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LA MAISON DE GERGOVIE

Plateau de Gergovie
63670 - La Roche Blanche
 

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Pendant les travaux d'agrandissement de la Maison de Gergovie l'établissement est fermé au public
Un point d'information touristique est ouvert tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h, du 1er juillet au 31 août.
réouverture prévue pour le mois de septembre.

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Sur le lieu présumé de la célèbre bataille entre Vercingétorix, le chef des Arvernes, et César, se dresse la Maison de Gergovie, centre d'information sur l'archéologie, la géologie et l'histoire du plateau. La Maison de Gergovie vous propose un voyage dans le temps de quelques millions d’années à la découverte des nombreuses facettes de ce site exceptionnel : la formation géologique du plateau, les découvertes archéologiques couvrant 4 000 ans d’occupation humaine, depuis le Néolithique jusqu’à la fin de l’indépendance gauloise et enfin, une plongée dans l’Histoire avec les événements liés à la Guerre des Gaules et à la bataille de Gergovie (52 avant J.-C.).

Tombé dans l'oubli, ce n'est qu'au XVIème siècle que le site de Gergovie fut identifié par Gabriel Syméoni, érudit florentin chargé de cartographier l'Auvergne. Les premières fouilles sérieuses du site et la découverte des camps militaires de César remontent quant à elles au règne de Napoléon III. Des découvertes complémentaires sont réalisées dans les années 1930 et 1940 : fosses, citernes, quartier artisanal, porte aménagée dans le rempart ouest, villa, ainsi qu'un sanctuaire dont l'activité a perduré longtemps après l'abandon de l'oppidum.

LE BÂTIMENT

Les divers programmes proposés sont :

GÉOLOGIE

Archéologie et histoire du site, montage audiovisuel retraçant la célèbre bataille. Formation du plateau, fossiles, minéraux, maquettes, vidéo...

ARCHÉOLOGIE

Du néolithique à la période gallo-romaine avec en particulier, une salle consacrée à la vie quotidienne des gaulois de l’oppidum.
La campagne de fouilles 2015 a livré une surprenante découverte : une large plateforme composée de grandes dalles basaltiques, supportant un vaste bâtiment. Cette halle s'ajoute à d'autres aménagements publics découverts dans ce secteur, comme une voie pavée, un caniveau et des citernes. Toutes ces constructions témoignent d'un urbanisme d'une envergure surprenante. La densité extraordinaire des vestiges rencontrés dans ce secteur s'explique par leur proximité avec la porte sud, entrée principale de la ville gauloise. Le mur massif en pierres sèches, découvert en face du bâtiment public sur plateforme dallée, appartient sans doute à l'aménagement de cette porte.

Les observations réalisées au XIXème ont depuis été confirmées par des recherches réalisées entre les années 1990 et 2000 sur les camps césariens au pied du plateau, et sur les remparts de Gergovie, clairement contemporains de la conquête romaine. L'interprétation de ces découvertes ne laissent plus de place au doute quant à la localisation du site de la bataille. Le sanctuaire a parallèlement fait l'objet d'études approfondies qui permettent de mieux comprendre l'enchainement des différentes phases d'utilisation de ce lieu de culte, depuis les premiers aménagements datant du Ier siècle avant J.-C., jusqu'au temple gallo-romain du IIIe siècle après J.-C.

HISTOIRE

Le site de Gergovie entre dans l'Histoire sous la plume de Jules César qui décrit, de manière laconique et dénuée d'émotion, le cuisant échec qui lui est infligé par les troupes de Vercingétorix sous les murs de l'oppidum (forteresse gauloise). Nous sommes alors en 52 avant J.-C. et ce contretemps ne précède que de quelques mois le triomphe définitif du général romain à Alésia. Malgré la défaite et la part prise par les Arvernes dans la révolte, Gergovie continue à se développer jusqu'au tout début de notre ère. C'est alors qu'est fondée, dans la plaine au nord du plateau, la ville gallo-romaine d'Augustonemetum (Clermont Ferrand) qui marque l'abandon de l'oppidum au profit de la cité nouvelle

En 52 avant notre ère, six légions de l’armée romaine de Jules César progressent le long de la vallée de l’Allier, en suivant l’armée gauloise de Vercingétorix. Le jeune roi des Arvernes retire alors ses troupes vers sa ville natale, Gergovia, située sur une haute montagne. Arrivé au pied de Gergovia, César installa son camp principal dans la plaine d’Orcet pour assiéger la ville. Cependant, l’armée romaine ne parvint pas à l’encercler. L’assaut romain lancé à l’improviste contre la porte principale se solda par un échec. Cette victoire gauloise contraint César à lever le siège, et la Gergovia de Vercingétorix resta l’unique ville de Gaule qui résista à César. Gergovia fut abandonnée 50 ans après ces jours de gloire en faveur de la nouvelle capitale arverne Augustonemetum (Clermont). Elle fut redécouverte en 1560 par Gabriele Siméoni. Sous Napoléon III, des fouilles révélèrent l’emplacement des camps romains, et plus récemment Thomas Pertlwieser et Magali Garcia concentrèrent leurs recherches sur le rempart et le sanctuaire gallo-romain. A l’heure actuelle, moins de 1 % de la surface du plateau a été fouillé, la ville de Gergovia est donc encore largement méconnue.

Les fouilles actuelles

L’objectif principal de la reprise des fouilles sur le plateau de Gergovie est d’augmenter nos connaissances sur l’étendue et l’organisation spatiale de l’occupation du site, en identifiant les étapes principales du développement de la ville. Les fouilles des années 2013-2015 ont permis de découvrir un ensemble urbain très cohérent...

Nouveautés

- Nouvelle projection vidéo sur la bataille de Gergovie.
- Jeu de l’apprenti druide réservé aux enfants de 7 à 12 ans.
- En juillet et en août, visite commentée du plateau de Gergovie tous les mercredis à 16 h 30 (départ de la Maison de Gergovie).

ÉQUIPEMENTS & SERVICES

- Le plateau de Gergovie dispose d'un restaurant, "La Hutte Gauloise",
- Parking autocar,
- Aire de pique-nique,
- Parking,
- Accessible aux personnes à mobilité réduite.

LANGUE(s) PARLÉ(s)

• Plan du site de Gergovie*

* Source Office de Tourisme Gergovie Val d'Allier