ÉGLISE SAINT-LÉGER

Montfermy

Puy de Dôme - Auvergne - Rhône - Alpes

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Montfermy est un village caché dans une sinuosité de la Sioule. L'origine du lieu est légendaire. Un jour, Saint-Brachion, qui était, vers 528, le grand veneur de Sigisvald, gouverneur de l'Auvergne pour le roi mérovingien Thierry, fils de Clovis, chassait le sanglier du côté de Pionsat. La providence fit qu'il rencontra l'ermite Émilien qui le convertit à la vie contemplative. Avant sa mort, au monastère de Menat, qu'il avait réformé, Brachion demanda qu'un oratoire fût construit au lieu qui deviendra Montfermy et que l'on y transportât ses cendres. C'était alors un endroit totalement désert et sauvage. Les travaux commencèrent en 576 et le corps du saint y fut amené en 578. Plus tard, à l'emplacement de l'oratoire, fut érigée une petite église romane - celle que l'on peut aujourd'hui visiter et qui est dédiée à Saint-Léger. C'était en 1118 une dépendance de l'abbaye d'Ebreuil et en 1130 un prieuré y fut créé.

Le chœur, le transept terminé par des chapelles en hémicycle, et le clocher sur la croisée sont de style roman. Ils ont été classés aux M.H en 1908. La nef fut remaniée au XIXème siècle.
On peut y admirer de beaux chapiteaux (singe enchaîné et griffons barbus).
L'église est dédiée à Saint-Léger. Son abside romane est de 1130. La nef a été remaniée au XIXème siècle et au cours du même siècle, on a construit le clocher actuel. Il abrite deux résidentes fabriquées en 1823 et 1891.

Dominant la vallée de la Sioule, la petite église romane de Montfermy, qui remplaça, au XIIème siècle, le petit prieuré dédié à Saint-Léger, implanté par les Bénédictins d'Ébreuil, est aujourd'hui une destination incontournable pour qui s'intéresse à l'art religieux. En effet, des travaux, conduits de 1980 à 1985, ont mis à jour un ensemble de fresques et de peintures murales particulièrement remarquables par leur qualité d'exécution et la rareté des thèmes iconographiques abordés. Trois absides disposées autour d'une croisée forment un plan tréflé. A l'intérieur, trois pierres tombales du XIVème siècle.

A remarquer un ensemble de fresques du XIVème siècle qui furent dégagées entre 1980 et 1985, ainsi qu'une belle croix, en pierre sculptée datée de 1536  et une vierge à l'Enfant en bois peint et doré du XVIème siècle (classée aux M.H en 1966 :

- Saint-Léger, évêque d'Autun au milieu du VIIème siècle Prélat déclaré martyr bien qu'il mourût pour des raisons politiques, semble-t-il.
- Un bras reliquaire, sans doute de Saint-Léger.
- Saint-Loup, évêque de Sens au début du VIIème siècle.

Contre les murs de la nef se trouvent trois dalles funéraires à effigies en relief de deux seigneurs et d'une dame de la famille de la Rochebriand, en pierre et marbre, du XIVème siècle.

MOBILIER

Vierge à l’Enfant, dans la chapelle à gauche, statue en bois peint et doré, XVIème siècle, classée M.H. La Vierge, tête nue, « en cheveux » torsadés, au front dégagé, qui joue avec un pied de Jésus, et l’Enfant sont assis sur un siège curule. Bras-reliquaire de saint Léger, XVIIème ou XVIIIème siècle, placé en hauteur, sur le mur sud (inscrit M.H.). Sur le mur du fond et le mur nord, trois plates-tombes, relevées, de membres de la famille de La Rochebriand, andésite, 1326, inhumés dans le caveau cryptal (classées M.H.).

CIMETIÈRE

La croix en andésite, datée de 1536 (classée M.H.), de facture raffinée, porte le nom et le portrait du donateur : Bonnet Bourdeix. Le dé est richement décoré : monogramme du Christ entouré d’un soleil et la Vierge au milieu d’une rosace.

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ÉQUIPEMENTS ET SERVICES

- Parking.
- Animaux domestiques acceptés.

DATES ET HORAIRES DES VISITES

Visites tous les jours de 10h. à 16h.

Édifice classé au titre des monuments historiques le 11 février 1908.

■ Visite(s) conseillée(s)

• La ville de Volvic (18 km.)