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ÉGLISE SAINT-GILLES

XIIème et XIIIème siècles

Le bourg
43800 - Chamalières sur Loire

Église Prieurale Romane - Propriété de la commune
Altitude : 500m.
 

Contact04 71 03 23 14

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Un joyau de l’art roman...

Dédiée à Saint-Gilles, cette église prieurale est une belle illustration de l’art roman auvergnat, caractérisée par sa grâce et sa sobriété, et traversée par quelques influences arabes. L’ancien monastère bénédictin, fondé en 937 et lieu célèbre de pèlerinage (grâce au Saint-Clou de Charlemagne (4)), forme un ensemble architectural harmonieux, situé en bord de Loire. A voir les vestiges du cloître du XIIème siècle, la porte polychrome fresques de la Vierge et l'Enfant Jésus du XIème siècle. Lorsqu’on pénètre dans cet édifice, l’impression est envoûtante. Le jour se répand harmonieusement à travers la nef et les bas-côtés, tandis que le regard se perd plus loin dans un clair-obscur baignant une abside aux dimensions insolites. C’est en effet la disposition de l’abside qui donne à cette église son caractère à part : un vaste sanctuaire plus large que la nef et les bas-côtés réunis, à peine éclairé par de toutes petites fenêtres. Elle fut conçue pour accueillir les foules et les abriter la nuit. Il ne faut pas oublier que Chamalières sur Loire fut pendant huit siècles un lieu de dévotion et de pèlerinage…

L’église Saint-Gilles est un exemple représentatif de l’art roman auvergnat. D’inspiration clunisienne, elle se caractérise, outre par sa taille considérable, par sa grâce et sa sobriété. On relève par ailleurs des influences arabes, notamment dans la suite d’arcades, dont certaines trilobées, de la façade méridionale, qui peuvent évoquer celles de la cathédrale du Puy-en-Velay. L’église est constituée de deux parties distinctes, correspondant à deux campagnes de construction : la première comprend la nef de trois travées voûtée en berceau plein cintre, ses bas-côtés à voûte d'arêtes, et les transepts, dont la croisée avec la nef est surmontée d’une coupole sur trompe ; la deuxième se compose du vaste mais harmonieux chœur en "cul-de-four", doté de quatre chapelles absidiales rayonnantes. La façade occidentale est flanquée de deux frustes tourelles d’angle rondes. Le chevet se voit à l’extérieur comme s’élevant sur deux étages : en bas, absidioles et arcades sur colonnettes percées de fenêtres, et en haut, sept arcades, également sur colonnettes à chapiteaux sculptés, dont trois sont percées d’un oculus.

L’actuel clocher carré, posé sur la croisée du transept, culminant à 18 mètres, est daté de 1900, et remplace l’ancien clocher, qu’à la Révolution l’on préféra démolir plutôt que de réparer. Il est couronné d’une girouette avec un coq en bronze du XIIème siècle, et héberge trois cloches, dont l’une pèse 420 kg. À l’intérieur, les chapiteaux sont sculptés d'animaux fantastiques, de végétation et de figures humaines. Sur le revers des deux piliers du chœur subsistent des vestiges de fresques du XIIIème siècle, représentant un Christ "Pantocrator"(1) et une Vierge à l’enfant assise entre deux anges. Certaines dalles de l’église sont en fait des fragments lapidaires de tombeaux dont les gravures illustrent les différentes fonctions des défunts.
À l’entrée de l’église se trouve un bénitier en pierre, taillé au XIIème siècle par des moines de Cluny, et offert ensuite à l’église de Chamalières. Ce bénitier d’environ 1,35 mètre de haut, de forme rectangulaire, est supporté sur chacun de ses côtés par des statues figurant quatre personnages ayant pour point commun d’avoir annoncé la venue du Christ : deux prophètes (Isaïe et Jérémie) et deux rois (David et Salomon). Plusieurs tableaux en pierre monochrome jalonnent la paroi du collatéral gauche.

A signaler, sur le flanc septentrional de l’édifice, une porte du XIIème siècle, avec "voussure" (2) historiée. Du cloître construit au XIIème siècle, qui autrefois jouxtait l’église sur sa face nord, ne subsistent que quelques arcades situées au rez-de-chaussée du bâtiment adossé au transept nord. L'église bénéficie d'une acoustique particulièrement propice à la musique vocale, et a d’ailleurs accueilli deux concerts à l'occasion de la 41ème édition du festival de la Chaise-Dieu. La qualité acoustique de la nef repose entre autres sur la présence, dans l’abside, d’une trentaine de petites caisses de résonance, dites "échéas" (3), insérées dans les pierres de la voûte, propres à amplifier les sons et à les diffuser dans l’église.
Un jardin dont il semble qu’à l’origine, était enceint de deux autres bâtiments, lesquels ont disparu, notamment du fait des crues régulières de la Loire. C’est donc principalement à l’administration des Beaux-arts et à la volonté des municipalités successives que l'on doit sa restauration.

