■ Né à Clermont-Ferrand en 1926, d'un père ouvrier à Michelin. Fernand Raynaud monta à Paris pour faire de la scène. D'abord le mime, il s'essaya sur la scène de lieux misérables avant de décrocher les cafés-théâtres de renom. Ce fut Jean Nohain, célèbre animateur de radio, qui le
premier l'invita régulièrement dans ses émissions. Le succès ne se fit pas attendre. Accumulant les sketches tels que : le 22 à Asnières, bourreau d'enfants, çà eut payé, il devint très rapidement l'humoriste le plus adulé de France.
Bien que vivant à Paris, il ne manquait aucune occasion de revenir à Clermont-Ferrand pour retrouver ses amis parmi lesquels : Raphaël Geminiani (coureur cycliste). C'est au moment où il s'apprêtait à faire ses adieux à la scène qu'un accident de la route le faucha au Chaix sur Morge (Puy-de-Dôme), le 29 septembre 1973. Depuis, une plaque commémorative est fixée sur le mur du cimetière du Cheix.
A Clermont-Ferrand, seule une petite rue joignant la
rue de l'Oradou au boulevard Lafayette porte son nom. Piètre reconnaissance de la ville qui le vit naître et qu'il n'avait jamais cessé de promouvoir Fernand Raynaud était un artiste comique de scène, né le 19 mai 1926 à Clermont-Ferrand et mort le 28 septembre 1973 dans un accident de la route au Cheix-sur-Morge, près de Riom.
Il fut parmi les artistes comiques les plus connus en France, dans les années 1950 et 1960. Initialement homme de cabaret et de music-hall avec des sketches et des chansons, il devint une vedette nationale grâce à la télévision. Son art comique consistait à présenter des histoires drôles à base de situations quotidiennes, qui mettaient en scène le Français moyen. Il y exploita avec efficacité et talent des tours éprouvés de la farce et du cirque :
quiproquos, absurdités, gaffes, art corporel du mime et de la grimace, multiplicité d'accents, fluidité du jeu alternant les différents protagonistes au sein d'un même sketch, mise en avant d'un personnage de benêt au costume trop grand et qui n'est pas sans évoquer une forme civile de l'Auguste.
Il travailla quelque temps à la direction régionale d'Auvergne, à l'INSEE. Il joua au théâtre en amateur et exerça les métiers de bobineur, commis d'architecte, projectionniste de cinéma, terrassier au camp d'aviation d'Aulnat. À l'âge de 15 ans, pendant la guerre, après une dernière dispute avec son père, il partit s'installer à Paris. A l'âge de 18 ans, il perdit deux doigts dans un accident de gare. Selon l'anecdote, c'est épuisé par son travail et
soucieux de ne pas déranger un couple qu'il s'installa discrètement et s'endormit à proximité d'une voie. Un train lui arracha deux doigts de la main gauche. Une autre version de l'accident explique l'origine de la perte de ses deux doigts par la manipulation accidentelle d'une hache par l'un de ses amis, dans une étable, à l'âge de 17 ans.
Dès son arrivée à Paris, il fréquenta tous les soirs aux Folies Bergère les spectacles comiques de l'époque. Enchaînant quelques années de vaches maigres, il débuta dans les brasseries et dans les cabarets une carrière d'amuseur, le mena classiquement des numéros intercalés aux premières parties de spectacle enfin jusqu'au récital personnel, en vedette et dans les salles les plus prestigieuses de son époque.
Une association fut créée en 1985, "les Amis de Fernand Raynaud" dont le siège se situe en mairie de Saint-Germain des Fossés. Cette association organise tous les ans en septembre, un festival du rire Fernand Raynaud, destiné aux jeunes humoristes.
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