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LA VALLÉE DE LA JORDANNE

Département du Cantal

15590 ~ Saint-Cirgues de Jordanne

Contact04 71 47 93 95

Une mini "haute montagne"!...
On raconte qu'il fut un temps où la Jordanne charriait des pépites d'or...
Ce qui est certain, c'est qu'elle réussit, en trente-six kilomètres d'une nature enchanteresse,
à faire passer du froid au chaud...

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Au cœur du Cantal, tout près d’Aurillac, découvrez les gorges de la Jordanne.
Creusées dans l’une des sept vallées qui descendent du puy Mary, elles s’étirent sur plus de 3 km entre les communes de Saint-Julien et Saint-Cirgues...

Au sortir d'un centième virage draconien, on traverse un gros nuage à 40 km/h en faisant bien attention où l'on roule. Puis le temps se lève d'un coup au col du Perthus et dévoile la majestueuse vallée de hêtres. De cette première vision féerique absolument rien ne vous fera déchanter. Ni les chausse-trapes de la sommaire signalisation routière, ni le ciel tempêteur n'entameront une ferveur vouée au renversant voyage...

La vallée se réduit à sa plus modeste expression : une rivière et une route qui la borde. A une extrémité, le hameau de Rudez et ses "barriades", alignements de lourdes bâtisses de pierre accolées les unes aux autres pour mieux défier la glace. A l'autre extrémité, Aurillac, le bourg auquel la Jordanne a donné son âme et où les maisons ensoleillées se rangent tranquillement le long d'un torrent préservé des voitures. Entre les deux, un cours d'eau qui prend le frais entre deux versants de feuillus, bruissant de truites fario, d'ombres communs, de goujons et de vairons.
En amont du village de Lascelle, la Jordanne joue les filles sauvages, se roule dans les myrtilles, se parfume au gentianes jaunes, avale nombre de cascades et creuse à grands coups de butoir son sillon  dans d'étroites gorges de roche volcanique. En aval, elle calme le rythme, se recoiffe, adopte des airs de provinciale en visite et fait son entrée dans la ville, à laquelle elle offre de l'eau pure et potable ainsi qu'un miroir étincelant pour ses façades de couleurs. Au ras de l'eau, un patchwork de prairies cernées de chênes, progressivement remplacés, au fur et à mesure de la montée sur les flancs de la vallée, par les hêtres au troncs d'argent. Au-dessus de la forêt, quelques trouées d'estives où se lit la vocation pastorale de la région, royaume de la vache rouge aux cornes en forme de lyre. C'est là que se fabrique le fromage emblématique nourri à l'herbe grasse : le salers, aux meules noblement estampillées. C'est un pays de doubles croix de pierre, de grottes secrètes repaires des huguenots, un territoire sublimé d'art roman et empreint de paganisme. Une contrée protectrice cernée de routes vertigineuses, où les élémentaires maisons de journaliers voisinent les imposantes demeures de maîtres propriétaires.

Lors de son voyage vers le sud, la Jordanne réchauffe la vallée qu'elle parcours et lui fait délaisser ses vêtements de neige. Dans un environnement de plus en plus soumis à l'influence de la Châtaigneraie cantalienne, l'accent se teinte d'oc, la tuile canal remplace la lauze, les murs de basalte, de granit ou de pierre sèche se serrent un peu moins frileusement. Au cœur du parc des Volcans d'Auvergne, le cirque de Mandailles est fermé par une chaîne de puys, dont le puy Mary se dresse majestueusement.  C'est aux flancs du culminant Peyre-Arse (1806m) que la Jordanne prend sa source. Entre les dômes à la végétation rase, le paysage se fend de cols et d'entailles aux accents parfois pyrénéens, tels que la brèche de Rolland ou le col Perthus. L'histoire du relief a commencé il y a une dizaine de millions d'années, à l'époque où l'insécurité était maximale entre les tremblements de terre et les éruptions volcaniques, à l'heure de la naissance des premiers monts du Cantal... Et puis les éléments se sont apaisés et l'érosion a fait son travail, creusant sans relâche des vallées glaciaires en forme de U comme celle de la Jordanne, à fond plat et aux versants abrupts.

La rivière parcours trente-six kilomètres avant de se jeter dans la Cère. Elle est longée par une toute qui va du puy Mary à Aurillac en passant par le pas de Peyrol, plus haut col du Massif Central (1588m), palier du versant occidental du Cantal et du Cézallier. Pour prendre de la hauteur sur la vallée et dialoguer les yeux dans les yeux avec les montagnes, il faut emprunter la route panoramique des Crêtes  (D35) au départ de Mandailles, et marcher jusqu'à sa table d'orientation. A l'ère préindustrielle, la vallée, qui faisait la transition entre la montagne et la plaine, était une importante voie de communication commerciale entre les produits d'altitude et les acheteurs de la ville. C'était l'époque des grands marchés et foires, où les lourds cylindres de fromages Salers faisaient se courber l'échine des étals. L'époque où l'on travaillait le cuivre au bord de la rivière, et où de nombreux dinandiers et chaudronniers venaient grossir les rangs de l'émigration, partout en France mais aussi notamment en Espagne.