HISTOIRE

Un prieuré dédié à la Vierge existait déjà depuis l’an 674, lorsqu’un groupe de moines bénédictins décida de le remplacer par une église romane au Xème siècle. Les nombreux dons des fidèles et l’aide des nobles locaux (les familles Chapteuil et Mercœur) permis aux religieux de bâtir un magnifique monument placé sous le patronat de Saint-Gilles.

Qui était Saint-Gilles ?

Né à Athènes aux environs de l’an 640, Saint-Gilles appartenait à une famille princière chrétienne. Lorsque ses parents décédèrent, il avait 25 ans et décida de changer de vie. Il distribua tous ses biens aux pauvres et quitta la Grèce pour la Provence où il vit en ermite avec une biche pour seule compagnie. Un jour, le roi des Wisigoth (Flavius Wamba) en chasse dans la région, blesse accidentellement Gilles, pour se faire pardonner, il décida de faire construire un monastère et d’en confier la direction au Saint. Très vite, les qualités humaines de Gilles (humilité, mortification et charité) attirèrent les foules et de nombreux miracles se produisirent.
Depuis sa mort le 1er septembre 721, son tombeau situé dans la ville du même nom, est devenu un célèbre lieu de pèlerinage, notamment au moyen-âge.

LES RELIQUES SACRÉES

L’église de Chamalières, possède et a possédé, depuis sa création, des pièces inestimables dont les plus célèbres sont :

Le bénitier
taillé au XIIème siècle par des moines de Cluny, puis offert à l’église de Chamalières, ce bénitier d’environ 1,35 mètres de haut est plus que singulier. De forme rectangulaire, chacun de ses quatre côtés est sculpté de manière à représenter quatre grands personnages, deux prophètes (Isaïe et Jérémie), et deux rois (David, et Salomon).

Le Saint Clou
l’un des clous ayant servi à crucifier le Christ a séjourné à Chamalières. L’histoire peut paraître étonnante, mais plusieurs écrits attestent de la venue de la relique dans le Velay. Sainte Hélène ayant découvert le clou, l’aurait offert à son fils l’empereur Constantin après en avoir fait un mors de cheval. Plus tard il devint la propriété de Charlemagne qui en fit don au monastère de Saint-Gilles d’Arles. C’est là qu’un certain Dalmace de Beaumont, de retour des croisades, le prit avant de le déposer à Chamalières où il resta longtemps avant d’être confié à l’évêché du Puy. Aujourd’hui, "le Mors de Constantin" est conservé dans le Musée d’art religieux de la ville. Ce Saint Clou, connu pour ses guérisons miraculeuses de la vue, a fortement contribué à l’afflux de pèlerins et au rayonnement de l’église au moyen-âge.

Le bras de Saint-Gilles
d’après les écrits, Dalmace ne se serait pas contenté de ramener avec lui le Saint Clou. Il aurait également pris une partie de la dépouille du Saint à Arles et l’aurait confiée aux moines de Chamalières, augmentant encore un peu plus l’attrait des lieux.

CURIOSITÉS

- Pic de Lizieux et Mont Meygal, panoramas exceptionnels, avec table d'orientation au Pic Lizieux.

VISITES

Toute l'année, tous les jours.
En période estivale, tous les jours de 10h à 18h.
Hors période, le samedi et le dimanche.
Visites individuelles libres en permanence
Visites individuelles guidées sur demande
Visites groupes libres ou guidées sur demande

LANGUE(s) PARLÉE(s)

PANNEAUX D'INFORMATIONS

ÉQUIPEMENTS ET SERVICES

• Parking à proximité.


Classé M.H à la requête du curé Jean-Joseph Brive en 1862

 

(1) pantocrator : se dit du Christ en gloire, tel qu'il est représenté dans l'art byzantin.
(2) voussure : courbure d'une voûte ou d'un arc.
(3) échea, ou un vase sonore (littéralement écho ), est un récipient qui a la même fonction qu'un piège à basse moderne. Ils étaient utilisés dans les théâtres grecs antiques pour améliorer la voix des artistes grâce à la résonance.

Sources : Patrick Chabanon

 

■ Visite(s) conseillée(s)

• La ville de Chamalières sur LoireVoir la ville de La Chaise Dieu (Haute-Loire)

Mais aussi...

• Le château de Ventressac à Chamalières-sur-Loire (XVème et XVIIIème siècles), façades et toitures à l'exception de l'appentis du côté nord-est, escalier à vis de la tour hexagonale et grande salle avec ses cheminées et ses lambris au rez-de-chaussée,

02.08.2021

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