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JULES VÉDRINES
1881 - 1919

Le scientifique engagé

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Jules Védrines


■ Jules Védrines fut d'abord un ouvrier, puis un metteur au point aux Usines Gnôme (Moteur), avant de devenir mécanicien du pilote-acteur anglais Robert Loraine. Cette expérience lui donne le désir de devenir aviateur. Il passe son brevet de pilote le 7 décembre 1910 à Pau. Le 11 mars 1911, il effectua à bord d'un Morane-Borel le vol Toulouse-Carcassonne et devient ainsi le premier aviateur de l'Aude.

Le 23 mars 1911 il survola Paris et, à basse altitude, le cortège de la Mi-carême, sur lequel il lança une pluie de fleurs.
Embauché chez Morane, il gagna la course Paris-Madrid, course de 1197 kilomètres à vol d'oiseau organisée par le journal Le Petit Parisien, le 26 mai 1911 avec un monoplan Morane-Saulnier à moteur rotatif Gnome de 70 chevaux et empocha la coquette somme de 100 000 francs pour cet exploit, soit la moitié de la dotation totale prévue pour cette course.

D'origine creusoise, Jules Védrines fut marié à une Bussiéroise, née Amélie Mélanie Noémie Lejeune, du Hameau dit "Le Mont", commune de Bussière-Dunoise. Il eut de cette union quatre enfants : Jeanne, Henri, Suzanne, Emile. En 1911, Jules Védrines atterrit à Bussière à bord de son Morane-Borel alors qu’il participait au rallye aérien Paris-Pau, en partie à cause du brouillard et en partie pour voir sa famille. Une stèle a été érigée à l’endroit même où Védrines a atterri. Celle-ci représente une aile du Morane et, en son centre, le visage stylisé et évidé de Védrines qui laisse voir au travers la bourgade de Bussière-Dunoise, une partie du moteur et une demi- hélice.

Le 13 janvier 1912, il battit le record de vitesse pure en avion : sur un "Déperdussin", il attint la vitesse de 145,161 km/h. Le 22 février 1912, il joua une nouvelle fois de l'accélérateur, parvenant ainsi à couvrir 159,303 kilomètres en une heure avec un monoplan Déperdussin à moteur Gnome de 140 chevaux. Le 21 avril 1912 il s'écrasa rue de l'Yser à Epinay-sur-Seine au cours d'un trajet Douai-Madrid. Il fut grièvement blessé, mais tint plus tard son propre rôle dans un film réalisé aux studios Éclair : Le Roman de Védrines. Deux ans plus tard, du 20 novembre au 29 décembre 1913, il réalisa la première liaison aérienne France-Égypte (avec escales) à bord de son monoplan Blériot. Il part de Nancy le 20 novembre et arriva au Caire le 29 décembre. Il fut également le premier pilote à se poser à l'aéroport international de Beyrouth au Liban.

Pendant la Première Guerre mondiale, il fut mobilisé dans l'aviation. Il signa ses avions d'une tête de vache ou de l'inscription "la vache", sans doute en souvenir de ses origines limousines et aussi peut-être en guise de provocation. Il se spécialisa dans des missions difficiles, voire impossibles, comme aller déposer des espions français derrière les lignes allemandes puis venir les récupérer.

Après la Première Guerre mondiale, il fut décoré pour ses talents d'instructeur (il fut entre autres l'instructeur du jeune Georges Guynemer). Le 19 janvier 1919, il se posa à bord d'un "Caudron G III" sur le toit des galeries Lafayette du boulevard Haussmann, malgré l'interdiction de la préfecture de Paris. Il empocha ainsi le prix de 25 000 francs offert pour cet exploit, mais devint le premier délinquant aérien de l'histoire de l'aviation. Une plaque commémore l'évènement.

Il mourut à Saint-Rambert d'Albon le 21 avril 1919, avec son mécanicien Guillain, lors de l'inauguration de la ligne Paris-Rome, à bord d’un bimoteur Caudron C-23 rempli de 1 600 litres d’essence. Il est enterré au cimetière parisien de Pantin après des funérailles grandioses. Intéressé par la politique, il s'était lui-même présenté aux élections cantonales de Limoux en 1910 et aux élections législatives de 1912, sans plus de succès. Son fils, Henri Védrines, sera député de l'Allier...

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