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Saint-Cirgues de Jordanne (Cantal)
Saint-Cirgues de Jordanne

Nous sommes ici dans les territoires de l'abbaye d'Aurillac, l'une des plus puissantes du royaume avant l'an 1000, et les témoignages de cette influence cléricale émaillent le paysage, d'abondantes croix de chemin en ravissantes églises romanes à l'édification desquelles un soin tout particulier semble avoir été apporté. Tandis qu'autour d'Aurillac la culture était plutôt vivrière, celle des pentes abruptes de la Jordanne tirait parti des multiples atouts montagneux de la vallée. Les notables d'Aurillac achetèrent de lucratives exploitations et, trouvant le coin à leur goût, y bâtirent des villégiatures estivales. Ainsi, au milieu des granges et des fermes, les gentilhommières côtoyaient les maisons des journaliers agricoles. Jusque dans les années 1930, la région était très isolée, et rare étaient ceux qui se risquaient à y monter en plein hiver. Dans cette ambiance désertique, le loup proliférait; on peut encore voir des pièges, qui lui était destiné au col du Perthus.

Le puy Mary dans le dos, en ayant dépassé les barriades de Rudez, une visite au hameau de Liadouze s'impose, pour ses routes qui deviennent brusquement des chemins de terre, sa croix de pierre biface et la cascade du Luc, accessible au terme d'une marche végétale. Un peu plus bas, on trouve à Mandailles et Saint-Julien, rattachés en 1972, les tout premiers commerces de la vallée; la mythique auberge "Au Bout du Monde", où les randonneurs flapis peuvent voir des troupeaux de salers traverser le village au galop; et l'hôtel-restaurant "Aux Genêts d'Or", où se fabrique depuis trois générations un millefeuille légendaire. Un peu plus bas, Saint-Cirgues-de-Jordanne est encore un village de montagne, dressant comme un étendard le clocher-peigne de son église (classée IMH). La rivière taille ici sa route dans une nature sauvage. Lascelle, dont l'église est sœur de celle de Saint-Cirgues, possède des vestiges de châteaux et calvaire roman. Le bourg est le trait d'union entre la vallée montagneuse et méridionale entre sombre Jordanne échevelée et rivière mûrie au soleil. Le cours d'eau s'écoule désormais en toute candeur en direction de Velzic et de sa maison forte de Mousset.

La route s'élargit un peu lorsqu'elle aborde Saint-Simon, longeant le vénérable pont de pierre sur la Jordanne et se plantant droit sous le tilleul multi centenaire.... Plus près d'Aurillac, le château de Fabrègues vit se succéder des habitants pour lesquels la religion ne pouvait être qu'affaire d'engagement véritable. A la moitié du XVIème siècle, toute la maisonnée de châtelains à l'aumônier en passant par les domestiques, abjura sa foi au profit de la Réforme en signe de protestation face aux abus  de l'opulent clergé aurillacois. repaire des Huguenots, le château fut le théâtre de sanglants massacres. Début XIXème siècle, la demeure fut rachetée par la famille Esquirou de Parieu... Paradis des touristes et des randonneurs accros au paysage, la vallée de la Jordanne ne se consomme pas, elle se mérite. Si on l'aime au point d'y habiter, c'est forcément un peu dans la douleur et dans l'effort. Si la difficulté de vivre et de travailler dans cet endroit que l'hiver transforme en cul-de-sac, dans ce lieu oublié des grandes campagnes d'information touristiques, a aggravé le phénomène d'exil rural...

SENTIER NATURE

Avec des passages à 60 mètres de profondeur par endroit, le sentier des gorges de la Jordanne est aussi propice à l’aventure. Pour un point de vue unique sur la nature auvergnate, les cascades du Chaumeil ou les marmites de géants du passage du « chaos », tentez le parcours frisson. L’association Mur, Mur & Nature vous guidera le long d’un périple sportif. Au menu, escalade le long des via ferrata, pont de singe, descentes en rappel et tyrolienne.

PROMENADE A FLEUR D'EAU

Pour changer des randonnées accompagnées en Auvergne, de juin à septembre le parcours des Gorges de la Jordanne vous accueille pour 2h30 de balade libre. Sur 4 km aller-retour vous suivrez le lit de la rivière Jordanne, au creux des gorges, où de nombreux passages ont été aménagés. Des passerelles fixées à même la paroi rocheuse, mais aussi un pont suspendu à une grande arche, un autre surplombant un verrou glaciaire ou encore un pont japonais. En parfaite harmonie avec la nature, ces ouvrages vous permettent de longer les escarpements sans danger. Et de résoudre les énigmes sur la faune et la flore inscrites sur des bornes qui émaillent le parcours. Une balade rafraichissante pour toute la famille, à l’ombre des arbres et des rochers.

OUVERTURE DES RANDONNÉES

Ouverture prévue Printemps, en fonction de la météo et de l’état des Gorges.

 

Carnet de route Carnet de route


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