inconnue, aucun document n’en fait mention. Les premières traces datent du XIVème siècle avec l’apparition de tanneurs dans des documents officiels. Il est vraisemblable cependant de supposer que la tannerie naquît dans la période comprise entre le XIème et le XIIIème siècles pendant laquelle le commerce se développa partout. La fin du XIVème siècle fut une période difficile pour tout le monde : la peste et la guerre de 100 ans ravagèrent l’Auvergne. Cependant après cette période de crise, la prospérité revint et s’ouvrit pour les tanneurs une période florissante...

Age d’or du XVème au XVIIème siècle

Ces trois siècles passent pour être l’âge d’or des tanneries riomoises. Les sources sur cette période sont plus nombreuses. En 1494, on comptait entre trente-deux et quarante maîtres tanneurs dans les quartiers Saint-Jean et Naigueperse (autre appellation du quartier du Marthuret ) avec un nombre d’ouvriers deux fois supérieur. Sur le plan économique, les tanneries de Riom étaient les plus importantes de la région, suivent ensuite Maringues, Clermont-Ferrand, Aurillac, Saint-Flour et Thiers. Les productions des maîtres tanneurs riomois concernent les cuirs épais de vaches et de bœufs ainsi que les basanes et les peaux chamoisées de moutons et de chèvres.

Le lent déclin du XVIIIème au XXème siècles

Ce déclin commença dès le début du XVIIème siècle et s’acheva en 1961 avec la disparition de la dernière tannerie. Plusieurs raisons expliquent cette lente décadence :

- Le métier de tanneur se perdit au profit de l’ambition sociale croissante des enfants, qui choisissaient des métiers plus prestigieux.
- La concurrence venue des autres régions de France et de l’Angleterre.
- L’administration royale trop avide: Le roi, dès le XVIème siècle, créa des offices de contrôle. Chacune de ces nouvelles administrations prélevait des taxes. Si on ajoutait à cela les droits de douane d’une province à l’autre et les droits d’entrée aux grandes foires, on se rendait compte que le coût de production était considérablement augmenté, entraînant une baisse quantitative et qualitative de la production.

Le dur métier de tanneur

Le métier de tanneur consiste à préparer les peaux à l’aide du Tan (écorce de chêne réduite en poudre). Le tanneur travaillait des peaux fraîches et séchées. Elles étaient d’abord ramollies dans de l’eau, puis posées sur un chevalet où elles étaient étirées et les nettoyées grâce à un couteau rond. Il devait à nouveau les laver dans l’eau où les peaux gonflaient pour être prêtes à recevoir l’action du tan.
Les peaux étaient alors prêtes au tannage : dans une cuve étanche, on disposait de manière alternative une peau et une couche de tan le tout subissant de nombreux arrosages. On les laissait entre un et deux ans pour devenir des cuirs. Quand ils étaient sortis des cuves, les cuirs étaient brossés puis pendus dans un grenier bien aéré. Ils étaient ensuite amenés chez le corroyeur qui allait rendre ces cuirs plus souples...

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Le musée tanneries est uniquement accessible dans le cadre des visites guidées programmées par l'Office de Tourisme Riom-Limagne.
Pour les groupes sur rendez-vous.



Édifice inscrit au registre des monuments historiques.

 

■ Visite(s) conseillée(s)


• L'église Notre-Dame : l'église de Maringues existe depuis l'arrivée des moines de la Chaise-Dieu mais on ne sait pas quand elle fut construite. Elle fut d'abord dédiée à Saint-Étienne puis elle changea de vocable au XIème siècle,
• Le Couvent des Ursulines : il abrite aujourd'hui l'hôtel de ville et certaines parties sont toujours caractéristiques de cette architecture religieuse (les arcades notamment). Des Ursulines provenant de Thiers s'installèrent à Maringues en 1666.
Leur mission était d'instruire et d'éduquer les jeunes filles. C'était un couvent important qui abritait 33 religieuses, 108 pensionnaires et 200 externes,
• Hôtel des Ducs de Bouillon : cet hôtel était la propriété de la famille de La Tour d'Auvergne jusqu'en 1684, puis changea de propriétaire et fut donné à la ville en 1991. Aujourd'hui, il abrite la médiathèque,
• Hôtel Grimardias ou Dumas de Vault : cet hôtel particulier fut construit en 1782 pour la famille Grimardias de Vault, par l'architecte Deval. La façade est en pierre de Volvic et l'intérieur est richement décoré...

19.04.2022

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